Nice : Agression d'un membre de Stop Homophobie
Publié le 24/03/2024 à 08:42 - Édité le 24/03/2024 à 08:53Points clés à retenir :
- Un membre de l'association STOP homophobie a été ciblé par une attaque à la fois verbale et physique dans un bar à Nice vendredi soir.
- Après l'agression, la victime a tenté de déposer une plainte immédiate, qui a été initialement refusée par la police, suggérant qu'il revienne le lendemain.
- La victime a passé la nuit aux urgences pour des soins médicaux dû à un traumatisme crânien, un traumatisme facial et un choc psychologique.
- La plainte a été officiellement enregistrée samedi matin, malgré le refus initial de la police.
- Les suites de cette affaire sont désormais entre les mains de la justice, avec le soutien juridique de l'association STOP homophobie.
Sous le choc à Nice : Un référent STOP homophobie pris pour cible
Vendredi soir, la ville de Nice a été le théâtre d'une attaque à la fois verbalement et physiquement violentes ciblant explicitement un membre de la réputée association STOP homophobie.
Dans un bar local niçois, la victime s'est trouvée face à face avec trois individus qui s'en sont pris à lui de manière agressive, déversant une série de propos homophobes et des commentaires concernant sa politique de gauche. Mais ce n'était pas qu'une attaque verbale.
Après avoir été immobilisé, notre référent a dû subir des coups, surtout au niveau du visage. Alors qu'il essayait de riposter, d'autres protagonistes l'ont rejoint dans cette altercation brutale et dégradante. Le bar, dont le nom n'a pas été divulgué pour des raisons de sécurité, a été témoin de toute cette scène grâce à ses caméras de surveillance.
Après l'agression: un refus de plainte et une nuit aux urgences
Lorsque la victime s'est rendue au commissariat pour dénoncer son agression, la police lui a suggéré de revenir le lendemain affirmant que seules les plaintes pour violences conjugales pouvaient être enregistrées cette nuit-là. Une notification qui a ajouté l'indignation à l'humiliation déjà vécue.
Sur le plan physique, notre référent passa la nuit aux urgences pour traiter un traumatisme crânien, un traumatisme facial et manifestant un choc psychologique important. Heureusement, le samedi matin, malgré cette sourde oreille initiale, l'agression fut officiellement reconnue lors du dépôt de la plainte.
Les suites sont maintenant entre les mains de la justice. À cet égard, STOP homophobie assure le soutien juridique de la victime tout au long du processus. De son côté, Le centre LGBT+ côte d'Azur a été averti de cet acte ignoble.
Source : Stop homophobie
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