Le retour triomphal de Mylène Farmer au Stade de France
Publié le 01/10/2024 à 12:23 - Édité le 01/10/2024 à 12:30Points clés à retenir :
- Mylène Farmer a donné un concert au Stade de France le 28 septembre 2024.
- La performance a commencé avec un texte mémorable pour Jean-Louis Murat sur "Regrets".
- Des impressions obscurité inspirées de l'univers gothique et du film "Les Oiseaux" ont ponctué le spectacle.
- L'enthousiasme est revenu avec le morceau mémorable "Libertine".
- Un deuxième acte édifiant a réuni une vaste cohorte de danseurs et de talents musicaux.
- Le point culminant est survenu lors de l'apparition d'Yvan Cassar et du groupe Aaron.
- Mylène a offert une performance authentique avec des chansons telles que "Sans contrefaçon" et "Oui mais... non".
- La fin de la soirée a mis en traits saillants la guitare pugnacité dans "XXL" et une atmosphère surnaturel sous "Désenchantée".
Gloire gothique et communion intimiste au concert de Mylène Farmer
C'est dans une atmosphère de revenant que Mylène Farmer a signé son retour sur la scène du Stade de France le 28 septembre 2024. Un début de soirée emblématique, entamé par une salutation en noir et blanc pour Jean-Louis Murat avec "Regrets", sa collaboration avec lui.
La diva a ensuite élaboré une thématique inspirée du mystique corbeau, entrainant les spectateurs dans un univers gothique rappelant les sombres illustrations du film d'horreur "Les Oiseaux" du réalisateur notable Alfred Hitchcock. Le ton morose fut brisé par l'arrivée de "Libertine", immergeant le public dans une nostalgie calorifique.
Du tableau sombre à la lumière dorée : Farmer captive
Une légion de danseurs et de talents musicaux a rejoint la chanteuse sur les planches, entamant un second acte éblouissant. Vêtue d'une redingote dorée et chantant "C'est une belle journée", Mylène a nouvellement surpris ses fans en revisitant le vieux morceau de "Tristana".
L'acmé du divertissement est survenu lors du troisième acte, avec l'arrivée du groupe Aaron, et de cette figure incontournable en France, le pianiste Yvan Cassar. Des refrains de "Rêver" aux mots du chanteur britannique Seal, le public s'est vu enveloppé dans une véritable célébration de l'amour commun.
Des titres légendaires tels que "Sans contrefaçon" et "Oui mais... non" ont parsemé la soirée, alternant avec des actes visuellement attrayants tel que "Que je devienne", au cours duquel la chanteuse façonne une rencontre intime avec la mort.
Une immersion émouvante dans "Désenchantée"
La soirée se rapprochait de son terme avec une mise en forces vivifiante, soulignant la guitare agressive sur le morceau "XXL" puis faisant place à une féerie atmosphérique autour de "Désenchantée". Rivalisant alors avec des airs de Pink Floyd, les figures aviaires blanches ont dansé autour de Mylène, intensifiant la communion entre l'idole et ses adorateurs.
Encore fêtée malgré le climat pluvieux, elle est parvenue non seulement à regonfler avec succès son statut au firmament de la musique française, mais également à démontrer une attraction permanente et réciproque entre elle et son public.
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