«J'ai une haine envers ta race; Suicide toi; Sale travelo» : cette haine mérite amplement une arrestation en classe
Publié le 20/09/2023 à 11:00 - Édité le 20/09/2023 à 11:06Lundi dernier, un événement choquant s'est produit au Collège Henri-Barbusse à Alfortville. Un collégien a été interpelé en plein cours par la police suite à des menaces de mort et des insultes transphobes et homophobes envers une lycéenne en transition. Si cette arrestation a provoqué des remous, il est primordial de comprendre que les circonstances exigent une réaction forte des autorités.
L'interpellation en classe du collégien d'Alfortville est un acte extrême qui a choqué certains, mais soyons clairs : cette mesure est pleinement justifiée. Nous ne parlons pas de simples chamailleries d'enfants, mais d'une menace de mort et d'incitations au suicide.
"On va t'égorger, on va te faire une Hitler" – voici les termes abominablement violents employés par le collégien harceleur. Quand on en arrive à de telles expressions de haine, on comprend mieux pourquoi l'arrestation en pleine salle de classe est non seulement justifiée mais urgente. On ne peut plus se permettre d'attendre qu'un énième drame se produise. Face à l'urgence de la situation et la gravité des accusations, l'action policière en plein cours ne laisse pas de place à l'ambiguïté. L'autorité doit être appliquée à ce stade, et la justice doit suivre son cours.
Rappels importants : La police a eu l'autorisation de la cheffe d'établissement; il n'est pas question de simples disputes entre camarades de classe; il s'agit ici d'un harcèlement qui aurait pu mener à un énième suicide. Trop de jeunes sont morts à cause du harcèlement scolaire !
Une enquête ouverte : enfin un pas vers la justice
L'ouverture de l'enquête est une avancée significative dans un climat où trop de jeunes LGBT+ voient dans le suicide la seule échappatoire à leurs souffrances. Il est grand temps que les autorités agissent, car nous en avons assez de voir des enfants se pendre en raison de l'inaction de ces mêmes autorités.
Les réseaux sociaux : pas des tribunes de haine
Instagram, la plateforme utilisée pour ces menaces, n'est pas une tribune pour répandre la haine. Les réseaux sociaux doivent être des espaces sécurisés pour tous, sans exception. Les lois existent pour protéger chaque individu contre les discriminations et les menaces, et elles doivent être appliquées, en ligne comme hors ligne.
Bien que le collégien soit dans une situation personnelle difficile, cela ne lui donne pas le droit de mettre en péril la vie d'autrui. Les autres victimes silencieuses de ce type d'agression doivent savoir que la justice est désormais de leur côté.
Cette arrestation en classe, aussi choquante soit-elle, est un rappel cruel mais nécessaire aux autres élèves : l'inaction n'est plus une option. Le message est clair. Nous ne pouvons plus nous permettre d'être complaisants face aux actes de haine et de discrimination.
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