Choc ! Arrestation pour transphobie et harcèlement scolaire d'un élève pendant un cours

Une adolescence déjà complexe, rendue insoutenable par le harcèlement

Dans un collège d'Alfortville, Val-de-Marne, la roue de la justice a tourné, et pas en faveur d'un élève accusé de propager l'homophobie et de promouvoir le suicide. Bravo, chapeau ! La victime, une jeune fille en transition de genre, a subi non seulement la difficulté inhérente à son changement d'identité mais aussi l'agressivité sans borne de ses camarades. Le fait marquant ? L'arrestation de l'accusé a eu lieu le même jour qu'une réunion entre les recteurs d'académie et Gabriel Attal, notre ministre de l'Éducation nationale, qui a appelé à un "électrochoc" contre le harcèlement scolaire.

Quand la technologie donne un visage à l'anonymat du harcèlement

Un Instagram bien utilisé peut être autre chose qu'une vitrine narcissique. C'est ce que prouve l'enquête menée par la police, qui a su identifier rapidement le suspect grâce à son pseudonyme. Ainsi, moins de six heures après que le père de la victime a déposé une main courante, le harceleur était appréhendé devant ses pairs. Une interpellation en classe, rien que ça ! On serait presque tenté de demander une standing ovation, non ?

"Nous échangeons avec les autorités concernées pour comprendre dans quelles conditions des policiers ont pu être amenés à intervenir dans un établissement scolaire pour procéder à l'interpellation d'un élève en classe", a déclaré le rectorat de Créteil.

Un contexte douloureux, une action enfin concrète ?

Ce n'est un secret pour personne qu'internet sert souvent d'extension aux couloirs des écoles pour perpétuer le harcèlement. Et dans un contexte où les suicides liés au harcèlement scolaire ne cessent de faire la une – n'oublions pas le récent et tragique cas du jeune Nicolas à Poissy – chaque action rapide et décisive compte. Alors, sommes-nous enfin sur la voie d'un système qui prend au sérieux ces comportements toxiques et discriminatoires ?

Alors que beaucoup appellent à un changement dans le traitement du harcèlement scolaire, cette arrestation rapide est-elle le début d'une ère où la tolérance zéro ne sera pas qu'un slogan ? Espérons que cette affaire, loin d'être un cas isolé, marque le début d'une réelle prise de conscience. Et pour ceux qui trouvent encore le moyen de faire de la discrimination leur passe-temps, disons-le clairement : votre temps est compté.