8 idées reçues sur la bisexualité
Publié le 16/05/2023 à 12:43 - Édité le 16/05/2023 à 14:03Vous pensez tout savoir sur la bisexualité ? Vraiment ? Allons, permettez-nous de douter. Voici donc une liste non exhaustive de huit stéréotypes tenaces, accompagnée d'une petite dose de sarcasme pour rendre le tout un peu plus savoureux.
1. Les bisexuels sont des indécis
Exemple concret : Imaginons que vous aimez à la fois le chocolat noir et le chocolat au lait. Cela signifie-t-il que vous êtes indécis ? Absolument pas ! Il en va de même pour la bisexualité.
2. La bisexualité est une phase
Statistique : Selon une étude menée par l'Université de Chicago, environ 80% des personnes bisexuelles sont toujours bisexuelles après une décennie. Alors oui, une "phase" plutôt longue, n'est-ce pas ?
Années | Toujours bisexuel (%) |
---|---|
1 | 95 |
5 | 88 |
10 | 80 |
3. Les bisexuels sont polygames
Exemple concret : Si vous aimez à la fois le tennis et le football, cela signifie-t-il que vous devez jouer aux deux en même temps ? Bien sûr que non ! De même, être bisexuel ne signifie pas que vous ne pouvez pas être monogame.
4. Un bisexuel est un gay refoulé
Statistique : Une étude menée par l'Université d'Indiana a révélé que 92% des hommes et femmes bisexuelles ne se considèrent pas comme "à moitié gay". Ils sont entièrement bisexuels.
Des recherches menées par l'Institut Kinsey ont montré que la sexualité humaine est un spectre, pas une série de boîtes distinctes. Les gens peuvent se situer n'importe où sur ce spectre. Ainsi, la bisexualité n'est pas une étape vers l'homosexualité, mais une orientation valide et autonome.
5. Les bisexuels sont attirés de manière égale par les hommes et les femmes
La bisexualité n'est pas une équation mathématique. Certaines personnes bisexuelles peuvent avoir une préférence plus marquée pour un sexe par rapport à l'autre, et cette préférence peut même fluctuer avec le temps.
6. Les bisexuels ne peuvent pas choisir un camp
En fait, une étude publiée dans le Journal of Sex Research en 2016 a révélé que 92% des personnes bisexuelles dans une relation monogame étaient satisfaites et engagées dans leur relation. Par conséquent, choisir "un camp" n'est pas un problème pour les bisexuels.
7. Les bisexuels sont infidèles
Une étude de l'Université de Notre Dame de 2014 a révélé que l'infidélité est liée à des facteurs individuels et relationnels, pas à l'orientation sexuelle. Les bisexuels ne sont pas plus susceptibles d'être infidèles que les personnes d'autres orientations sexuelles.
8. Les bisexuels sont en minorité
En réalité, une étude du Pew Research Center de 2013 a révélé que les bisexuels constituent la plus grande proportion de la communauté LGBT aux États-Unis, représentant environ 40% de la population LGBT.
Recevez nos articles, nos actualités et nos dossiers toutes les semaines. Restez éveillés ! 🏳️🌈