Everybody's Perfect, le festival de cinéma Queer revient pour une onzième édition

Points clés à retenir :

• Le festival de cinéma Queer "Everybody's Perfect" revient pour une onzième édition du 4 au 13 octobre.
• Le festival propose une programmation riche autour des thèmes LGBT+ avec des films inédits, des dialogues, des expositions, des performances et des festivités.
• Un regard sur le cinéma gay français des années 70 est offert par le documentaire de Hervé Joseph Lebrun, Mondo homo.
• Certains chefs d'oeuvres du cinéma gay français des années 70 comme Équation à un inconnu, New York City Inferno et Le beau mec seront revus après avoir été restaurés.
• Le cinéma contemporain sur la thématique LGBT+ est aussi mis en avant avec des films tels que Pas de vagues, Langue étrangère, Trois kilomètres jusqu'à la fin du monde, Love Lies Bleeding et Rossosperanza.

Du 4 au 13 octobre, un amalgame d'expériences, d'émotions et de découvertes garanti avec le retour de "Everybody's Perfect". Fêtant son onzième anniversaire, ce Festival de cinéma Queer sort du lot par une riche programmation autour des questions LGBT+. Lors de cette dynamique semaine, le public peut se régaler d'une pléiade de films inédits, de dialogues engagés, d'expositions artistiques, de performances captivantes et de festivités endiablées.

Du concret au fantasme : une plongée magistrale dans le cinéma gay français des années 70

Parmi ces rendez-vous culturels incontournables, un regard rétrospectif promet de ravir les cinéphiles. Le cinéma gay français des années 70, terreau fertile et audacieux de l'époque, sera mis à l'honneur. Hervé Joseph Lebrun, réalisateur émérite, présentera son péplum documentaire "Mondo homo: enquête sur le cinéma pornographique homosexuel français des années 70". Ce film investigateur explore un sous-genre souvent laissé dans l'ombre. Malgré des archives rares ou perdues, des chefs-d'œuvre de l'époque ont tout de même repris vie à travers leur restauration. Éclairez votre regard sur "Équation à un inconnu" de Dietrich de Velsa, "New York City Inferno" de Jacques Scandelari, et "Le beau mec" de Wallace Potts.

Contemporanéité filmique au service de la thématique LGBT+

Le rythme s'accélère et le big bang du cinéma contemporain inonde notre écran. "Pas de vagues" de Teddy Lussi-Modeste, avec François Civil, pose le dilemme de la révélation de son homosexualité face à des accusations de harcèlement. "Langue étrangère" de Claire Burger met en scène une adolescente jouant d'identités pour attirer une autre jeune fille durant un échange linguistique.

L'exploration de l'homophobie s'engage par le biais du lauréat de la Queer Palm à Cannes, "Trois kilomètres jusqu'à la fin du monde" d'Emanuel Pârvu. La romance lesbienne "Love Lies Bleeding" de Rose Glass s'offre comme une perle à redécouvrir. "Rossosperanza" de Annarita Zambrano, présenté fièrement au festival de Locarno, tend un miroir sur des jeunes issus de familles acceptantes, naïvement casés dans une villa en vue d'une "réintégration hétéronormée".

Le podium de l'"Everybody's Perfect" offre ainsi un panorama cinématographique queer fragmenté en une mosaïque de thématiques LGBT+ sous les projecteurs. Allant de l'historique à la contemporanéité, ces œuvres interagissent autour de la diversité, créant une passerelle précieuse entre passé, présent et futur de la communauté.

Un rendez-vous pour les cinéphiles, tout comme les novices, pour une parenthèse culturelle à dimension internationale, une suite d'immersions plurielles, il s'agit rien de moins que votre ticket d'entrée vers la diversité et la pluralité sous toutes leurs splendeurs. Rien de mieux pour faire swinguer la diversité!

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