Justice biaisée ? Un couple lesbien agressé, l'agresseur évite la prison !

Un incident troublant s'est produit à Patchogue's Mascot Dock (États-Unis), où un homme a avoué avoir brutalement agressé un couple de deux femmes lesbiennes. Malgré ses aveux, la justice semble avoir failli à son devoir.

Les faits dérangeants

Le 19 octobre dernier, Thomas Gair, 68 ans, originaire de Holbrook, a plaidé coupable d'agression devant le tribunal du comté de Suffolk. Il s'agit d'un événement qui a choqué la communauté lorsqu'il a attaqué un couple de femmes le jour de la fête des mères en 2023. Ces femmes, profitant d'une soirée paisible pour regarder le coucher du soleil, ont été prises à partie par Gair et un autre homme, Joseph Kress, 40 ans. Les deux hommes ont commencé à proférer des commentaires discriminatoires en raison de l'orientation sexuelle des femmes.

Escalade de la violence

Les provocations verbales ne se sont pas arrêtées là. Kress a commis des actes de vandalisme en urinant sur le véhicule des femmes, lançant des canettes de bière et jetant les affaires personnelles des femmes dans l'eau. Pendant ce temps, Gair a commis des actes de violence physique, frappant les deux femmes. La situation a pris une tournure encore plus sombre lorsque Kress a tenté de jeter l'une des femmes à l'eau, menaçant de la noyer. Alors que la femme luttait pour sa vie, Gair continuait à la frapper. L'agression n'a pris fin que grâce à l'intervention d'un bon samaritain.

Conséquences et réactions

Les deux victimes ont subi des contusions et l'une d'elles a été gravement blessée à l'ongle, provoquant une douleur intense. Kress a tenté de fuir, mais a été arrêté peu après grâce aux témoins présents. Il est actuellement accusé de plusieurs crimes, dont l'agression motivée par la haine. En revanche, malgré la gravité des actes de Gair, le juge du comté de Suffolk, Steven Pilewski, a décidé de ne lui infliger qu'une peine de probation, suscitant l'indignation de nombreux défenseurs des droits LGBT+.

Le procureur du comté de Suffolk, Raymond Tierney, a déclaré : "Ce genre d'attitude est inacceptable" et a assuré que son bureau utiliserait toutes les ressources nécessaires pour que justice soit faite.

Le verdict a soulevé des questions sur l'équité du système judiciaire, notamment lorsqu'il s'agit de crimes de haine à l'encontre de la communauté LGBT+. La décision du juge de ne pas emprisonner Gair malgré la gravité de son crime montre à quel point il est essentiel de continuer à sensibiliser et à lutter pour les droits et la sécurité des personnes LGBT+.