Croyez-vous encore au véritable amour ?

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Ancien membre
11/12/2016 à 01:31

Bonsoir à tous,  Voilà il se trouve que depuis quelque temps, je conçois mes rapports envers les autres de façon très impartiale. De ce fait, l'objectivité faite sur les relations en général m'a éclairci une chose : l'amour est une chose difficile à trouver et à comprendre surtout ! Nombreux sont ceux qui ne savent ce qu'est aimé et être aimé, moi y compris. C'est pourquoi j'ai perdu toute espoir en l'avenir et l'amour. Car en effet, s'il s'agit de faire des rencontres sur des sites comme celui-ci, engager la conversation et se mettre en couple je discerne mal la notion d'amour. Alors j'ai besoin de vous pour savoir quels sont les mystères qui se cachent derrière ce mot aux multiples sens ? 
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Ancien membre
11/12/2016 à 08:10

Salut Simnt, cette approche de l'amour par la compréhension est une juste recherche, si toutefois nous sommes prêt à vivre avec se savoir... pour commencer je te citerais: "Voilà il se trouve que depuis quelque temps, je conçois mes rapports envers les autres de façon très impartiale. De ce fait, l'objectivité faite sur les relations en général m'a éclairci une chose : l'amour est une chose difficile à trouver et à comprendre surtout ! " tu as tout à fait raison, la compréhension de ce qu'est "l'amour" ne se fait pas  sous le mode de l'abstraction... oui nous percevons les effets de l'amour et même nous pouvons mesurer les modifications hormonales du corps lors de cette état physico-psychique, mais le fait général nous reste impénétrable pour une raison bien simple, c'est que cette relation à nécessairement besoin pour exister, que le rapport entre la volonté et l'intelligence soit modifié...ce qui la rend en partie incompréhensible... je m'explique, dans notre relation sensible avec le réel, nous sommes en continuel recherche, même inconsciente, d'une emprise, voir d'une maîtrise, pour conforter notre autonomie... mais cette façon de se positionner face aux choses et aux personnes n'a plus court quand nous aimons, car cette relation n'existe vraiment que dans le don gratuit de soi à l'autre et de l'autre à soi... les seules analogies qui nous aideraient à comprendre ce qu'est l'amour sont les "lieux " dans notre vie ou nous nous donnons au monde et aux autres, et en commençant par le plus radicale qui est l'amour de sa propre vie, et puis à son travail qui exige un don de soi, à la gratuité d'un service qui demande aussi de se donner sans contrepartie, aux relations filiales qui prédisposent à un amour de reconnaissance mutuelle, et enfin à l'amitié qui nous place face à l'autre dans une relation de réciprocité unique... bref, l'amour se décline dans notre vie avec toujours la même exigence, et surtout une même disponibilité, car sans elle nous ne saurions aimer, ni être aimé...
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Luxcifer
11/12/2016 à 08:18

De mon point de vue, l'amour (véritable ou non, amical ou non), repose sur le principe de ce que l'autre peut apporter, que ce soit plus ou moins conscient, réciproque ou non, Je m'explique J'aime mes amis parce que nous partageons des points communs, en matières de gouts, d'idées, Je sais qu'ils seront d'accord avec moi la plupart du temps: ils m'apportent du soutien. Autant que je peux aimer mes amis parce que leur rendre service me fait plaisir, l'apport de plaisir étant l'enjeu Pour ce qui est de l'amour non amical, Mon envie de croire au prince charmant fait que je n'arrive pas à me résigner à la même définition, mais dans la pratique, ce doit être le même principe: On aime sa moitié parce que l'on se sent bien avec, mieux qu'avec d'autres ? Je pense que la notion d'amour vient aussi dans la capacité réduite de vivre sans l'autre (dans certains cas, et à en juger par la part de gens en couple dans mon entourage, je suis soit anormalement entouré de personnes qui ne peuvent pas se passer de l'autre ou c'est qu'en général aimer veut dire ça) mais on en revient quand même à ma définition de ce que l'autre peut nous apporter (ici c'est que si l'autre n'est pas là, on est mal, quand il est à il nous apporte la vie (bordel c'est beau ce que je dis :3)) Sans doute dans les cas de relations avec sexualité active (entendre ici "couple qui copule") le sexe entre en jeu, puisque généralement on ne couche pas avec ses amis (mais chacun fait bien ce qu'il veut xD) Mais n'étant pas renseigné plus que ça, je ne m'avancerai pas plus Pour ce qui est du site de rencontre, discuter et se mettre en couple, C'est sûr que comme ça on a du mal à voir la notion d'amour, N'ayant jamais été en couple, via un réseau ou irl, je ne suis pas le mieux placé pour en parler, mais je peux quand même te dire que se mettre en couple avec une personne avec qui on a fait que discuter n'est pas une bonne idèe, Il faut discuter, évidemment, mais il faut aussi se rencontrer, plusieurs fois je pense même, et ensuite en reparler à la personne concernée si on pense que c'est la bonne. En espérant que ça t'ai éclairer ? Ça ne reste cependant que mon point de vue avec ses avantages et ses défauts, il y en aura surement d'autres ;)
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Ancien membre
11/12/2016 à 08:31

