Football et Homosexualité : Les révélations édifiantes de l'enquête 2024 de Foot Ensemble
Publié le 27/06/2024 à 15:51 - Édité le 27/06/2024 à 15:55Points clés à retenir :
- L'association "Foot Ensemble" a mené une enquête révélatrice en 2024 sur l'homophobie parmi les apprentis footballeurs dans les clubs de formation de Ligue 1 et 2.
- 1 304 jeunes joueurs ont partagé leurs points de vue via 46 centres de formation et 35 questions.
- Près de 39 % des personnes interrogées se disent mal à l'aise face à l'homosexualité.
- Le racisme et le sexisme sont également présents, malgré un fort taux d'acceptation (71 %) de la possibilité d'avoir une femme comme entraîneur.
- 89,6 % reconnaissent l'existence de joueurs homosexuels, mais 88 % reconnaissent la difficulté à parler de l'homosexualité en milieu sportif.
- Les préjugés et les menaces de coéquipiers, adversaires et supporters rendent la divulgation de l'orientation sexuelle difficile. 45 % reparlent de désagrément lors du partage de moments de vestiaire avec un coéquipier homosexuel.
- La religion joue un rôle sur la manière dont les individus envisagent l'homosexualité, avec 50 % qui se disent influencés par leur religion dans leur pratique du sport et 43 % qui estiment que l'interprétation des religions pose problème à l'homosexualité.
- Néanmoins, il existe une lueur d'espoir : 60 % des joueurs considèrent les chants homophobes des stades comme répugnants et l'organisation anticipent une sensibilisation de 90 % des centres de formation d'ici à la fin 2025.
Préparez votre café et installez-vous confortablement, car semble-t-il, il y a encore des matches à jouer hors du terrain en matière d'acceptation et d'inclusion dans le monde du foot. Foot Ensemble, une association rigoureuse qui poursuit obstinément le demi de mêlée de l'égalité et de la non-discrimination, a révélé les résultats de son enquête 2024 sur l'homophobie dans les clubs de formation de Ligue 1 et 2.
Sur un total de 46 centres de formation répondant à 35 questions conceptuelles, 1 304 jeunes joueurs ont partagé leurs points de vue, déconstruisant certaines croyances tout en renforçant malheureusement d'autres. C'est une duplexité qui fait grincer, signe que le débat n'est pas encore clos.
Lever le voile sur l'homophobie parmi les apprentis footballeurs
L'enquête, qui sert de thermomètre à la tolérance, révèle qu'environ 39 % des répondants admettent une gêne face à l'homosexualité, un pourcentage que certains pourraient qualifier d'inquiétant. Les raisons évoquées dans les réponses ont tout le spectre, depuis un sens déplacé du dégoût jusqu'à la vision biaisée que "l'homosexualité n'est pas normale".
L'homophobie n'est cependant pas la seule discrimination à l'ordre du jour, le racisme et le sexisme sont également cités comme des problèmes persistants. Les jeunes sont cependant ouverts à l'idée d'une femme à la tête de leur entraînement, près de 71 % ne voyant aucun inconvénient à ce changement de cap.
Toujours au plus près de la réalité sur le terrain, l'approche inclusive de Foot Ensemble n'a pas hésité à briser le verrou de la refoulée réalité des joueurs homosexuels dans le monde du foot. Un intense 89,6 % de répondants adhèrent à l'existence de joueurs homosexuels, tandis qu'un convaincant 88 % confessent le défi de parler de son homosexualité en milieu footballistique.
Des marges incontestablement larges qui méritent plus que quelques accolades de "courage" ou de "difficulté" en guise de réaction. En effet, les réponses soulignent une tendance déchirante où les préjugés et les menaces émanant des coéquipiers, des adversaires et des supporters créent un environnement peu propice à la divulgation de son orientation sexuelle.
L'acceptation ou le rejet ne semblent pas avoir de poids équitable parmi cette communauté fermée. 45 % des répondants admettent une gêne à partager des moments de vestiaire avec un coéquipier homosexuel, mettant au jour la cassure entre l'identité personnelle et l'identité sportive.
Toujours sur ce croisement critique, la moitié des interrogés voient la religion avoir un certain rôle sur leur pratique sportive. Une interférence qui pourrait potentiellement émaner de leur traitement différencié de l'homosexualité, illustrée par les 43 % qui estiment que l'interprétation des religions pose problème à l'homosexualité.
Une lumière d'espoir : jeunesse et évolution
Les terres sacrées des stades ne sont pas en reste de lutte, où trois joueurs sur cinq considèrent comme répugnants les chants homophobes résonnant dans les stades, voyant en cela le football dépeint sous une image dégradée et non inclusive.
N'est-ce pas rassurant de penser que la prochaine génération de footballeurs envisagerait une issue plus inclusive et plus humaine avec la sensibilisation? Foot Ensemble signale que d'ici fin 2025, 90 % des centres de formation seraient sensibilisés contre l'homophobie. Cette audacieuse prédiction signalerait-elle de meilleurs temps à venir ?
Alors, chers lecteurs, la question se pose : quelle est votre position sur ces révélations ? Comment envisagez-vous que le football devienne plus accueillant et respectueux de tous les joueurs, quelles que soient position leur orientation sexuelle ou leur genre ? Mais surtout, quels changements vous paraissent nécessaires ? 💭🌈⚽️
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