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Ancien membre
06/04/2016 à 08:06

J'ai vécu 3 suicides récents dans ma famille et j'ai à chaque fois entendu: "pourquoi elle/il n'en a pas parlé". Je reste persuadé qu'une personne dépressive à bien du mal à se confier et sommes nous seulement capable de l'écouter? Notre société nous interdit de montrer le moindre signe de faiblesse. Les symboles matériels ou immatériels de réussite sociale et professionnelle sont ils l'unique chance d'être reconnu, apprécié et aimé des autres? Un aveu de faiblesse, un manque de force mentale sont ils synonymes de rejet, d'incompréhension?        
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Ancien membre
06/04/2016 à 08:12

Bonjour Sebygo " ils ont beau vouloir nous comprendre ceux qui nous viennent les mains nues, nous ne pouvons plus les entendre, on ne peut pas, on n, en peut plus, et tout seul dans le silence,  d, une nuit qui n, en finie plus, voilà que soudain on repense, à ceux qui n, en sont pas revenus..du mal de vivre, leur mal de vivre..."  Barbara Le temps me manque, afin d, évoquer un si poignant sujet. Je reviens plus tard.. Tchuss mon Grand
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Ancien membre
06/04/2016 à 08:19

Merci Pierre de nous faire partager ta culture des mots toujours justes et judicieusement choisis :) 
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Ancien membre
06/04/2016 à 08:25

voici donc un des sujets qui doit et veut être débattu merci à toi Sebygo de le poser avec justesse et bon sens ...je vais y réfléchir pour le moment ....
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Ancien membre
06/04/2016 à 08:34

Gilou je ne doute pas un seul instant que tes brillantes capacités d'analyse vont nous éclairer :) 
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Ancien membre
06/04/2016 à 08:47

..............là il ne s'agit pas seulement d'analyser ou de "briller"(ce que je ne fais pas plus que d'autres mais peut-être différemment)  mais de nous mettre d'abord  à l'écoute de ceux qui sont dans cette impasse et de leurs proches, car chaque intervention ou parole ou réflexion sur ce sujet peut être immédiatement assortie de répercutions ...
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Ancien membre
06/04/2016 à 09:36

Je pense qu'aussi radical soit-il le suicide peut être malheureusement pour les "vivants/restants" l'unique solution qu'il nous faut accepter. La douleur de vivre est parfois insurmontable lorsque que l'argent, le sex ou la religion n'offrent plus de réponses, résultats, réconfort et apaisement. Encourager un tel acte paraît impossible vu par notre société sensée être parfaitement construite et pour tous mais y a t il de la place de l'amour et du vrai bonheur pour tous? La mort étant une partie naturelle de la vie doit on forcément la laisser venir à nous? Nous appartient elle? Loin de moi l'idée d'encourager les gens au suicide si tant est qu'ils soient dépressifs ou proche d'une décision fatale mais cette vision d'une parti de notre existence mérite réflexion.      
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Ancien membre
06/04/2016 à 12:09