luxcifer je te cite: "Je pense que la notion d'amour vient aussi dans la capacité réduite de vivre sans l'autre (dans certains cas, et à en juger par la part de gens en couple dans mon entourage, je suis soit anormalement entouré de personnes qui ne peuvent pas se passer de l'autre ou c'est qu'en général aimer veut dire ça) " ne plus vouloir vivre seul, est un effet de la relation amoureuse , mais si il n'est pas soutenu par un amour gratuit, la relation devient captative, une sorte de possession réciproque, qui n'est pas une complémentarité, ni une complétude, mais juste une appropriation, pour moi c'est une caricature de l'amour...
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Ancien membre
11/12/2016 à 09:20

L'amour ou plutôt les amours... l'amour revêt différentes formes et intensités
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Luxcifer
11/12/2016 à 09:50

Gilou: Tout dépend si tu estimes qu'il est rentable de laisser respirer l'autre aussi (l'étouffer et il ne nous apportera plus rien) Pour obtenir et garder quelque chose, cela réclame parfois des sacrifices: On ne vit pas d'amour et d'eau fraîche, même si ça peut être plaisant de rester au lit avec son/sa conjoint/e, ce n'est pas possible, et les séparations doivent se faire dans ce cadre pratique, Il est tout à fait "rentable" de laisser respirer la personne, sans la posséder, par rapport aux plaisirs (sexuels ou non) qu'elle nous procure sur le long terme Selon moi rien n'est gratuit (que ce soit de l'argent, de la reconnaissance, rendre redevable, que ce soit conscient ou non*), mais il peut y avoir l'illusion du gratuit, alors pourquoi l'amour pourrait il l'être ? Pour moi c'est là le cliché de l'amour. *: je suis cependant et malheureusement conscient qu'en utilisant les termes d'inconscient ça n'aide pas à l'objectivité de mes propos, l'inconscient étant ce qu'il est, il est alors impossible de prouver que j'ai faux et ne joue pas en ma faveur au sens où ce qui peut sembler être une science (et je répète que ce n'est que mon point de vue et que les autres sont tout à fait recevables) n'en est absolument pas une. Mais l'inconscient est une part importante aussi par rapport au vécu, la réalité, de l'individu, il est plus acceptable de se dire que l'on nous aime gratuitement que de se dire "on m'aime parce que [...]" et plus économique cognitivement car il permet de révéler plus aisément qui profite de nous ou non.
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Ancien membre
11/12/2016 à 09:55

