Selon l'OCDE, les interventions de SOS Homophobie sont efficaces pour l'inclusion des élèves LGBT+
Publié le 19/06/2023 à 15:52 - Édité le 19/06/2023 à 16:01Il faut attirer l'attention sur l'impact des interventions de SOS homophobie dans les écoles pour favoriser l'inclusion des élèves LGBT+. Selon une étude menée par l'OCDE, ces interventions ont prouvé leur efficacité, et je vous explique pourquoi cela est essentiel. En l'espace de deux heures seulement, SOS homophobie a la capacité de faire une différence significative dans la vie des élèves LGBT+. Le rapport de l'OCDE révèle que, au cours des cinq dernières années, une moyenne de 30 000 élèves a profité de ces actions de sensibilisation, qui sont réalisées avec l'approbation du ministère de l'Éducation française.
Le harcèlement envers les élèves LGBTI+ demeure un défi colossal à travers le monde. Plusieurs pays membres de l'OCDE appuient des entités de la société civile qui œuvrent inlassablement pour sensibiliser les élèves à l'importance de l'inclusion des LGBTI+. Ces interventions, généralement sous forme de séances éducatives en classe, s'étendent sur quelques heures.
Éduquer pour démystifier
Au cœur de ces interventions, il y a l'éducation. Les membres de l'association SOS homophobie expliquent aux élèves ce que signifie être LGBT+ et démystifient de nombreux préjugés. Par exemple, ils :
- Clarifient que l'orientation sexuelle et l'identité de genre ne sont pas des choix.
- Insistent sur le fait qu'être LGBT+ n'est pas une maladie.
- Contredisent les stéréotypes courants concernant l'apparence des personnes LGBT+.
Ces précieuses heures semblent transformer les mentalités et ouvrir des horizons.
Des résultats concrets et encourageants
L'étude de l'OCDE, qui s'est déroulée en France entre 2018 et 2022, a recueilli les témoignages de plus de 10 000 élèves âgés de 13 à 18 ans. Elle visait à mesurer l'impact des actions de SOS homophobie dans les écoles.
" La proportion d’élèves ouverts à l’inclusion LGBT+ augmente de plus de 10 % en moyenne (de 44 % à 49 %) ", indique le rapport.
En outre, ces interventions permettent d'ouvrir le dialogue. La part des élèves qui parlent de ces questions avec le personnel scolaire augmente de 14 % à 22 %, soit une augmentation de 60%. Ce progrès est observé indépendamment du milieu social ou culturel des élèves. Les efforts de SOS homophobie contribuent grandement à créer un environnement scolaire plus inclusif et respectueux. Nous devons continuer à soutenir de telles initiatives et à travailler main dans la main pour bâtir une société où chaque individu est valorisé et accepté, quelle que soit son orientation sexuelle ou son identité de genre.
Sources : https://www.sos-homophobie.org/ & https://www.oecd.org/fr/
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