Marche lesbienne Paris 4 mai 2024 : Luttes et expressions de la communauté LGBT+
Publié le 04/05/2024 à 12:45 - Édité le 04/05/2024 à 14:13Points clés à retenir :
- La Marche lesbienne se tiendra le 4 mai à Paris, passant de Châtelet à République.
- La marche est organisée par plusieurs collectifs et associations : Les Inverti.e.s, Queer Education, les Féministes Révolutionnaires, et Diivines LGBTQIA+.
- L'association Diivines LGBTQIA+, rassemblant des membres de la communauté LGBT+ afro-caribéenne, est très investie dans cette marche. Elle a pour but sensibiliser au sujet des luttes spécifiques des lesbiennes noires.
- Pierrette Pyram, membre actif de Diivines LGBTQIA+, revendique la nécessité de créer des centres LGBT+ en outre-mer, comme à Mayotte, Guyane et Guadeloupe, pour un meilleur bien-être et sécurité.
- Un incident a été rappelé, celui de l'incendie d'un centre LGBT+ à la Réunion. En Martinique, le Kap Caraïbe représente actuellement le centre LGBT+ de référence.
- La "patrimonialisation de l'homophobie" est une question soulevée par Pierrette Pyram qui cite en exemple une école en Guadeloupe portant le nom d'un chanteur homophobe.
- Un centre LGBT+ afro-caribéen à Paris représente l'objectif final de Pierrette Pyram. Ce serait un lieu de respect de l'identité historique et sociale des membres de cette communauté.
Marche lesbienne, rendez-vous le 4 mai à Paris
Ce samedi 4 mai, Paris vibrera au rythme de la Marche lesbienne. De Châtelet à République, les rues vibronteront sur une autre cadence, celle de la lutte contre les discriminations, l'anti-transphobie et l'émergence de la xénophobie.
Diivines LGBTQIA+, entre expression de l'identité afro-caribéenne et luttes du quotidien
Parmi les rangs des organisateurs, la présence de l'association Diivines LGBTQIA+ est notable. Cette association, qui rassemble des membres de la communauté LGBT+ afro-caribéenne, met un point d'honneur à sensibiliser sur les luttes spécifiques des lesbiennes noires contre les discriminations.
Dans leur sillage, des questions telles que l'accès à l'eau potable et l'impact des pesticides dans les Caraïbes sont aussi mises en avant, soulignant leur engagement pour le développement durable. Pierrette Pyram, une voix active au sein de Diivines LGBTQIA+, intime la nécessité de créer des centres LGBT+ en outre-mer, notamment à Mayotte, Guyane et Guadeloupe.
Répondant clairement aux attentes de la communauté, ces centres seraient gages de bien-être et de sécurité. Elle rappelle au passage l’incident survenu à la Réunion, où un centre LGBT+ a été incendié plus tôt cette année. La Martinique n'est pas en reste, avec le Kap Caraïbe, qui est à l'heure actuelle le centre LGBT+ de référence.
La militante évoque également un sujet délicat, la “patrimonialisation de l'homophobie”, où des noms de lieux ou d'institutions résonnent d'une homophobie latente. Elle cite ici en exemple une école primaire en Guadeloupe, laquellle porte le nom d'un chanteur connu pour ses textes homophobes.
En guise d'objectif final, Pierrette imagine un centre LGBT+ afro-caribéen à Paris. Un lieu d'accueil et de respect de l'identité historique et sociale des membres de cette communauté. Toute une histoire à écrire qui se trame dès aujourd'hui, et qui commence en marchant fièrement dans les rues de la Ville Lumière.
Et vous, que pensez-vous de la nécessité d'un centre LGBT+ afro-caribéen à Paris ? Cette idée vous semble-t-elle inspirante ? 💭🌈
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