sans doute le suicide regarder au niveau de la responsabilisation de la société à aider tous ces membres dans la recherche de bonheur est un scandale, puisqu'elle faillit à sa mission, mais il y a aussi plusieurs autres voies pour regarder le suicide comme l'unique issue au malheur quotidien... Aparté.... je resterais sur ce sujet en deçà de tout superlatif car c'est une des réflexion qui nous réclame de ne pas glisser dans le sentimentalisme romantique ou dans l’introspection psychologique trop de mise aujourd'hui! et je te citerais donc pour commencer SEBYGO :"La mort étant une partie naturelle de la vie doit on forcément la laisser venir à nous ?" en effet la mort étant une "partie naturelle" du devenir personnel comme tu dis, possède-t-on un droit de mourir sur soi ? bien sûr oui !  car un acte même détourné de sa finalité reste la propriété de celui qui le pose et  pour le moment c'est de cela qu'il s'agit ! je te répondrais donc que le droit naturel dans sa conformité à la loi naturelle de la vie, voudrait que nous ne puissions pas l'enfreindre ! mais concrètement nous le faisons parfois ! par le suicide ou par le meurtre ou par la mise en danger systématique de la vie des autres ce qui semble contradictoire et même opposé à cette loi qui voudrait que la vie soit notre bien suprême et irréversible dans sa perte ! la question qui émerge alors en toute évidence est celle ci : " est-ce que le suicide, le meurtre et la mise en danger de la vie des autres ne sont pas des formes d'oubli radicale de soi, de l'autre et des autres comme vivant irréversiblement irremplaçable et comme alter-ego  ! avec pour le cas du suicide justement cet oubli que l'atteinte tourné vers soi même va détruire le soi qui n'est plus vivable !  nous aurions tord à mon avis de n'essayer de comprendre le suicide que par une forme de "dépression ultime du psychisme"car il est aussi même d'une manière irrévocable la voix et la voie d'une personne qui n'a pas trouvé de vis à vis ou si l'on ose cet homophonie de vie à vie ! c'est pour moi donc le sens ultime du suicide, celle ou celui qui dénonce un manque radical de présence de l'autre, comme personne ou comme possibilité de vie !   à suivre ...
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Ancien membre
06/04/2016 à 12:17

Pour ma part, j'ai déjà fait plusieurs tentatives et ce que j'en retire, c'est que s'il y a personne pour écouter, ben au final le pas sera franchit tôt ou tard.
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Ancien membre
06/04/2016 à 12:19

tu sais pourtant que maintenant tu n'es plus seule à regarder le suicide comme une éventualité pour chacun de nous ...
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Ancien membre
06/04/2016 à 12:24

Je sais surtout que malgrès le fait d'être née dans le mauvais corps pour ma part, le suicide n'est pas la réponse, du coup je me bats chaque jours pour moi, être heureuse et aussi pour prouver aux générations futurs qui vont y penser qu'on peut vivre même si la société rejette la difference.
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Ancien membre
06/04/2016 à 12:25

à que oui c'est une bonne cause de lutte que je soutiens aussi ... 
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Ancien membre
06/04/2016 à 13:48

MargauxLFP je suis disposer à discuter avec toi si tu en éprouve l'envie ou même le besoin.  
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Ancien membre
06/04/2016 à 14:33

Je pense qu'il est très difficile de se comprendre les uns les autres en général. Je ne pense pas qu'il soit aisé également de tendre la bonne oreille à une personne qui en ressent le besoin. Lors de crises "breakdown" pour les mots que j'essaye de mettre dessus, ( bien loin d'une tentative de S. j'en conviens ) , il en ressort que personne ne me comprend du tout et cela donne un sentiment de désespoir et solitude absolue dans lequel on est seul. On m'a toujours dis que le suicide était une chose lâche, au contraire je pense que c'est un geste "courageux" si je puis dire, que de vouloir mettre un terme ou non à sa peine. Surement pas la meilleure solution, non, mais ces personnes sont passés à l'acte et je ne blâmerai pas les gens qui se sont suicidés comme beaucoup font, " mais quelle lâcheté ". Finalement, je dirai que chaque suicide est différent et les personnes le sont également, peut-être, certaines personnes sont plus enclins à parler mais comme tu dis, peut-on vraiment les écouter? Et certaines se mure dans un silence et ne souhaite ne rien entendre.
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Ancien membre
06/04/2016 à 14:54

Lâcheté, courage, je vois plus ça comme une décision définitive radicale et hors contexte religieux il est entendu que chacun est propriétaire de sa vie et par conséquent de sa mort. Après il y a la question: a t il pensé à nous qui restons et sommes tristes? Le suicide serait il une forme d'ego fatal? J'avoue y penser de temps en temps et il n'y a que 2 choses qui me retiennent: ma mère (elle en a "subit" 3 et je suis son enfant bien sur) et le tout petit (pour le moment) espoir qui me dit "attend encore un peu ça peut s'arranger" mais ces 2 "choses" ne seront pas éternelles et donc si égoïstement je faisais ça tout de suite puisque je semble connaître mon issue fatale (sauf accident fortuit bien sur) il est vrai que le rejet de soi et le manque d'amour/affection des gens que l'on a envie d'aimer sont parfois insupportables et paraissent insurmontables.       
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Ancien membre
12/04/2016 à 18:58

