Grèce : Un leader Gay brise des tabous sociétaux et politiques

Le nouveau visage de l'opposition en Grèce, Stefanos Kasselakis, secoue les fondements conservateurs du pays. Pour la première fois, un homme ouvertement homosexuel dirige un parti politique en Grèce, et il ne fait pas que cela. Kasselakis a publiquement annoncé son intention d'avoir des enfants avec son compagnon grâce à une gestation pour autrui (GPA), une démarche jusqu'à présent réservée aux couples hétérosexuels dans le pays.

Le paysage de la GPA en Grèce

Actuellement, la législation grecque limite l'accès à la GPA aux couples hétérosexuels. Kasselakis espère que son exemple personnel pourra servir de catalyseur pour des changements législatifs. Le principal parti d'opposition, Syriza, qu'il dirige, avait déjà ouvert l'union civile aux couples LGBT+ en 2015. Cependant, les exclusions concernant le mariage et l'adoption demeurent. Le Premier ministre actuel, Kyriakos Mitsotakis, a signalé son intention de mettre fin à cette discrimination dans les années à venir.

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Un défi aux préjugés et un pas vers l'égalité

Kasselakis, qui a récemment présenté son compagnon américain, infirmier urgentiste, au public grec, déclare que la société doit offrir une "égalité complète". Il considère que son exemple pourrait encourager les parents à parler plus ouvertement à leurs enfants et à respecter leurs choix de vie. Il vise à créer un environnement dans lequel l'orientation sexuelle ne serait plus un sujet tabou ou une source de discrimination.

Ce développement a une signification particulière dans un pays où certains représentants de l'Église orthodoxe continuent de stigmatiser la communauté LGBT+ (toujours les mêmes). Le pas audacieux de Kasselakis pourrait donc avoir un impact profond non seulement sur la législation, mais aussi sur la manière dont la société grecque perçoit et traite les questions LGBT+.