Lesbian Speed Dating : Pourquoi cet évènement lesbien exclue-t-il les femmes trans ?
Publié le 20/02/2024 à 07:12 - Édité le 20/02/2024 à 07:52L'essentiel en bref
- Un événement de rencontres pour femmes, "Lesbian Speed-Dating Event", a été accusé d'exclure les femmes trans. Jenny Watson, l'organisatrice, revendique le besoin de protéger les espaces dédiés aux femmes pour garantir leur confort et leur sécurité.
- Le lieu d'accueil, propriété du Stonegate Group, a lancé une enquête après avoir été alerté sur l'exclusion présumée des femmes trans.
- LGB Alliance, une organisation défendant les droits des gays, des lesbiennes et des bisexuels, soutient Jenny Watson dans sa démarche de réservation de l'événement aux femmes.
- A l'opposé, Mermaids, association qui défend les droits des enfants transgenres et non-binaires, met en avant le besoin d'inclusion et de représentation des femmes trans dans des espaces tels que l'événement organisé par Watson.
- En discutant cet incident tumultueux, les juges rappellent que les associations d'entraide tels que LGB Alliance et Mermaids ont droit à des opinions divergentes, mais doivent aussi s'attendre à subir des critiques.
- Cet incident réaffirme les tensions existantes entre certaines militantes lesbiennes et la communauté trans, soulignant la difficulté de définir à qui sont réservés les espaces féminins et comment équilibrer les exigences de toutes les femmes.
L'agenda LGBT est marqué par une nouvelle vague de controverse. Un événement de rencontres rapide pour femmes, organisé par Jenny Watson, est au cœur des débats pour être exclusif aux femmes cisgenres, excluant alors les femmes trans.
Watson, forte dans sa conviction, suscite des réactions pour sa demande expresse aux hommes de ne pas participer à cet événement de rencontres. Défendant son point de vue, elle souligne la nécessité de protéger les espaces dédiés aux femmes pour assurer leur confort et leur sécurité.
La polémique a attiré l’attention du Stonegate Group qui, propriétaire du pub accueillant l’événement chaque semaine, a lancé une enquête à la suite de plaintes sur l'exclusion des femmes trans.
Des approches divergentes sur l'inclusion trans
Dans cette problématique, deux camps se sont formés. D'un côté, LGB Alliance, une organisation défendant les droits des gays, des femmes lesbiennes et des hommes et femmes bisexuels, soutient la décision de Watson de faire de son événement un espace réservé aux femmes.
En dissonance, une autre association, Mermaids, qui œuvre pour les droits des enfants transgenres, non-binaires et autres identités de genre diverses, s’est trouvée à l’opposé du spectre. Après avoir perdu une bataille légale visant à ôter le statut de charité à LGB Alliance, l'association souligne le besoin d'inclusion et de représentation des femmes trans dans des espaces tels que celui proposé par Watson.
La tourmente découlant de cette rivalité a mené les juges à souligner que les organismes de bienfaisance comme LGB Alliance et Mermaids sont libres d'avoir des opinions différentes et doivent s'attendre à des critiques en conséquence.
Cette confrontation remet en lumière les tensions entre certaines militantes lesbiennes et la communauté trans. Au final, cela souligne la complexité de déterminer à qui sont réservés les espaces féminins et comment équilibrer les souhaits et les besoins de toutes les femmes.
Source et illustration : Dailymail
Recevez nos articles, nos actualités et nos dossiers toutes les semaines. Restez éveillés ! 🏳️🌈