Lyon : Violente agression homophobe de deux hommes gays sur les quais
Publié le 11/04/2024 à 09:43 - Édité le 11/04/2024 à 09:53Points clés à retenir :
- Une agression homophobe a eu lieu dimanche matin sur le quai Maréchal-Joffre à Lyon.
- Les deux victimes ont bravement partagé leur histoire sur les réseaux sociaux, accusant la police de minimiser la dimension homophobe de leur agression.
- La DIPN (Direction Interdépartementale de la Police Nationale) réfute ces allégations.
- Des personnalités, notamment Sandrine Rousseau, activiste écologiste, et Mohamed Chihi, adjoint de Grégory Doucet en charge de la Sécurité, ont exprimé leur soutien aux victimes.
- Les victimes maintiennent que l'agression était homophobe en raison des violences subies.
Une terrible agression homophobe choque Lyon
Le calme a été bousculé ce dimanche matin sur le quai Maréchal-Joffre dans le 2e arrondissement de Lyon. Deux jeunes hommes ont été pris pour cibles dans une attaque brutale laissant derrière elle un goût de haine.
Avec leur courage comme unique allié, les deux victimes ont osé partager leur douloureux combat sur les réseaux sociaux. Leurs visages marqués par la brutalité de l'assaut sont devenus l'écho d'une homophobie révoltante.
Remettant en cause le traitement de l'affaire par les forces de l'ordre, ils ont exprimé leur frustration. Selon eux, la police aurait minimisé la dimension homophobe de l'évènement, omis de traquer un suspect et négligé de se rendre dans un centre de réinsertion identifié comme le dernier emplacement de leur téléphone volé.
Réaction des institutions : affirmation ou négation ?
Face à ces accusations, la DIPN (Direction Interdépartementale de la Police Nationale) se défend. Selon la version officielle, les deux hommes n'auraient livré aucune donnée ou propos enregistré dans leurs plaintes qui pourrait justifier l'étiquette de crime homophobe.
Le drame a ému au-delà des cercles militants. Les témoignages de soutien affluent, notamment de la part de Sandrine Rousseau, activiste écologiste de renom.
Mais également du côté politique, où Mohamed Chihi, adjoint de Grégory Doucet en charge de la Sécurité, a insisté sur l'inadmissibilité de l'homophobie à Lyon. Il a garantit que la municipalité travaillerait avec la Préfecture et la Justice pour faire jaillir la vérité.
Les victimes persistent et signent. Elles maintiennent que l'agression a été commise en raison de leur orientation sexuelle. Un acte prémédité marqué par l'intensité des violences subies, parmi lesquelles un traumatisme facial et crânien important pour l'un des deux hommes.
Nos pensées sont avec les victimes. Ils ont mis en lumière un problème qui persiste malgré les progrès réalisés. 💪 Questions brûlantes : la police a-t-elle vraiment négligé l'aspect homophobe de l'agression ?
Nos institutions apportent-elles un soutien suffisant à nos concitoyens LGBT+ ? A vous de juger... Partagez vos points de vue en ajoutant un commentaire ci-dessous. Nous sommes impatients d'entendre vos voix dans cette discussion nécessaire. 💬🌈🤔
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