Etre bien avec quelqu'un c'est satisfaire à la fois ses besoins et les notres, en matière de désirs sexuels, besoins d'attachement, activités, substistances et solidarités. Et parce que la perfection n'existe pas et que chacun d'entre nous évolue, avoir la capacité de renoncer un peu à certains de ces besoins parce que l'autre fait de même ou que d'autres besoins sont mieux satisfaits. Le coup de foudre lorsqu'il existe, est un état transitoire où les désirs et l'attachement sont sous controle biochimique, deviennent addictifs, et échappent à la conscience. A l'inverse dans certaines sociétés restées très traditionnelles, les liens du mariage en vue d'accueillir les naissances échappent non seulement au désir, mais aussi à la conscience des époux, et ne repose que sur des critères matériels et rituels complexes que les familles organisent longuement. L'attachement nait par la suite, et parfois même le désir. De plus on a souvent une idée préconçue de ce que sera la bonne personne, qui sera souvent différente et rencontrée par hasard. En outre la personne peut être la personne idéale, mais pas rencontrée au bon moment. Dans ce contexte relativement complexe des amours, où la tendence actuelle chez nous et plus particulièrement chez les gays est de satisfaire rapidement les désirs immédiats, il ne faut pas s'inquiéter d'avoir quelques difficultés et questionnements à 19 ans. C'est un peu comme passer son permis, cela nécessite du temps pour se connaitre, apprendre à connaitre l'environnement sentimental de notre société, et faire des rencontres initiatiques de nos besoins et ceux des autres...
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Ancien membre
11/12/2016 à 09:59

 Luxcifer ...je pense que tu vois l'amour comme la gestion de son bonheur, ce n'est pas ma position, car elle conduit à prendre l'autre pour une partie transformable et adaptable de la relation amoureuse... on vois bien que cela conduit à la fin de l'amour et même parfois à la haine quand l'autre n'est plus regarder dans la gratuité de sa présence amoureuse... ce que dit Lindos est important quant à la possibilité synchronique de l'amour, unissant le lieu et le temps d'une rencontre, mais justement c'est toute la question de la disponibilité qui est posée... toutefois il est nécessaire de faire la distinction entre besoins, envies, projets et désirs (qui sont les quatre actes volontaires qui répondent aux réel), et qui semble confondus dans le début de ton post Lindos... P.S c'est sans doute cela qui à conduit celui dont tu porte le patronyme à chuter...
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Ancien membre
11/12/2016 à 10:56

Gilou03, "il est nécessaire de faire la distinction entre besoins, envies, projets et désirs (qui sont les quatre actes volontaires qui répondent aux réel), et qui semble confondus dans le début de ton post Lindos". C'est volontaire, car s'il est habituel de dissocier nos besoins pour pouvoir les satisfaire par nature de besoin, par exemple chez un hétéro d'élever ses enfants en famille et de satisfaire ses désirs avec une ou un prostitué, ou encore chez un gay de satisfaire ses besoin sexuels avec des plans tout en menant ses projets individuellement, j'insiste sur la possibilité de pouvoir les partager plus ou moins tous avec un compagnon à condition de trouver un équilibre dans ce "plus ou moins", équilibre qui dépend de lui et de soi. Cela ne veut pas dire qu'il faille tout partager de façon égale par principe, mais cela veut à coup sur dire qu'il faut renoncer à ne partager que la sexualité. Parce que "l'amour" humain ne s'arrête pas à la sexualité. Et que chacun a des besoins d'intensité différente.
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Ancien membre
11/12/2016 à 11:10

oui  pardon Lindos, je saisis mieux ton propos et y souscris, comme avec celui de POzitivlif3 quant à la "construction" du bonheur, car l'amour ne se trouve que dans le partage de notre vie et ne se connaît qu'avec cette quotidienneté si fragile de la présence de l'autre...
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Luxcifer
11/12/2016 à 13:38

