Leroy Merlin : Deux hommes gays employés par l'enseigne crient à la discrimination suite à l'annonce de leur union

Mise à jour du 20/09/2023 :Trois associations de défense des droits LGBT, Mousse, Stop Homophobie et ADHEOS, ont déposé une plainte contre un magasin Leroy Merlin situé en Essonne. Ce dépôt de plainte vise à mettre en lumière une affaire de discrimination à l'encontre de deux employés du magasin.Ce cas expose une fois de plus les défis auxquels la communauté LGBT doit faire face, même dans des environnements qui devraient, en théorie, être exempts de toute forme de discrimination. Mais rassurons-nous, certaines entreprises semblent avoir des méthodes bien "originales" pour gérer la diversité au travail.

Mise à jour du 14/09/2023 à 10h54 : STOP Homophobie décide de porter plainte, afin d'aider le couple sur le fondement de l’article 225-2 du code pénal.

Ah, l'amour ! C'est cette belle émotion qui rend tout plus rose, sauf quand vous travaillez pour une entreprise qui décide d'agir comme un parent ultra-protecteur des années 50. Selon un récent rapport de la Défenseure des droits, un couple d'hommes gays employé chez Leroy Merlin situé à Sainte-Geneviève-des-Bois dans l'Essonne, aurait vu son quotidien professionnel bouleversé une fois que leur relation a été révélée à leurs supérieurs. Mais bien sûr, l'entreprise conteste ces allégations. Ah, le charme irrésistible du déni corporatif !

Des emplois du temps manipulés

Le rapport révèle que les deux employés, identifiés comme X et Y, ont eu leurs plannings modifiés de façon à ne jamais avoir un jour de repos en commun. Leroy Merlin justifie cela par une règle interne évitant de faire travailler ensemble des personnes en couple ou ayant un lien de parenté, arguant que cela pourrait entraîner un manque de contre-pouvoir.

Le contre-pouvoir, vous dites ? Parce qu'évidemment, un couple amoureux doit constituer une menace pour l'équilibre des forces dans une entreprise de bricolage. On n'est jamais trop prudent, n'est-ce pas ?

"Juste réparation" ou simple déni ?

Les salariés n'ont aucune obligation de préciser la teneur de leur relation (...) et l'employeur ne peut pas non plus prendre en compte la situation de famille d'un salarié pour arrêter des décisions le concernant.

Voilà ce que préconise la Défenseure des droits, Claire Hédon, qui a recommandé à Leroy Merlin de réparer le préjudice subi par les deux employés et de changer ses pratiques discriminatoires. Mais bien sûr, l'entreprise, dans une pirouette dignes des meilleures séries judiciaires, refuse d'admettre toute discrimination. Parce qu'après tout, pourquoi faire simple quand on peut rendre les choses compliquées et injustes ?

La lutte continue !

L'affaire met en lumière la discrimination sourde et silencieuse qui peut se manifester dans le monde professionnel. Elle rappelle que la lutte pour les droits LGBTQ+ ne s'arrête pas à la Pride annuelle, et que des injustices peuvent se produire même dans les endroits les plus inattendus. Ah, le monde professionnel, toujours à la pointe de l'inclusivité... ou pas.

Alors, pendant que Leroy Merlin prend le temps de réfléchir à ses actions, on se rappelle que le combat pour la justice et l'égalité est loin d'être terminé. Et ce genre d'affaires ne fait que souligner l'importance de rester vigilants et combatifs. Le combat continue, et il ne s'arrêtera pas tant que des pratiques comme celles-ci continueront d'exister.