Violation des Grands Principes de l'UE : Polémique enfle autour de la loi anti-LGBT en Bulgarie
Publié le 17/08/2024 à 12:26 - Édité le 17/08/2024 à 12:31Points clés à retenir :
Voici les points importants à retenir de cet article :
- Des ONGs, à la fois locales et internationales, appellent Bruxelles à s'opposer à la loi "anti-propagande LGBT" validée en Bulgarie.
- Le texte de loi, établi par le Parlement bulgare, criminalise toute "promotion" d'orientations sexuelles différentes de l'hétérosexualité dans les écoles.
- Le président bulgare, Rumen Radev, a apporté son soutien à cette loi.
- Radoslav Stolnov du Comité d'Helsinki bulgare conteste cette loi comme incompatible avec la Convention européenne des droits de l'homme.
- Velichka Tasedzhikova, directrice d'une école primaire bulgare, qualifie cette loi de superflue à la lumière des principes de l'éthique sociétale et de la médecine.
- Des défenseurs des valeurs traditionnelles, comme Angel Buzalov de l'association Mois de la Famille, accueillent cette loi positivement.
- De nombreuses ONGs invitent à une action rapide de Bruxelles, en considérant la possible mise en accusation de Sofia pour violation des valeurs de l'Union européenne.
Dans un appel vibrant de solidarité, de nombreuses Organisations Non Gouvernementales, à l'échelle nationale comme internationale, demandent à la capitale européenne de s'opposer à une législation frappante. Il s'agit de la loi bulgare "anti-propagande LGBT" qui a été promulgée pour voir le jour. C'est une situation qui, selon elles, met à mal les valeurs essentielles de l'Union européenne.
Loi controversée : le refus de "Promouvoir" l'homosexualité dans les écoles bulgares
Ce texte de loi, établi par le Parlement bulgare dès le début de ce mois, a pour objectif de rendre hors-la-loi toute "promotion" de visions ou d'arguments "en relation avec l'orientation sexuelle différente de l'hétérosexualité et le concept d'identité de genre non liée à la biologie".
Un soutien étonnant a jailli du président bulgare lui-même. Rumen Radev a effectivement apporté son imprimatur au projet de loi récemment, malgré une protestation en hausse de la part des défenseurs des droits de l'homme. Radoslav Stolnov, une voix forte du Comité d'Helsinki bulgare, s'engage d'un ton ferme pour le rejet de cette loi, la jugeant incompatible avec la Convention européenne des droits de l'homme, comme il l'affirme.
Même si la loi est passée, l'opposition reste bien présente. Velichka Tasedzhikova, directrice de l'école primaire 70 St. Kliment Ohridski, dénonce cette loi comme superflue : "C'est un sujet particulièrement vague qui mélange des problématiques médicales et l'éthique sociétale. Il n'a pas sa place dans une spécificité législative. La loi sur l'éducation pré-scolaire régule d'autres aspects sociaux à un niveau différent."
Parallèlement, la loi a été accueillie positivement par les défenseurs des valeurs traditionnelles. Angel Buzalov, représentant de l'association Mois de la Famille, estime notamment que cette loi représente les convictions de la majorité des Bulgares.
En somme, de nombreuses ONG plaident pour une réaction rapide de Bruxelles, en traduisant Sofia devant les cours de l'UE pour violation des valeurs de notre Union. Face à cette situation délicate, tous les regards sont désormais tournés vers la capitale européenne.
Face à une telle situation, nous vous interrogeons. Partagez-vous l'avis des ONG plaident pour une intervention de l'UE ?
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