Gilou, Tu dis que cette position "conduit à prendre l'autre pour une partie transformable et adaptable de la relation amoureuse..." Si tu transforme la personne en ce que tu veux c'est que de base la personne ne t'apportais pas ce que tu cherchais Alors que ma position cherche plutôt la personne dans son entièreté, sans la changer et je ne vois pas en quoi c'est la fin de l'amour d'aimer quelqu'un entièrement (bien que tout le monde change évidemment, et que le/la conjoint/e a bien évidemment une influence sur ce changement, mais cela va évidemment dans les deux sens: l'autre change pour moi et je change pour l'autre) Pour reformuler, je dirais qu'aimer c'est savoir trouver son plaisir dans celui de l'autre: Pas nécessairement la gestion de son bonheur, enfin dans l'état disons "extrême"/pathologique sans doute. J'exprime très mal mon idée désolé ^^' (elle est peut-être trop complexe pour que moi-même en cerne tous les rouages xD) Je parle de rentabilité et autre terme du jargon plutôt "commercial" parce que c'est pour moi ce qui exprime le mieux mon idée mais pas nécessairement de la meilleure manière. Par exemple, le conjoint/la conjointe veut rester seul, je le fais parce que l'étouffer serait contre-productif, et parce que lui faire plaisir me fait plaisir (comme le principe des cadeaux, on offre parce que ça nous fait plaisir) Je ne vois donc pas de rapport avec la fin de l'amour et le début la haine encore moins
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Ancien membre
11/12/2016 à 14:09

+1
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Ancien membre
11/12/2016 à 14:48

Entre "trouver son plaisir dans celui de l'autre" et "trouver son plaisir dans l’autre" Il y a des mots qui se perdent. Et des claques aussi. Parce que le sens n'est clairement pas le même.
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Ancien membre
11/12/2016 à 15:40

L'amour sur les sites est un amour superficiel. Je ne dis pas qu'il est impossible mais quand il arrive, il est trop soudain et non construit sur des fondations solides. On accroche avec la personne, on a besoin d'elle et on s'accroche.  En réalité, c'est juste biologique et je ne pense pas que l'on puisse appeler cela de l'amour.  L'amour doit se construire pour qu'il soit durable et solide. Une maison faite à la vas vite aura beaucoup de malfaçons. L'amour c'est pareil. Si tu cherches l'amour, le vrai, l'unique, celui que l'on nomme le grand Amour, alors il va falloir faire preuve de patience et je pense qu'il peut arriver avec la personne la plus improbable. Quand j'ai commencé à chatter sur les sites et au chat (caramail à l'époque), je me suis fait aborder un soir par un gars. On avait certes des passions communes mais physiquement, je ne pouvais pas. J'ai cherché à m'en débarrasser. Je me disais "pff quel boulet, il me gave". Il a insisté et je n'ai pas réussi à m'en débarrasser. 6 mois plus tard, nous étions les jumeaux inséparables, capable de se tel tous les jours et rester des heures au téléphone à nous marrer comme deux bossus. Et quand, quelques années plus tard, il m'a annoncé qu'il était atteint d'un cancer, mon monde s'est effondré. Et à ce moment-là, j'ai compris que je l'avais dans la peau et que finalement, c'était ça le vrai Amour. L'amour c'est d'aimer passer du temps avec quelqu'un. C'est d'avoir besoin de sa présence. C'est d'aimer l'avoir près de soi et d'aimer lui parler et l'écouter. Si tu es prêt à tout pour quelqu'un et que sa disparition te tuerai, alors oui, on peut dire que tu es amoureux. (mais attention, là encore, je parle pas d'un gars que tu connais que depuis 3 mois seulement car là, c'est juste physiologique).
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Ancien membre
11/12/2016 à 17:42

L'amour avec un grand A comme celui que peuvent connaître par exemple nos parents (faisant référence au fait qu'ils sont toujours ensemble 30-40 ans plus tard malgré les disputes et les incompréhensions et c'est bien normal), il se CONSTRUIT dans le temps. Il ne se décrète pas. Il n'est pas très étonnant de constater à quel point aujourd'hui les gens ne savent plus ce que signifie ce mot dans la mesure où ils se jettent sur quelqu'un qui leur plait en l'espace de quelques heures pour gentiment l'oublier au bout de quelques jours. Bon nombre de personnes vont déjà évoquer tous vos défauts après vous avoir connu 5 jours. La vérité c'est qu'il suffit qu'une partie de la personne nous attire et ensuite pour véritablement savoir ce qu'est être amoureux (ne plus savoir se passer de la présence de la personne dans sa vie), il faut APPRENDRE A CONNAITRE la personne, petit à petit, et ne pas avoir peur de l'engagement ... 2 choses qui semblent être incroyablement difficiles pour beaucoup. C'est comme tout dans la vie, il faut être déterminé, savoir ce que l'on veut, vers où on va, quelles valeurs on apprécie chez quelqu'un etc. Si on se sent totalement incapable d'aller jusqu'au bout de cette démarche, il vaut mieux passer son tour et attendre d'avoir la maturité suffisante pour assumer tout ce que je viens de dire.
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Fatalitas
11/12/2016 à 17:48

