Menaces, vandalisme et haine : le dur quotidien des sanctuaires LGBT+
Publié le 23/02/2024 à 11:32 - Édité le 23/02/2024 à 11:38
L'essentiel en bref
- Un rapport du GLAAD et de l'ADL révèle une augmentation alarmante de la violence à l'encontre des sites religieux appréciant la communauté LGBTQ+.
- Du juin 2022 au janvier 2024, 60 attaques anti-LGBTQ+ ont été enregistrées contre ces lieux de culte accueillants.
- Les lieux de culte ciblés comprennent des églises, synagogues, mosquées, gurdwaras sikhs et temples bouddhistes.
- Les formes d'attaques ont été variées: des incendies volontaires, des dégradations, de la correspondance et des appels menaçants.
- Les lieux montrant un soutien actif à la communauté LGBTQ+ ont été préférablement ciblés, y compris ceux qui arborent un drapeau arc-en-ciel ou qui offrent des services spécifiques aux membres LGBTQ+.
Étude alarmante sur l'augmentation des attaques contre les lieux de culte LGBT à l'ère numérique
Une étude récente du GLAAD (Gay & Lesbian Alliance Against Defamation) et de l'ADL (Anti-Defamation League) aux États-Unis fait état d'une hausse inquiétante de la violence à l'encontre de sites religieux favorables à la communauté LGBTQ+.
Cette recherche montre qu'entre juin 2022 et janvier 2024, un effroyable total de 60 attaques anti-LGBTQ+ a été recensé contre ces lieux de culte accueillants. Parmi ces bastions de tolérance et d'acceptation figurent des églises, synagogues, mosquées, gurdwaras sikhs et temples bouddhistes.
Des attaques variées sur des bastions de tolérance et d'acceptation
Ces attaques haineuses ont pris de multiples formes, allant de l'incendie volontaire à des dégradations variées. Le mailing et les appels menaçants ne sont pas en reste, alimentant un climat de terreur de plus en plus palpable.
Il est troublant d'observer que ces violences sont souvent préférablement dirigées contre des lieux qui montrent un soutien actif à la cause LGBTQ+. Ces messages de fraternité se manifestent par le biais des drapeaux arc-en-ciel, des services consacrés au mois de la fierté, ou en accueillant des groupes destinés aux jeunes de la communauté queer.
Qui sont donc les responsables de ces actes de haine ? L'étude met en lumière l'action de groupes extrémistes anti-LGBTQ+, dont l'objectif principale semble être de semer violence et peur dans cette communauté religieuse ouverte et inclusive.
Parmi les actes les plus marquants, citons l'incendie volontaire d'une église de l'Ohio en mars, qui avait pourtant fait preuve d'ouverture en organisant des contes en drag pour les jeunes. Peu après, en Californie, un drapeau arc-en-ciel a été brûlé sur le site du temple bouddhiste de Pasadena, ce qui a entraîné une enquête pour déterminer s'il s'agissait d'un crime de haine.
En octobre, à Renton, Washington, une église chrétienne a vu ses portes arc-en-ciel, symboles d'un accueil universel, détruites par un vandale en voiture. Dans le même temps, à Dallas, Texas, des groupes d'extrême droite ont manifesté devant l'église unie du Christ de la Cathédrale de l'Espoir, brandissant des croix gammées et divers messages homophobes.
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