#Paris2024 : Préservatifs, applications de rencontres, ces Jeux Olympiques très très chauds

Points clés à retenir :

• Les JO de Paris 2024 voient se renforcer les modes de protection digitale sur différentes applications de rencontre comme Grindr ou Tinder.
• Utilisées intensément dans l'enceinte du Village Olympique, ces applications ont désactivé certaines fonctionnalités, notamment celles liées à la géolocalisation précise, pour préserver l’anonymat des athlètes.
• Cette mesure veut prévenir du danger lié à une éventuelle divulgation non consentie de l'orientation sexuelle des athlètes, notamment pour ceux provenant de pays où l'homosexualité peut avoir de graves conséquences.
• Tinder a opté pour un rayon de recherche élargi pour garantir l’anonymat. Cette méthode a déjà propulsé l'application en Corée du Sud lors des JO de Pyeongchang en 2018 avec une hausse de 350% de son utilisation.
• D'autres applications, telles que Fruitz et Bumble, ont également adopté des modes d'emploi discrets permettant aux utilisateurs d'\'être visibles à la demande, et de contrôler l'usage de leur géolocalisation.
• L'application française Happn a souligné avoir "renforcé" ses mesures de sécurité, disposant d'équipes dédiées disponibles en continu.
• Un nombre record de préservatifs – 240 000 – est distribué dans le village olympique pour lutter contre les IST, une tradition instaurée depuis les Jeux de 1988.

Village Olympique 2024: La course au rendez-vous en ligne est lancée

Dans l'excitation préliminaire des JO de Paris 2024, une sensation familière gagne en intensité: l'euphorie des applications de rencontres dans la enceinte du village Olympique. Cependant, pour cette édition, une serrure numérique inattendue a été installée par certains éditeurs d'applications pour sauvegarder les athlètes contre une divulgation forcée de leur sexualité.

Grindr, une application populaire parmi la communauté homosexuelle, a par exemple restreint sa fonction de géolocalisation pour les personnes séjournant au village des athlètes à Saint-Denis. Dans cette micropolis sportive, le rassemblement d’environ 10 000 sportifs donne naissance à un milieu fertile pour les rencontres. Têtu, le magazine gay français, a reçu la confirmation de ce fait par le Comité d’organisation des JO: les applications de rencontres restent effectives mais certaines fonctionnalités spécifiques ont été désactivées. On peut donc toujours swiper, mais sans connecter de coordonnées GPS à son profil.

Les règles sont renforcées pour préserver l'anonymat

La sous-estimation de l'intimité numérique peut avoir des conséquences dévastatrices, notamment pour ceux qui n'ont pas encore révélé publiquement leur sexualité ou dont les inclinations pourraient provoquer des répercussions dangereuses dans leur pays d'origine. Dans sa note d'information, Grindr alerte sur le potentiel de prise d’identité par une utilisation imprudente de l'application. D'autres précautions ont été prises, suite à des incidents précédents où plus d'un athlète LGBTQ+ a été exposé à son insu.

Se gardant bien de fournir des détails qui pourraient permettre l'identification des utilisateurs, Tinder déclare que le problème touche "principalement Grindr". L’application annonce avoir adopté une approche différente, offrant un rayon de recherche large et vague plutôt qu'une localisation exacte, une spécificité qui selon eux a stimulé une augmentation historique de 350% de son utilisation aux JO de Pyeongchang en 2018.

Renforçant eux aussi leur sécurité, plusieurs plates-formes de rencontres, dont Fruitz et Bumble, proposent désormais aussi un mode d’emploi discret, où des utilisateurs sélectionnés à la main obtiennent l'autorisation d'être visibles et peuvent désactiver la fonction de géolocalisation s’ils le souhaitent.

Happn, une application française axée sur les rencontres de "la vraie vie", souligne avoir "renforcé" ses mesures de sécurité et proposer "des équipes dédiées disponibles 24/7". Créant le terrain pour une vague potentielle de rencontres en ligne, la société affirme voir une augmentation des interactions entre ses utilisateurs.

Cela est peut-être en partie attribué aux 240 000 préservatifs mis à disposition pour lutter contre la transmission de maladies sexuellement transmissibles. Une coutume instaurée lors des Jeux de 1988, qui ne se dément pas.

Enfin, on ne peut ignorer les témoignages d’athlètes précédents, qui peignent un tableau vivid de liaisons renversantes, de moments aguichants et de souvenirs imprévus. Comme l’a formulé à son époque l'ancienne gardienne de foot des Etats-Unis, Hope Solo, ce ne sont pas seulement des records sportifs qui sont fixés dans le village olympique, mais aussi un nombre incalculable de rendez-vous inoubliables.

Qu'avez-vous à dire sur les évolutions du jeu sur le terrain des rencontres dans le village olympique ? Doit-on donner la priorité à la vie privée ou à la liberté de flirter ? 😊 Laissez-nous un commentaire. Démarrons ensemble cette discussion passionnante ! 🏳️‍🌈🌈💬