Citation de Yogour : L'amour sur les sites est un amour superficiel. Je ne dis pas qu'il est impossible mais quand il arrive, il est trop soudain et non construit sur des fondations solides. On accroche avec la personne, on a besoin d'elle et on s'accroche.  En réalité, c'est juste biologique et je ne pense pas que l'on puisse appeler cela de l'amour.  L'amour doit se construire pour qu'il soit durable et solide. Une maison faite à la vas vite aura beaucoup de malfaçons. L'amour c'est pareil. Si tu cherches l'amour, le vrai, l'unique, celui que l'on nomme le grand Amour, alors il va falloir faire preuve de patience et je pense qu'il peut arriver avec la personne la plus improbable. Quand j'ai commencé à chatter sur les sites et au chat (caramail à l'époque), je me suis fait aborder un soir par un gars. On avait certes des passions communes mais physiquement, je ne pouvais pas. J'ai cherché à m'en débarrasser. Je me disais "pff quel boulet, il me gave". Il a insisté et je n'ai pas réussi à m'en débarrasser. 6 mois plus tard, nous étions les jumeaux inséparables, capable de se tel tous les jours et rester des heures au téléphone à nous marrer comme deux bossus. Et quand, quelques années plus tard, il m'a annoncé qu'il était atteint d'un cancer, mon monde s'est effondré. Et à ce moment-là, j'ai compris que je l'avais dans la peau et que finalement, c'était ça le vrai Amour. L'amour c'est d'aimer passer du temps avec quelqu'un. C'est d'avoir besoin de sa présence. C'est d'aimer l'avoir près de soi et d'aimer lui parler et l'écouter. Si tu es prêt à tout pour quelqu'un et que sa disparition te tuerai, alors oui, on peut dire que tu es amoureux. (mais attention, là encore, je parle pas d'un gars que tu connais que depuis 3 mois seulement car là, c'est juste physiologique).
je suis ok avec toi
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Ancien membre
11/12/2016 à 18:02

Citation de Ranargata : L'amour avec un grand A comme celui que peuvent connaître par exemple nos parents (faisant référence au fait qu'ils sont toujours ensemble 30-40 ans plus tard malgré les disputes et les incompréhensions et c'est bien normal), il se CONSTRUIT dans le temps. Il ne se décrète pas. Il n'est pas très étonnant de constater à quel point aujourd'hui les gens ne savent plus ce que signifie ce mot dans la mesure où ils se jettent sur quelqu'un qui leur plait en l'espace de quelques heures pour gentiment l'oublier au bout de quelques jours. Bon nombre de personnes vont déjà évoquer tous vos défauts après vous avoir connu 5 jours. La vérité c'est qu'il suffit qu'une partie de la personne nous attire et ensuite pour véritablement savoir ce qu'est être amoureux (ne plus savoir se passer de la présence de la personne dans sa vie), il faut APPRENDRE A CONNAITRE la personne, petit à petit, et ne pas avoir peur de l'engagement ... 2 choses qui semblent être incroyablement difficiles pour beaucoup. C'est comme tout dans la vie, il faut être déterminé, savoir ce que l'on veut, vers où on va, quelles valeurs on apprécie chez quelqu'un etc. Si on se sent totalement incapable d'aller jusqu'au bout de cette démarche, il vaut mieux passer son tour et attendre d'avoir la maturité suffisante pour assumer tout ce que je viens de dire.
Je suis tout à fait d'accord avec toi . 
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Luxcifer
11/12/2016 à 22:04

