Valentina Petrillo, sprinteuse trans, victime de transphobie aux Jeux Paralympiques 2024

Points clés à retenir :

• Valentina Petrillo est une athlète transgenre originaire d'Italie.
• Elle est qualifiée pour les Jeux Paralympiques 2024 à Paris et c’est la première personne trans à y concourir.
• Petrillo participe dans la catégorie T12, dédiée aux athlètes ayant une déficience visuelle.
• Toutefois, sa présence a provoqué une vague de controverse et de cyberharcèlement.
• Les détracteurs soutiennent qu'elle dispose d'un "avantage déloyal" dû à sa transition post-carrière d'homme.
• Malgré les critiques, Petrillo reste intrépide et a pu compter sur le soutien de son club sportif ASD Omero Bergamo dans son combat pour la non-discrimination.

L'exceptionnelle parcours de Valentina

La lumière est braquée sur Valentina Petrillo, la sportive transgenre originaire d'Italie, qualifiée pour les Jeux Paralympiques 2024 à Paris. Ce n'est pas un hasard si l'attention se porte sur elle, cette athlète de 51 ans écrit l'histoire en étant la première personne trans à concourir dans ces jeux. 

Arborant deux médailles de bronze acquises lors des championnats du monde en 2023, Petrillo s'apprête à concourir aux épreuves du 400 mètres, catégorie T12, une dénomination pour les athlètes ayant une déficience visuelle.

Controverses et harcèlement sur la toile

Malheureusement, les exploits de Petrillo sont quelque peu occultés par une vague de cyberharcèlement et de dénigrements. Les arguments : ceux qui la ciblent estiment qu'en tant que transgenre, elle dispose d'un avantage déloyal face aux femmes qui ne sont pas transgenres (toujours la même rengaine...), affirmant que sa transition post-carrière en tant qu'homme la place à un avantage injuste. 

Parmi ceux qui ont alimenté cette controverse, l'auteure J.K. Rowling, entre autres, connue pour ses points de vue tendancieux envers la communauté trans et l'ancienne coureuse de marathon Mara Yamauchi.

Face à ces critiques, Petrillo reste toutefois intrépide. Au travers d'interviews accordées à l'AFP, le média connu, l'athlète nous fait partager qu'elle s'était préparée à de telles réactions, mais déclare qu'elle ne sera jamais submergée par ces commentaires transphobes.

Elle peut également compter sur le soutien de son club sportif, le réputé ASD Omero Bergamo. Ce dernier s'engage pour la non-discrimination à son égard, apportant un vent de répit et d'encouragement à l'inattaquable sportive, Valentina Petrillo.