Nouveaux mensonges de Trump sur les opérations de changement de genre dans les écoles américaines

Points clés à retenir :

• Trump propage une déclaration trompeuse sur des opérations de changement de sexe en milieu scolaire.
• Professionnels de santé démentent ces allégations et affirment la prévalence du consentement parental pour tout acte médical.
• Des spécialistes soulignent l'impossibilité administrative et éthique d'effectuer des interventions de ce type dans une école.
• Souci alarmant de fausses informations qui intensifient les enjeux autour des droits de la communauté transgenre aux États-Unis.

Lancé sur la route des campagnes pour un deuxième mandat à la Maison-Blanche, l'ancien président américain, Donald Trump, enflamme une fois de plus la scène politique en partageant publiquement une affirmation trompeuse concernant la santé des jeunes transgenres. Il a affirmé lors d'une rencontre avec l'organisation perchée sur la droite, Moms for Liberty, que des élèves se soumettent à une chirurgie de réassignation sexuelle durant leur journée scolaire.

"Songez-y une seconde, votre progéniture s'engage dans sa journée éducative, suit son emploi du temps et rentre dans votre demeure après quelques jours, implanté... une intervention chirurgicale orchestrée par l'établissement scolaire", a déclaré énigmatiquement Trump.

Entre fiction et réalité: la réaction de la communauté médicale

En bonne et due forme, divers professionnels de santé n'ont pas tardé à s'insurger face à de telles déclarations. Le Dr Meredithe McNamara, notable et expert en pédiatrie, rappelle que les écoles ne sont pas l'endroit où se déroule toute forme de chirurgie, encore moins lourdement significative comme le sont les opérations de changement d'identité sexuelle. "La juridiction dévolue aux parents de statuer sur les aspects de santé de leurs gamins reste vigoureuse, particulièrement lorsqu'il est question de décider de soins liés à la réorientation de genre," a affirmé le docteur.

Par ailleurs, la professionnelle en charge des infirmières en milieu éducatif, Kate King, a mis en évidence le fait qu'autoriser l'administration de produits pharmaceutiques à un élève, même ceux disponibles sans prescription, requiert l'accord des parents ainsi qu'un avis médical positif.

Le Dr Laura Taylor, à la tête du programme californien pour les soins genre-affirmatifs, a martelé que tout acte de ce type requiert, pour les patients n'ayant pas atteint la majorité légale, l'aval explicite de leurs parents ou tuteurs légaux. Ces décisions sont généralement prises après une étude sociale poussée et clinique provenant d'un groupe multidisciplinaire.

Face à ces dénonciations médicales, la diffusion alarmante de ces fausses informations par Trump a contribué à accroître les enjeux autour du bien-être et des droits de la communauté transgenre aux États-Unis, particulièrement dans des états à prédominance républicaine.

Face à cette vague d'intox propagée par Trump, que pensez-vous de la focalisation sur nos précieuses jeunes vies trans ?