Australie : Vers une abyssale censure LGBTQ+ dans les statistiques officielles ?
Publié le 28/08/2024 à 14:27 - Édité le 28/08/2024 à 14:34Points clés à retenir :
- Le gouvernement australien mené par le Premier ministre Anthony Albanese, a décidé d'éviter les questions liées à l'orientation sexuelle et l'identité de genre pour le recensement 2026.
- Cette décision a provoqué une vague de réactions, suscitant en particulier l'opposition d'Alex Greenwich, défenseur des droits LGBTQ+ et député indépendant de Nouvelle-Galles du Sud.
- L'action de Greenwich pourrait mener à un boycott de grande ampleur de la communauté LGBTQ+ et de leurs familles.
- Des membres du Parti travailliste ont montré leur désapprobation, considérant que cela diverge de l'orientation politique initialement mise en avant pour le recensement.
- James Newbury, interprète du rôle d'égalité pour les Libéraux victoriens, prédit un échec monumental pour le recensement 2026 si un désaccord est maintenu.
- Militant emblématique des droits gay, Rodney Croome a vigoureusement réagi et a suggéré d'exclure Albanese du défilé Mardi Gras de l'année prochaine.
Il a surgi dans l'horizon de l'information, un nuage sombre pour la communauté LGBTQ+ en Australie. Le navire gouvernemental mené par le capitaine Anthony Albanese, Premier ministre australien, a dévoilé une résolution des plus controversée.
Un recensement dépourvu d’inclusivité
Pour le prochain recensement en 2026, les questions se rapportant à l'orientation sexuelle et l'identité de genre sont passées par-dessus bord. Un moyen, selon le second de bord, l'adjoint Richard Marles, d'éviter les vagues tumultueuses d'un « débat clivant ».
Une tempête de réactions entre politiciens et communauté LGBTQ+
Cette orientation de facto crée un vent de révolte. Dressé à la proue du remous, Alex Greenwich, député indépendant de Nouvelle-Galles du Sud et fer de lance de la campagne pour l'égalité du mariage en 2017, fervent défenseur du droit à l'existence dans les statistiques officielles, a fait résonner son cor d'alarme. Si le gouvernement persistait à faire voile en cette direction, un large contre-courant de boycott pourrait se dessiner dans les rangs de la communauté LGBTQ+ et leurs familles.
Certains politiciens du Parti travailliste, affalés dans l'abattement et en désaccord, estiment que cette feuille de route s'écarte de leur compas politique initial. Ce dernier esquissait à l'horizon l'ajout de questions sur la sexualité et le genre, soutenues par une partie des marins gouvernementaux avant que le cap ne soit radicalement modifié.
Possibles conséquences de ce rif : James Newbury, interprète du rôle d'égalité pour les Libéraux victoriens, entrevoit déjà un naufrage possible du recensement 2026. Un boycott sans précédent se dessine, menaçant l'authenticité de la carte statistique nationale.
Rodney Croome, figure de proue de la lutte gay, s'est emporté contre Albanese, proposant de le retirer des invités du défilé Mardi Gras de l'année prochaine, malgré son défilé armé de fierté en 2023.
Une réalité glaçante se dessine donc à mesure que progressent les négociations autour du recensement 2026 : le cap du gouvernement australien sous Albanese oscille entre éviter une mer agitée de débats publics et l'appel SOS lancé par la communauté LGBTQ+.
Naviguant sur ces eaux troubles, votre boussole nous guide : quid du recensement australien 2026 ? Les travaillistes sont-ils dans le brouillard ? Vos repères dans cette tourmente ✍️ #Recensement2026 #LGBTQ+
Source : smh.com.au
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