Beyoncé dit stop à Trump sur l'usage non autorisé de sa chanson 'Freedom
Publié le 22/08/2024 à 16:53 - Édité le 22/08/2024 à 16:56Points clés à retenir :
- Beyoncé a lancé un "cessez-et-désiste" contre l'ancien président Trump pour l'usage sans permission de sa chanson "Freedom".
- L'équipe de Trump avait intégré un clip du morceau à une vidéo de campagne, qui a été retirée suite à la protestation du label de l'artiste.
- "Freedom", qui avait déjà servi de bande-son aux événements publics de Kamala Harris, contient un hommage vibrant aux femmes noires et dénonce les brutalités policières.
- D'autres artistes, dont les Rolling Stones et Adele, ont également contesté l'utilisation de leurs œuvres par Trump.
- La chanson de Beyoncé "Energy" exprime son désaccord avec l'ancien président, rappelant sa position de 45e président des États-Unis.
Dans une récente mise au point, Beyoncé a fait bouger les choses en lançant son "cessez-et-désiste" en direction de Donald Trump. La raison ? L'usage sans permission de la racée et poignante chanson de l'artiste, "Freedom".
Une utilisation indésirable sur la piste de campagne
Justement, l'équipe de campagne de Trump avait misé sur un clip de 13 secondes de ce morceau puissant, repêché de l'album Lemonade, de Beyoncé. Le tout était intégré à une vidéo mettant en relief la descente de l'avion de Trump au Michigan. Importante à noter, cette vidéo avait été diffusée pour la première fois le 20 août 2024 par Steven Cheung, l'un des porte-parole de la campagne de Trump.
Après un mouvement de protestation du label de la diva, la vidéo a rapidement été retirée. Une immobilisation impérative venait d'être donnée.
"Freedom" au cœur de la politiques
Parlons justement de ce généreux morceau, "Freedom". Il avait déjà, avec le consentement de l'artiste, habillé les ambiances des évènements publics de Kamala Harris lors de son premier galop d'essai comme possible candidate démocrate à la présidence.
Au cœur de cette pièce audacieuse, Beyoncé crée un hommage vibrant aux femmes noires. Le tout est accentué par un clip riche de l'image des mères de Trayvon Martin, Michael Brown et Eric Garner, des jeunes hommes Afro-Américains victimes de brutalités policières.
Clairement, Beyoncé n'est pas la seule à lever l'étendard contre l'usage de ses œuvres par Trump. Adele, les Rolling Stones et même la famille d'Isaac Hayes ont exprimé des doléances similaires contre l'ancien président.
Parlant de politique, le rendez-vous exceptionnel qu'est la Convention nationale démocrate, clôturée le 22 août 2024, a accueilli des invités prestigieux comme Oprah, l'acteur Billy Porter, et même l'ancienne attachée de presse de Trump, Stephanie Grisham. Les invectives contre le Parti républicain furent à l'ordre du jour.
Enfin, dans ses vers, Beyoncé a su tracer les contours de son désaccord avec l'ex-président. Sa chanson "Energy", extraite de l'album Renaissance, porte en elle le souvenir de l'élection de Trump : "Votin’ out 45, don’t get outta line...", rappelant l'ancienne position de ce dernier comme 45e président des États-Unis.
Alors mes chères lectrices et lecteurs, comment percevez-vous cette prise de position de Beyoncé contre Trump ? Autorise-t-on à la politique de courtiser l'art sans le consentement des artistes ? On attend vos avis avec impatience !💡💭🎶
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