J'arrive super tard dans ce sujet mais bon.  L'année dernière, j'ai failli me suicider. Souvent on me dit que j'ai failli, que je n'ai même pas essayé, donc que je ne devrais pas me considérer comme une suicidaire. Mais avoir failli me suicider signifie bien que j'en avais envie et que certains raisons, que je n'exposerais pas ici m'en ont empêchés. Mais toujours est-il que lors de cette année (qui fut une des pires de ma vie), je n'en ai jamais parlé à personne. Je lâchais quelques "je vais me tirer une balle" ou "je vais m'ouvrir les veines" mais me forçais à rire en même temps, pour faire croire à mes amis que ce n'était qu'une blague.  Après, ce n'est que moi, mais je pense qu'il est très difficile de faire part à nos proches de notre volonté à mourir. Comment aller vers sa mère, la personne qui vous a donné la vie pour lui dire "oh, au fait, je veux mourir"? De plus, encore une fois, je parle de mon ressenti, mais je me sentais totalement coincée dans un sale cercle vicieux. En parler signifiait m'enfoncer encore plus dans cette situation.  En fait, parler de mes idées noires est une des choses les plus difficiles pour moi. Dans ma tête, tout avait du sens, le pourquoi du comment je voulais mourir, mais je pense que pour les autres, extérieurs à mon "délire" il pouvait être difficile de comprendre. Et je pense que c'est aussi pour cela que personne n'en parle, parce que l'on sait que personne ne va nous comprendre. Par exemple, je savais que mes parents allaient, un peu inquiets, me dire que je n'avais aucunes raisons de me tuer et qu'il fallait que j'arrête d'être une ado gâtée, que mes amis allaient me regarder bizarrement et s'éloigner de moi, pensant que j'étais totalement timbrée.  Aujourd'hui, mes amis ne savent pas que le 13 mai 2015 je voulais m'enfermer dans les toilettes du premier étage de mon lycée, et me couper les veines. Mes parents sont au courant que j'ai eu des idées noires, ils ne savent pas que ces idées avaient données naissance à un plan bien précis.  Même le psychiatre qui me suit pour ma précocité et ma tendance à me scarifier ne sait pas que j'ai pu vouloir mourir.  Au final, je crois que je n'en ai pas parlé parce que j'avais peur, et que je sais que ma peur est fondée, que personne n'écoute, que personne n'en ai quelque chose à foutre de mes petits malheurs.  J'espère ne pas avoir été trop brouillon dans mon message. Si je l'ai été, je m'excuse à l'avance.
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Ancien membre
12/04/2016 à 19:09

Un signal quel qu'il soit doit toujours être écouté par l'entourage puisqu'on peut tous se dire: quel est l'intérêt pour l'un de nos proche de faire ça? Attirer l'attention sur lui? Ben oui peut être et c'est donc parfois utile d'écouter les autres nous faire par de son mal être si tant est qu'on puisse l'aider. Après dans certaine situation il faut accepter qu'il n'y est pas de solution (maladie, chagrin après la perte d'un proche).    
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Ancien membre
12/04/2016 à 19:10

Vous êtes pourtant en attente d'autre chose que de la mort ?  
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Ancien membre
12/04/2016 à 19:13

A travers le suicide? (Gilou03) 
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Ancien membre
12/04/2016 à 19:15

Pour moi le suicide c'est ce couper d'une réalité trop pesante l'acte mortel est secondaire. C'est (toujours pour moi) le micro-espoir inextinguible qui fait tenir.  
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Ancien membre
12/04/2016 à 19:36

je ne vais pas faire de digression sur ce sujet qui est trop ultime pour passer en revue toutes les nuances qui mènent à l'acte irréversible...
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Ancien membre
12/04/2016 à 19:59

