Paris 2024 : Attaque en ligne contre les drag-queens de la 'Pride House'
Publié le 07/08/2024 à 10:26 - Édité le 07/08/2024 à 10:34Points clés à retenir :
- Les drag-queens de la "Pride House" de la cérémonie d'ouverture de Paris 2024 ont été visées par une attaque en ligne.
- La "Pride House", un lieu chaleureux et inclusif pour les supporters et athlètes de la communauté LGBTQIA+, a été introduit lors des jeux de Vancouver en 2010.
- Rikiki et Gigi Von-dredee, membres de la Maison Chéri.e, se sont distinguées lors de la programmation festive de cette soirée.
- En dépit du glamour et des performances artistiques puissantes, ces femmes ont aussi dû faire face à des moments douloureux et de haine.
- Malgré les attaques, les acteurs resilient comme Rikiki continuent à militer pour la communauté LGBTQIA+ en exposant courageusement leur art du drag devant des millions de personnes.
Animen la soirée, mais tourmentées par l'intolérance
En ce jour phare de Paris 2024, les drag-queens de la « Pride House » se trouvent frappées par une attaque inattendue en ligne, visant plusieurs participants marquants de la cérémonie d'ouverture.
L'espace éphémère accueillant un flot continu de visiteurs englobe une guinguette inclusive aux portes du Rosa Bonheur, logée dans une péniche au pied du pont Alexandre III. Ayant vu le jour pendant les Jeux olympiques pour les « supporters, les athlètes de la communauté LGBTQIA+ », ainsi que leur cercle d'appui, cette maison de notre fierté diverse s'approprie un concept introduit durant les jeux de Vancouver, en 2010.
Le festin surpassé par le malaise
Le caractère inclusif de ce lieu emblématique, se situe à la fois dans son accueil chaleureux de visiteurs, que ce soient des Français ou des étrangers en quête de dépaysement et plus encore des membres émérites de la communauté LGBT+. Rikiki et Gigi Von-dredee, deux drag-queens affiliées des Maison Chéri.e, figurent parmi les invités phares de la programmation festive orchestrée par Emma Enjalbert, la directrice artistique du lieu.
Ces femmes aux allures teintées de glamour se servent de leurs poses, leurs transformations éblouissantes où elles s'accordent le droit de choisir leur féminité sur la scène, que ce soit avec des selfies ou des performances artistiques avant même de disposer d’une simple seconde pour profiter tranquillement d’une pizza.
Cependant, la cérémonie d'ouverture orchestrée par Thomas Jolly a suscité une controverse notable. Un des points saillants de la cérémonie, baptisé "Festivité", soulignant l'univers queer et très particulièrement les drag-queens, s'est vu confronté à une marée de haine plutôt inattendue. Rikiki avoue que même si l'art du drag a donné une impulsion à son assurance en lui permettant d'affirmer sa fluidité de genre, il a été difficile d’en faire de même avec ses proches.
Portant le pseudonyme Rikiki, cet acteur du collectif Maison Chéri.e affirme que pour lui, cette représentation était tout simplement partie intégrante d'un spectacle, se présentant comme une facette de la France contemporaine, qui plus est sous le regard de 1,5 milliard de téléspectateurs mondiaux.
Dans une lutte passionnée pour le changement, ces acteurs résilients poursuivent malgré tout leur mission, réaffirmant leur aplomb face à ces innombrables vagues de haine.
Qu'en pensez-vous, chers lecteurs? Pourrait-on envisager un jour où l'art et l'amour subliment la haine et l'intolérance? Où la différence pourrait être célébrée plutôt que stigmatisée? Nous aimerions lire vos réflexions, partager vos souhaits et même vos craintes. N'hésitez pas à alimenter le débat dans nos commentaires! 🌈💬
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