Chemsex : Est-ce le nouveau fléau de la communauté gay ?
Publié le 10/04/2024 à 09:27 - Édité le 10/04/2024 à 09:32Points clés à retenir :
- 56 ans : l'âge de la dernière victime du "chemsex" à Bordeaux.
- Bordeaux : la ville où trois décès liés à cette pratique ont eu lieu en un mois.
- Le chemsex : une pratique associant sexe et consommation de produits chimiques, mise en cause dans ces drames.
- L'enquête : en cours, a été lancée pour homicide involontaire. Elle est menée par la division de la criminalité territoriale du service interdépartemental de police judiciaire.
- L'autopsie : effectuée sur le corps de la victime, les analyses toxicologiques sont en attente pour déterminer la nature exacte du produit utilisé.
- Le GHB : produit souvent incriminé dans ces cas, obtenu à partir de solvants et de décapants utilisés dans l'industrie.
Un troisième décès en un mois à Bordeaux : le "chemsex" démasqué
L'actualité est glaciale : lundi dernier, un homme de 56 ans a été retrouvé sans vie dans la ville de Bordeaux. À l'origine du drame, une pratique qui prend de l'ampleur, le « chemsex ». Il s'agit d'une association tragique de sexe et de consommation de produits chimiques. Le partenaire de la soirée, un homme âgé de 50 ans, a lui-même donné l'alerte. Cependant, le secours est arrivé trop tard pour sauver la victime. L'enquête, qui a été lancée pour homicide involontaire, est en cours. Elle a été confiée à la division de la criminalité territoriale du service interdépartemental de police judiciaire. L'homme ayant signalé le drame est retenu en garde à vue pour le moment.
L'autopsie révélatrice : le "chemsex", une pratique dangereuse
Dans le cadre de l'enquête, une autopsie a été effectuée sur le corps de la victime. L'attente est la règle pour compléter l'information par des analyses toxicologiques. Le but est d'identifier la nature exacte du produit utilisé, et éventuels fournisseurs. Pour l'heure, l'investigation conclut que le décès n'est pas intervenu suite à une action tierce. Le décès de cet homme est le troisième en un mois à Bordeaux, lié à cette pratique.
Le chemsex est une réalité inquiétante au sein de la communauté gay, évoquant un véritable fléau sanitaire. Le dénommé GHB, obtenu à partir de solvants ou de décapants détournés de leur utilisation industrielle, est souvent le produit incriminé.C'est l'heure de l'attente pour les résultats d'analyses, qui pourraient nous éclairer davantage sur ces tragiques incidents.
Et vous, qu'en pensez-vous ?
Le "chemsex" n'est pas à prendre à la légère. 🌈🎗Pensez-vous que davantage d'actions de sensibilisation sont nécessaires pour combattre ce phénomène dévastateur ?
Est-ce que la loi doit se durcir envers ceux qui fournissent ces matériaux dangereux ? Est-ce l'heure de nouvelles mesures de soutien pour ceux impliqués dans le "chemsex" ?
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