Transphobie : La campagne d'affichage 'Transmania' qui fait trembler JCDecaux
Publié le 18/04/2024 à 09:12 - Édité le 18/04/2024 à 09:20Points clés à retenir :
- Des affiches controversées tentant de promouvoir l'ouvrage Transmania de Dora Moutot et Marguerite Stern ont été retirées à Paris.
- L'entreprise publicitaire JCDecaux est à l'origine de ces affichages.
- Le contenu de ces affiches a été perçu comme transphobe par la mairie de Paris et des membres de la communauté LGBT.
- Emmanuel Grégoire, adjoint à la maire de Paris, a demandé le retrait immédiat de ces affiches.
- JCDecaux a retiré les affiches, jugées contraires à sa charte de déontologie, et a présenté des excuses.
- Dora Moutot, co-autrice de Transmania, voit dans cette décision une entrave à la liberté d'expression.
Paris dit non à la publicité transphobe : des affiches polémiques retirées
Un vent de protestation a soufflé dans la capitale après la diffusion d'affiches tentant de promouvoir l'ouvrage Transmania des écrivaines Dora Moutot et Marguerite Stern. Ces deux écrivaines féministes sont connues pour leurs positions anti-transgenre et leur obsession sur la transidentité.
Ces affiches, orchestrées par le géant publicitaire JCDecaux, ont été retirées face à la controverse suscitée par leur contenu perçu comme transphobe.
Une réaction vigoureuse de la Mairie de Paris
L'adjoint à la maire de Paris, Emmanuel Grégoire, s'est rapidement élevé contre cette campagne d'affichage. Fidèle à son engagement en faveur des droits de la communauté transgenre, Grégoire a rappelé que la transphobie est un délit en France et a demandé sans délai le retrait de ces affiches offensantes par JCDecaux.
Le message de Moutot et Stern, accusé d'être transphobe, a été jugé en contradiction avec les principes d'égalité et de respect prônés par JCDecaux dans sa charte de déontologie. Face à l'ampleur de la polémique, l'entreprise a choisi d'éliminer ces affiches et a présenté ses excuses à toute personne qui aurait pu être blessée par cette campagne.
Polémique autour de la liberté d'expression
Dora Moutot, co-autrice de Transmania, a exprimé son désaccord avec cette décision, la considérant comme une capitulation face aux pressions de la mairie. Pour Moutot, il s'agit d'un empêchement de la discussion publique.
Ce différend souligne l'importance croissante du respect de toutes les identités et de l'éradication de toute forme de haine et de préjugés dans nos espaces publics. C'est une lutte de tous les jours, mais chaque avancée, même minime, est une victoire dans notre quête d'un monde plus inclusif et respectueux.
Et vous, mes chers lecteurs, comible verrriez-vous ce débat ? L'affichage de ces messages vous offusque-t-il ou le considérez-vous comme une forme d'expression non limitée ? 🏳️🌈✨
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