Condamnation des jeunes ayant brûlé des drapeaux LGBT à Fribourg
Publié le 04/01/2024 à 19:20 - Édité le 04/01/2024 à 19:28Une affaire judiciaire concernant une attaque flagrante contre la communauté LGBT a secoué la ville de Fribourg récemment. Une troupe de cinq individus, âgés de 17 à 18 ans, a été sanctionnée pour avoir dérobé et incendié des drapeaux arc-en-ciel en mai dernier. Ces derniers étant le symbole international de la lutte pour les droits des femmes lesbiennes, des hommes gays, des personnes bisexuelles et transgenres.
Reconnus coupables de plusieurs délits
Le verdict a été rendu suite à une ordonnance pénale et dévoilé par le quotidien La Liberté. Les jeunes délinquants ont été accusés de vol et de complicité de vol, de discrimination basée sur l'orientation sexuelle et de dommages à la propriété. Cet acte de désobéissance civile a entraîné des jours-amendes avec sursis pour les jeunes majeurs du groupe, des amendes fermes et des frais de justice.
Celui qui a le plus souffert de la sanction est celui qui était à la tête de cette mission dîte « anti-LGBT ». Il a reçu une peine de 90 jours-amende à un tarif de 70 francs suisse, avec sursis pendant deux ans, ainsi qu'une amende ferme de 1000 francs suisse. Suite à cela, il a demandé à changer sa peine en travail d'intérêt général (TIG).
L'incident : Des détails inquiétants
Le mineur, autre membre du groupe, a été condamné à une prestation personnelle, similaire à des travaux d'intérêts généraux. L'ordre judiciaire est encore en cours pour les deux autres coupables âgés de 17 ans. En septembre dernier, sept suspects avaient été identifiés par la police cantonale. Ils étaient tous résidents locaux et étaient accusés du vol et de la destruction de drapeaux LGBT.
Ces drapeaux arc-en-ciel avaient été hissés le 17 mai par la Ville de Fribourg, pour marquer la journée internationale de lutte contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie. Leur but était de promouvoir l'intégration et la diversité.
Le groupe avait volé quatre de ces drapeaux du site de la place Georges-Python et en avait brûlé certains. Ils avaient ensuite fièrement revendiqué leurs actes sur les réseaux sociaux. La police a indiqué que les coupables auraient agi sous l'effet de l'alcool et/ou sous l'influence du groupe.
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