Les talibans instaurent de nouvelles mesures législatives inhumaines contre les femmes
Publié le 04/09/2024 à 10:45 - Édité le 04/09/2024 à 10:54Points clés à retenir :
- Les nouvelles règles imposées par les talibans endossent une retenue extrême envers les femmes, les condamnant à cacher leur apparence et leur voix dans l'espace public.
- Le manquement à ces règles se heurte à des punitions effrayantes, exacerbé par un sentiment d'arbitraire chez les gardiens de la morale publique.
- La réalité quotidienne sous le taliban se transforme en un exercice constant de censure de soi et de soumission à l'autorité.
- Sur une note légèrement plus optimiste, l'ONU reconnaît la condamnation par les talibans de certaines formes d'abus, dont le 'bacha bazi', mais rappelle que ces 'progrès' sont fortement éclipsés par les nombreuses restrictions de liberté présentes.
Un poids, une chape de plomb : la réalité des commandements
Parmi les règles présentées par les talibans, certaines imposent un dur carcan sociétal. En particulier celles visant directement les femmes. L'injonction à porter sur elles un couvre-chef extérieur, à cacher leur physique aux regards inquisiteurs embrasse une dimension insoutenable de négation de la personne.
Parallèlement à cette mise en retrait visuelle, le son, synonyme de parole, d'expression personnelle, devient suspect. Chacune se voit ainsi contrainte à une diligence vigilante pour que nul écho de sa voix ne franchisse les murs de son foyer.
Le volet pénitentiel : quand le gendarme rentre en scène
Ces contraintes prennent une autre dimension par leur couplage avec un arsenal punitif redoutable. Les gardiens de la morale publique, symbole de ce climat de terreur instrumental, infligent des sanctions de plus en plus sévères pour tout manquement aux diktats placés sous l'éteignoir, d'allusions sévères aux tractions carcérales.
Ce climat de peur s'accentue avec la latitude offerte aux vigiles des mœurs, qui décident de leur propre chef ce qui est punissable ou non.
Vous l'aurez compris, sous les talibans, la vie quotidienne se pervertit en un parcours infernal d'autocensure et de contrôle. Le prix du moindre écart, aux yeux vigilants des gardiens de la morale, peut ainsi se solder par d'injustes réprimandes.
Entre les lignes, un sursaut d'humanité ?
Malgré ce tableau bien sombre, l'ONU a repéré quelques éclats dans l'ordre moral taliban. Parmi ceux-ci figurent deux dispositions cherchant à endiguer des abus malheureusement établis. L'une d'entre elles vise à protéger les jeunes garçons orphelins, souvent en proie à des maltraitances. L'autre condamne fermement la tradition sordide du bacha bazi.
Ce jeu de garçon, pour une traduction littérale, expose des jeunes garçons en des performances de danse, travestis en filles. Un schéma tragique où le jeu vire à l'horreur, avec des exploitations sexuelles en toile de fond. La condamnation explicite par les talibans de ce fléau sociétal est certes à noter mais n'efface pas pour autant les multiples entraves à la liberté qui forment leur loi. La reconnaissance par l'ONU de ces maigres améliorations ne doit pas éclipser la dénonciation de ces grandes atteintes aux droits fondamentaux.
Alors, cher public, quelles réflexions ces pratiques soulèvent-elles en vous ? Ces rares avancées suffisent-elles à atténuer l'impact du reste ? Échangeons et propageons la connaissance. 🧐✨ #Débat
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