Verdict tombé pour les créatrices de la rumeur transphobe ciblant Brigitte Macron
Publié le 12/09/2024 à 11:02 - Édité le 12/09/2024 à 11:22Points clés à retenir :
- Verdict annoncé aujourd'hui pour deux femmes accusées de diffamation publique à l'encontre de Brigitte Macron.
- Les pseudonymes 'Amandine Roy' et 'Natacha Rey' sont au coeur de cette affaire.
- Des allégations transphobes ont été lancées contre l'épouse du Président, affirmant qu'elle était autrefois un homme nommé Jean-Michel Trogneux.
- Les prétentions incluent une série supposée d’opérations esthétiques, une manipulation de registres publics et une prétendue implication de la CIA.
- Le torchon brûle depuis que cette rumeur a pris de l'envergure en 2017 et la première action en justice de Mme Macron date de 2022.
- Malgré l'échec de certaines requêtes juridiques de Mme Macron en 2023, le verdict de ce jour pourrait voir les accusées subir une amende de 45 000 euros et une peine d'un an de prison.
Un verdict très anticipé
Comme s'ils avaient conjuré le sort des fakes news, l’édifice de la justice parisienne rend aujourd'hui, le 12 septembre, sa fameuse résolution dans l'entrevue surprenante impliquant deux femmes épinglées pour avoir diffusé des bruits de couloirs transphobes ciblant l'épouse du président, Brigitte Macron.
Avec des allégations qui ressemblent plus à la fabulation qu'à la réalité, les deux suspectes : une, revendiquant ses talents de médium et répondant au surnom 'Amandine Roy', et l'autre s'autoproclamant journaliste indépendante, connue sous l'épithète 'Natacha Rey' ont, printemps dernier, balancé dans une séance diffusée sur YouTube substantiellement des insinuations sur la Première dame.
Dissection de mythe
Selon leur narration enchevêtrée, Mme Macron, dans un passé non dévoilé, se serait prénommée Jean-Michel Trogneux comme si ce patronyme cachait un secret sombre. En dépit des similitudes physiques convaincantes avec ses enfants, elles ont voulu nous faire croire que Brigitte était leur patriarche plutôt que leur matrone.
Leurs confabulations ne se sont pas arrêtées là puisqu'elles ont tiré de leur sac empli de teinte à commérages, l'histoire secrète suivante : une suite interminable d'opérations esthétiques qui auraient entre autres mené à la 'déchéance' du soi-disant Jean-Michel et signé l'arrivée de Brigitte.
Exposant des photos fuyantes de la famille du chef d'État, elles ont émis des portraits distordus, rabâchés sur ces prétendues modifications artistiques. Elles évoquaient également que la famille Trogneux a dû plonger dans les eaux obscures pour effacer Jean-Philippe Trogneux des registres publics et ajouter de manière convaincante Mme Macron. En point d'orgue de cette cavalcade de fables, elles prétendirent que la CIA aurait également choisi de faire partie du jeu.
À l’issue de ce feuilleton judiciaire, les suspectes, blooms d’un récit houleux de diffamation publique de nature discriminatoire, risquent de s’engouffrer dans une spirale d’amende de 45.000 euros et une année à ruminer derrière les barreaux.
En espérant l'abolition des discours toxiques, quelle perception cultivons-nous face à ces histoires à dormir debout ? Répandre la haine ou promouvoir l'amour, où se porte votre choix ? 💬🌈💟
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