" Je ne détiens aucun secret, aucune formule magique ; il faut prendre le voile, rester bien à l, intérieur de soi, ne jamais s, en départir. Vigiler autant pour les autres que pour soi, vouloir avec une interminable opiniâtreté, être sa vérité. Ne jamais rennoncer ni perdre espoir, vouloir toujours recommencer ! Avoir peur, mais avancer toujours " Barbara - intro de ses mémoires " il était un piano noir" Fayard 1998 Elle est entrée dans ma vie, lors j, avais 18ans, non ! Ce ne fut avec l, aigle noir, mais avec "l, enfant laboureur"..J, ai eu la chance d, assister à son concert en 1990 à Vaison la Romaine & lui serrer la main tard dans la nuit. Lors je vivais à Paname, j, ai pu assister au baptême de la rose créé en son honneur (chez Delbard) & y avoir rencontré Roman Romanelli son musicien. En 2012, un coffret exceptionnel regroupant pour la 1 ère fois, l, intégralité de ses chansons & la lecture d, une lettre à un jeune poète de Karl Maria Rielke. Un pur Bonheur ! Mais pardon, je suis prolixe, si comme moi, vous l, aimez autant ou si vous ne connaissez d, Elle, que l, aigle noir, je serais heureux de vous la mieux faire découvrir. Avant de vous quitter, je ne puis résister à l, une de ses citations : " pour moi dans la vie, je trouve qu, il y a trois métiers qui se ressemblent de façons extraordinaire ; c, est d, être religieuse, putain ou faire le métier que j, exerce . C, est vrai, je le crois très sincèrement ! Mais il faut le faire avec noblesse. Au plaisir de débattre avec vous :)
Commencer à faire des rencontres ?
Ancien membre 13/03/2016 à 13:16
Barbara s'écoute en toute saison, de turpitudes ou d'ivresse, de mélancolie ou d'amours infortunées. D'aucuns ont chanté l'amour, mais jamais comme un déchirement de soi, tenaillé aux tripes de la vie. Comme celle-ci "Tu ne te souviendras pas"... Tu ne te souviendras pas De cette nuit où l'on s'aimait, Toutes les nuits, cahin-caha, S'effeuillent au calendrier. Tu ne te souviendras pas De mon visage, de mon nom. Les marionnettes d'ici-bas Font trois petits tours et puis s'en vont. Tu ne te souviendras pas Du vent, des algues, de cette plage, De ce silence, de notre émoi Quand se sont mêlés nos visages. Tu ne te souviendras pas. Nous étions là, émerveillés. J'ai glissé un peu contre toi. Contre toi, tu m'as entraînée. Tu ne te souviendras pas De nos corps couchés sur le sol. Les corps s'enfoncent comme les pas Dans le sable où le vent les vole. Tu ne te souviendras pas. Doucement, la nuit s'est penchée, Traînant dans son manteau de soie Des morceaux de ciel étoilé. L'amour nous menait en voyage. Longtemps, nous avons navigué. La mer se cognait au rivage. Dans tes yeux, je me suis noyée. L'amour nous menait en voyage. On s'est aimé, on s'est aimé. Qu'il fut merveilleux, le naufrage Quand, dans tes bras, j'ai chaviré. Passent les jours, file le temps, S'égrènent les calendriers, Brûle l'été, soufflent les vents. Moi, je ne peux rien oublier. J'attends sur la plage déserte Et je vis le creux du passé. Je laisse ma porte entrouverte. Reviens, nous pourrons la fermer. Tu ne te souviendras pas De cette nuit où l'on s'aimait, Toutes les nuits, cahin-caha, S'effeuillent au calendrier
Ancien membre 13/03/2016 à 17:14
Merci Poète pour cette chanson que j, aime & le lien U Tube :) Elle était aussi pleine d, humour & espiègle avec son entourage, à leur faire des blagues incroyables ! Beaucoup pensent qu, elle était toujours emplie de tristesse, la croyait névrosée chronique, que neni ! Connais-tu sa lecture à un jeune poète de Karl Maria Relke ? Divin :)
Ancien membre 13/03/2016 à 17:27
Au travers des émissions entendues sur France Inter, j'ai effectivement découvert que c'était quelqu'un de très drôle, qui ne se prenait pas au sérieux et qui faisait rire ! Le noir lui va si bien, mais se méfier, toujours, des apparences ! ;)
Ancien membre 25/03/2016 à 09:08
Très vrai Poète ! L, une de ses chansons, ou elle joue avec son piano sur un air rigtime : à peu près de mémoire " y, aura du monde à l, enterrement, si l, on en crois les apparences, s, ils viennent tous assurément, ça m, fera un gentil régiment me rendant les derniers offices, et celles que j, ai bien connues, les pas belles les cancanères, et celles qui ont de la vertu mais de bien méchantes manières, viendront dans leur robe de bal, me faire un dernier compliment tout en se repassant la pelle, au nom du Père, au nom du Fils...et ceux couchés là sur mon paillasson lorsque je n, y suis pour personne ou pendus avec déraison, au fil de mon téléphone. .." Elle s,éclate évidemment avec drôlerie & dis quelques vérités ;)