Parler du suicide est en effet un sujet délicat, c'est pourquoi j'aimerais apporter mon point de vue sans aucune prétention... Nous sommes tous d'accord que si la personne envisage l'acte ultime, c'est qu'elle va mal, voire très mal ? Bon. Partant de là, je pense que le fait de se confier est la chose la plus dure. Mais il y a aussi le fait de réaliser : il faut d'abord réaliser que tout ce qui tourne autour de nous va mal, en distinguer les différentes causes. Et ce n'est pas toujours une mince affaire je pense... Après, bien évidemment, en parler ne résout pas tous les problèmes : ce n'est pas le fait d'en parler qui évitera à 100% le passage à l'acte...  Alors je me demande : à quel stade intervenir ? A quel stade tu mal-être de la personne interviendrez-vous et surtout, comment ? Vous en rendriez-vous compte rapidement...?
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Ancien membre
12/04/2016 à 20:46

ce suicider ? pourquoi pas, de toutes façons, le travail c'est chiant (encore ci on pouvais en changer.......) les amis c'est chiant (encore ci il existerait un endroit où en trouver des mieux........) les parents c'est chiant (encore ils ne seraient pas comme ils sont..........) la télé c'est chiant (ce serait cool d'avoir des programmes intéressant ......) l'école c'est chiant (quand je pence que je vais y passer ma vie ..........) la nourriture c'est chiant (comme ci je pouvait apprendre à cuisiner ..........) les papiers c'est chiant (y connaissent pas internet où quoi .......) la radio c'est chiant (j'en ai marre d'entendre des gens qui gagnent pleins de trucs ..............) les livres c'est chiant (de toutes façons je n'aime pas les histoires qu'il y à dedans ......) le cinéma c'est chiant (rester dans une salle de ciné pendant 2h avec un paquet de popcorn voila quoi .......) les musés c'est chiant (je ne comprend rien à l'art ........) la musique c'est chiant (il n'y à pas de groupes bien maintenant ce n'est que de la soupe .......) les déplacements c'est chiant (qui pourrait prendre du plaisir à conduire où regarder le paysage .....) dormir on y arrive pas (c'est vrai ça fait chier et passer le temps avec des hobbies ça saoul .......) bon alors au cas où vous avez tout les trucs chiants qui sont effectivements chiant signalez vous on à ptètre une chance d'ètre dans le guiness book
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Ancien membre
12/04/2016 à 20:49

restons sérieux pour une fois S.V.P le suicide est irréversible !
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Ancien membre
12/04/2016 à 21:02

j'ai insinué que l'on peut toujours changer de vie qu'il y à plus que de l'espoir qu'il faut agir !  bon ça peut ètre dur au début mais quand ça ira mieux la vie reprendra son cour
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Ancien membre
13/04/2016 à 15:08

Le suicide peut aussi être vu comme un point final. Décider de sa mort quand on le veut. Mon meilleure ami c'est ce qu'il a fait. J'ai respecté sont choix quand il l'a fait. Quand la vie ne t’intéresse plus. Qu'est-ce que tu veux faire d'autre? Quand la déréalisation atteint un stade trop poussé pour faire demi tours. Ou quand la solitude est maîtresse de ton esprit et en même temps ton cauchemars. Quand ton corps devient une cage de souffrance. Je comprends le choix de certain. En parler? Il y à beaucoup de personnes qui "en parler" ne change rien. Le suicide est quelque chose d'intime. C'est un point final qui élimine tout de ton espace ainsi que toi même. Les gens qui en parle sont des gens qui fantasment le suicide, mais c'eux qui y pensent pour de vrais n'en parleront que quand ils ne voudront plus se suicider. La seul chose qu'on peut faire pour respecter leurs mémoires et ne pas en faire des clichés de douleur, c'est d'accepter leurs choix. Après tout on était pas dans leurs têtes. Mais je préfère voir mon meilleur ami comme un putain de mec intelligent et digne, que comme un abrutit qui a juste sauté du toit d'un immeuble.
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Ancien membre
13/04/2016 à 16:19

