Australie : Plus de 30% des jeunes sportifs LGBT+ subissent des discriminations
Publié le 19/05/2024 à 11:31 - Édité le 19/05/2024 à 11:39Points clés à retenir
- Une étude récente de Swinburne menée par Dr Ryan Storr et Dr Carleigh Yeomans révèle une discrimination forte vis-à-vis des jeunes LGBT+ dans le sport.
- Près de 40% des répondants ont signalé une discrimination verbale à leur égard dans le contexte sportif.
- La participation sportive chez les jeunes LGBT+ est notablement plus faible, à hauteur de 30% contre 60% chez leurs homologues hétérosexuels.
- L'homophobie continue de nuire aux jeunes hommes homosexuels dans le sport, avec 76% ayant été témoins d'homophobie et 63% en ayant fait l'expérience directe.
- Dr Storr appelle à l'action rapide des organismes sportifs pour lutter contre l'homophobie et promouvoir un environnement sportif inclusif.
Le sport en zone d'ombre : la communauté LGBT+ et la discrimination
Nos terrains de sport sont-ils vraiment des terrains d'égalité et d'inclusion? Selon une étude récente de Swinburne, menée par le Dr Ryan Storr et Dr Carleigh Yeomans, la réponse serait inquiétante pour nos jeunes queers. En effet, plus de la moitié des enquêtés ont témoigné d'actes discriminants.
Un environnement sportif suffisamment accueillant et sécurisant pour tous est loin d'être une réalité pour beaucoup de nos jeunes athlètes. 40% des répondants ont fait état de discrimination envers leur personne, le plus souvent de nature verbale.
Homophobie : un frein à la participation
Conséquence troublante de ce climat hostile, les taux de participation sportive chez les jeunes LGBT+ sont sensiblement plus faibles. Seulement 30% d'entre eux pratiquent une activité sportive, contre 60% de leurs pairs hétérosexuels. L'impact de cette ségrégation verbale est donc très concret.
Le constat est encore plus alarmant pour les jeunes hommes homosexuels parmi lesquels 76% ont été témoins d'homophobie et 63% en ont fait l'expérience directe.
Vers un engagement des codes sportifs majeurs
Les jeunes queers expriment un désir simple et légitime : pratiquer leur sport sans que leur identité soit le sujet d'un débat ou d'une remise en question. Pourtant, ils sont nombreux à se voir refuser ce droit.
Fort de ces constatations, le Dr Storr déclare que les codes sportifs majeurs doivent agir sans délais pour mettre un coup d'arrêt à ces discriminations. Il appelle à la mise en place de programmes et d'initiatives visant à combattre l'homophobie et à promouvoir des environnements sportifs sains et inclusifs.
Alors, chers lecteurs, qu'en pensez-vous ? 💭 Les sports devraient-ils se doter de règles plus inclusives pour nos jeunes LGBT+ ? 🌈🏳️🌈
Source de l'étude : swinburne.edu.au
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