Rennes : Un bar lesbien « La Part des Anges » vandalisé par des transactivistes

• "La Part des Anges", un bar féministe et lesbien à Rennes, a été fermé à la suite de menaces et d'actes de vandalisme perpétrés par des militants transactivistes.
• La gérante du bar, Orane Guéneau, a été accusée de transphobie, bien qu'elle maintienne que le bar a toujours été inclusif et n'a jamais refusé les personnes trans.
• Les tensions se sont exacerbées suite à des incidents impliquant des femmes trans qui draguaient des jeunes femmes lesbiennes dans le bar.
• La gérante a été critiquée pour avoir mis à disposition le livre de l'historienne Marie-Jo Bonnet, "Quand les filles deviennent des garçons", un essai critique sur le transactivisme.
• Le collectif féministe "Nous Toutes 35" n'a pas défendu le bar et a appelé à son boycott, alimentant le débat sur l'autodétermination du genre et l'accès aux espaces communautaires au sein du mouvement LGBT.
• Malgré la controverse, Orane Guéneau revendique son droit à la liberté de parole sur la question de la transidentité et refuse toute injonction à changer le langage.

"La Part des Anges", un bar féministe et lesbien de Rennes, a fermé suite à des menaces de militants transactivistes qui accusent sa gérante, Orane Guéneau, de transphobie. Le bar a été vandalisé lors d'une manifestation contre la loi sur les retraites, avec des messages tels que "fuck TERF" (féministe excluant les personnes transgenres) tagués sur la devanture. Guéneau a également reçu des menaces de mort par courriers.

Un bar inclusif

La gérante a ouvert ce bar il y a neuf ans, en tant que "bar féministe" qui accueillait toutes les tendances. Elle affirme que le bar a toujours été inclusif et qu'il n'a jamais refusé les personnes trans. Cependant, au cours des trois dernières années, des accusations de "transphobie" visant le bar et sa gérante se sont multipliées sur les réseaux sociaux.

Les tensions se sont aggravées après des incidents impliquant des femmes trans qui draguaient des jeunes femmes lesbiennes dans le bar. En outre, la gérante a été critiquée pour avoir mis à disposition le livre critique sur le transactivisme de l'historienne Marie-Jo Bonnet, "Quand les filles deviennent des garçons".

Face à cette situation, le collectif féministe "Nous Toutes 35" n'a pas pris la défense du bar et a appelé à son boycott. Le collectif a également affirmé que la vitrine du bar avait été cassée par un membre du Black block, ce que réfute la gérante.

Tensions au sein de la communauté arc-en-ciel

La fermeture du bar révèle une fracture au sein du mouvement LGBT, divisé sur la question de l'autodétermination du genre et de l'accès aux espaces communautaires. Orane Guéneau revendique une liberté de parole sur la question de la transidentité et refuse toute injonction à changer le langage.