Peine de mort pour homosexualité : l'horreur de la loi ougandaise révélée
Publié le 03/04/2024 à 13:19 - Édité le 03/04/2024 à 13:34Points clés à retenir :
- En Ouganda, la Cour constitutionnelle ougandaise a validé la "Loi anti-homosexualité 2023", une mesure critiquée mondialement pour son caractère discriminatoire et oppressif contre la communauté LGBT+.
- La loi pénalise toutes les personnes engagées dans une relation homosexuelle et ceux qui sont accusés de "promouvoir" l'homosexualité. Dans sa forme la plus extrême, elle envisage même la peine de mort pour "l'homosexualité aggravée".
- Malgré un défi lancé par deux professeurs de droit et deux parlementaires du Mouvement de résistance nationale (MNR), qui ont argumenté que la loi était non seulement illégale mais aussi un affront aux droits fondamentaux, la cour a gardé la loi en place.
- La loi a été signée par le président Yoweri Museveni en mai 2023 malgré les objections internationales.
- L'approbation de cette loi a provoqué l'indignation d'organismes de défense des droits humains et de l'ONU, et les États-Unis ont instauré des sanctions. La communauté LGBT+ en Ouganda fait face à un avenir incertain et préoccupant.
La lutte pour les libre droits LGTB+ en Ouganda
Quand le gong de l’injustice sonne, l’écho se fait entendre dans nos cœurs. En Ouganda, une déferlante de critiques assombrit l'horizon de la justice. En effet, la Cour constitutionnelle ougandaise a statué, marquant un tournant douloureux pour la communauté LGBT+.
La "Loi anti-homosexualité 2023", semant la tempête dans l'arène des droits humains, a été préservée. Pour ceux qui ne le savent pas, cette loi est une véritable épine dans le pied de tous les progressistes. Elle montre du doigt et sanctionne sévèrement toute personne engagée dans une relation homosexualité ou accusée de faire "la promotion" de l'homosexualité.
Le texte législatif prévoit, dans sa version la plus radicale, la peine de mort pour le délit d'"homosexualité aggravée". Malgré que cette pénalité ait été mise en veille prolongée, sa présence dans le document soulève des préoccupations.
Une contestation en échec
Nous pourrions comparer ces militants des droits humains, deux professeurs de droit et deux parlementaires du Mouvement de résistance nationale (MNR) à des chevaliers modernes.
Ce sont eux qui ont poussé l'affaire devant la cour, espérant renverser cette loi. Ils ont argumenté que celle-ci était non seulement illégale, mais qu'elle foulait aux pieds les droits fondamentaux sauvegardés par la Constitution.
De plus, ils ont assuré que le processus derrière le vote de la loi a manqué de transparence, un critère essentiel pour toute démarche légal selon le texte fondateur de l'Ouganda.
Un renforcement législatif controversé
C'est le président Yoweri Museveni, assis confortablement sur le trône du pouvoir depuis 1986, qui a inscrit dans le marbre la loi en mai 2023, peu importe les objections internationales.
Reconnue comme l'une des plus sévères contre la communauté arc-en-ciel, cette loi cause une vague de protestations.
En effet, l’ONU et plusieurs organisations de défense des droits humains ont exprimé leur consternation, et les Etats-Unis ont même instauré des sanctions. Un orage semble se profiler à l'horizon pour les personnes LGBT+ ougandaise.
Et vous, qu'en pensez-vous ?
Sensible à ces réalités ougandaises ? Ce cocktail d'injustice et de souffrance donne la mesure de l'obstacle que la communauté LGBT+ doit affronter. C'est une lutte loin d'être finie.😔 Venez partager vos réflexions, quel que soit votre avis.
Êtes-vous bouleversé, indigné, effrayé ? Ou peut-être trouvez-vous des points positifs dans cette situation complexe ? N'hésitez pas à laisser un commentaire pour nourrir le débat.👇
Illustration Alidare Hickson/Flickr
Recevez nos articles, nos actualités et nos dossiers toutes les semaines. Restez éveillés ! 🏳️🌈