Citation de POzitivelif3 : Si trouver son plaisir dans l’autre est la priorité, c’est ça la pathologie, c’est prendre l’autre pour son objet de plaisir. De mon côté c’est dans ce sens là que je voulais dire le bonheur de l’autre est le moteur et réciproquement. Par exemple, il y a du plaisir à se faire servir le petit dej par son conjoint, et il il y a encore plus de plaisir à lui servir son petit dej. Quand dans le couple c’est la « guerre » à faire plaisir à l’autre par des petites attentions, c’est là que le bonheur s’installe pour longtemps. « Lui faire plaisir ça me fait plaisir » c’est la bonne formulation Par contre vouloir changer l’autre selon son désir c’est là que la chute commence, si on n'accepte pas son conjoint avec ses défauts qui font sa personnalité, c’est qu’il y a un problème, je pense que c’est justement de la personne qu’on aime qu’on attend pas de jugement ou de directive, pouvoir simplement être soi-même, alors que le reste de la société on passe déjà notre temps à devoir se modeler aux autres (travail, études, famille, sport, etc). Les petits changements doivent venir de soi-même, justement pour faire plaisir à l’autre.
Oui je suis d'accord, autant que l'inverse, la normalité étant souvent (voire toujours) à mi chemin entre 2 pathologies 'contraires' Après tout dépend quel type de relation tu souhaites et tu peux supporter, quelqu'un avec qui ce serait la guerre pour faire plaisir à quelqu'un... Je le supporterai pas, je pourrais pas supporter que mon mec me fasse plaisir tout le temps, un couple (selon moi) c'est aussi des moments "mauvais" à se prendre la tête Changer l'autre selon son désir se fait tout seul et de manière plus ou moins minime, dans l'optique où tu cherches à plaire à ton/ta conjoint/e donc par exemple tu vas laisser pousser ta barbe (ou t'épiler, ou/et etc.) tu vas peut-être commencer à ne plus péter au lit, des trucs comme ça, mon exemple manque peut-être de crédibilité ceci dit aha
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Ancien membre
11/12/2016 à 22:30

Citation de Luxcifer : Changer l'autre selon son désir se fait tout seul et de manière plus ou moins minime, dans l'optique où tu cherches à plaire à ton/ta conjoint/e donc par exemple tu vas laisser pousser ta barbe (ou t'épiler, ou/et etc.) tu vas peut-être commencer à ne plus péter au lit, des trucs comme ça, mon exemple manque peut-être de crédibilité ceci dit aha
Haha oui je te comprend, normalement ça vient tout seul de faire ces petits efforts, rendre la vie de son copain agréable.
Citation de Luxcifer : Oui je suis d'accord, autant que l'inverse, la normalité étant souvent (voire toujours) à mi chemin entre 2 pathologies 'contraires' Après tout dépend quel type de relation tu souhaites et tu peux supporter, quelqu'un avec qui ce serait la guerre pour faire plaisir à quelqu'un... Je le supporterai pas, je pourrais pas supporter que mon mec me fasse plaisir tout le temps, un couple (selon moi) c'est aussi des moments "mauvais" à se prendre la tête
Je suis d’accord avec toi, ce n’était pas dans ce sens là, mais juste d’être connecté quoi, ressentir les besoins quand il faut, être à l’écoute de son copain. Après je suis bien trop indépendant la journée pour mes projets que je ne supporterais pas non plus quelqu’un en permanence sur moi, je n’aime pas le côté « peau de colle », et je ne suis vraiment pas habitué à ça. Puis faut déjà savoir respecter les moments seuls de chacun, être capable de bouger avec ses amis sans forcément avec son copain, ou de ne suivre son copain avec ses amis, pour avoir le plaisir de se retrouver ensemble en intimité, avoir des choses à se raconter, et là de pouvoir être attentionné.
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Ancien membre
15/12/2016 à 15:52

Merci beaucoup à tous pour vos réponses ! Cela m'a ouvert l'esprit ! Et bonnes fêtes de fin d'année à tous ! 
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Ancien membre
17/12/2016 à 10:21

Tant qu'il y a de la vie, y a d'l'espoir! Crois y, vis ta vie, te prend pas la tête, ça viendra. :)


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