Thérapies de conversion : La ministre Bérangère Couillard saisit le parquet
Publié le 01/09/2023 à 12:05 - Édité le 01/09/2023 à 12:26Ah, la France, pays des droits de l'homme, mais visiblement aussi le terrain de jeu pour ceux qui considèrent l'homosexualité comme une sorte de maladie curable. Malgré l'interdiction de ces thérapies de conversion depuis janvier 2022, l'association évangélique Torrents de Vie continue joyeusement ses petites réunions d'endoctrinement. Une enquête de BFMTV, diffusée récemment, a mis en lumière ces pratiques aussi absurdes qu'illégales.
Quand la ministre passe à l'attaque
Réagissant à cette grotesque violation des droits de l'Homme, Bérangère Couillard, la ministre déléguée en charge de l'égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, a décidé de saisir le procureur de la République. Elle a annoncé cette décision via la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH). Elle déclare sur X (ce qui était autrefois Twitter) :
« Les thérapies de conversion sont interdites depuis 2022 […] Je condamne fermement ces pratiques intolérables »
Couillard s'est également exprimée sur BFMTV, indiquant être potentiellement favorable à la dissolution de Torrents de Vie.
L'aberration psychologique derrière les thérapies de conversion
Et que pense Torrents de Vie de tout ça ? Ah, leurs théories sont aussi pitoyables que leur méconnaissance de la psychologie humaine. On ne le répétera jamais assez : NON L'ORIENTATION SEXUELLE N'EST PAS UN CHOIX.
Selon le journaliste Jean-Loup Adénor, coauteur du livre Dieu est amour, cette association croit dur comme fer que l'homosexualité est une "déviance née d'un traumatisme". Ils appellent donc 27 personnes à "renoncer au feu du désir" et à "restaurer l'identité relationnelle et sexuelle" à travers des prières.
Oui, des prières. Parce que rien ne dit "science" comme une bonne vieille prière pour éradiquer ce que ces gens considèrent comme une maladie.
Le mot de la fin
La secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté, Sonia Backès, a également demandé à la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES) de "sanctionner l'association Torrents de Vie et ses responsables". Parce qu'en fin de compte, la haine et l'intolérance ne peuvent pas être les valeurs que nous transmettons aux générations futures. Cet acte du gouvernement est un pas important dans la lutte contre la discrimination et l'oppression. Il est grand temps que ces pratiques rétrogrades disparaissent pour de bon
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