Stanyi je suis absolument d'accord avec toi. Juste une chose, avec 3 suicides dans la famille (la mienne) je peux te dire que ceux qui en parlent peuvent franchir le cap puisque sur les 3 tous en ont parlé avant.  
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Ancien membre
13/04/2016 à 17:59

Ils peuvent. Mais c'est qu'ils étaient "sauvable" d'une certaine manière. Après les choses se sont passées, on peut pas faire marche arrière sur ça. Au moins vous êtes prévenue du risque et, j'espère, ferez attention à vous mutuellement dans votre famille.
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Ancien membre
13/04/2016 à 18:35

bonsoir,a tous je suis d accord avec sebyco.pour avoir vecu le suicide de pres.il y a toujours un signe avant l acte.tout simplement un mot qui pourrai nous allerter.quelquefois trop jeune ou trop occupé par notre vie.nous l entendons pas.ma maman, mon frere sont partis.ma fille  deuxieme tentative.je suis arrivee a tant pour la sauver.apres avoir etait prise en charge par une equipe medicale formidable,et un traitement addapté.plus un suivi psy.Elle vit normalement et repris le goutde vivre.Elle travaille comme infirmiere dans un hopital.Donc il faut y croire rien n est impossible
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Ancien membre
14/04/2016 à 00:15

Citation de Sebygo : Débat le suicide J'ai vécu 3 suicides récents dans ma famille et j'ai à chaque fois entendu: "pourquoi elle/il n'en a pas parlé". Je reste persuadé qu'une personne dépressive à bien du mal à se confier et sommes nous seulement capable de l'écouter? Notre société nous interdit de montrer le moindre signe de faiblesse. Les symboles matériels ou immatériels de réussite sociale et professionnelle sont ils l'unique chance d'être reconnu, apprécié et aimé des autres? Un aveu de faiblesse, un manque de force mentale sont ils synonymes de rejet, d'incompréhension?        
Je pense qu'il est parfois difficile en tant que dépressif de comprendre et d'accepter l'être. La dépression est une maladie qui ne peut pas être compris par n'importe qui, c'est toujours délicat de communiquer avec une personne qui n'a plus vraiment de vivre, sans l'a brusquer, ni l'a conforter dans son mouvement. Je crois qu'il y a une pression de la société envers ceux qui pourrait être qualifiés de "faibles" sur le moment, toutefois il y a des opportunités pour ces personnes là de s'en sortir, bien que cela soit difficile de refaire surface, apprendre à s'aimer et aimer la vie. Cela peut prendre tout une vie de se reconnecter à la vie mais ça arrive un jour...
Citation de Stanyi : Le suicide peut aussi être vu comme un point final. Décider de sa mort quand on le veut. Mon meilleure ami c'est ce qu'il a fait. J'ai respecté sont choix quand il l'a fait. Quand la vie ne t’intéresse plus. Qu'est-ce que tu veux faire d'autre? Quand la déréalisation atteint un stade trop poussé pour faire demi tours. Ou quand la solitude est maîtresse de ton esprit et en même temps ton cauchemars. Quand ton corps devient une cage de souffrance. Je comprends le choix de certain.
Je ne suis pas vraiment d'accord avec ce point de vue, je pense que l'idée d'une personne de mourir n'est jamais une envie qui s'enracine indéfiniment, il y a un moment où l'on s'en sort, bien que la vie puisse être ponctuée d'épreuves extrêmement difficiles. Quand la vie ne nous intéresse plus, je pense qu'on doit s'efforcer d'être patient car on ne sait jamais ce qui peut arriver, combien de gens dépressifs et suicidaires s'en sont finalement sortis ? Il y a toujours de personnes/infrastructures pour nous tendre la main un jour ou l'autre, même si l'on croit qu'on est seul au monde et qu'on ne ressentira plus jamais les sensations d'antan, ou ce qui nous animait.  Je ne juge pas vraiment l'action de ceux qui se suicident car c'est leur choix bien évidemment, toutefois est-ce que ce choix n'aurait-il pas été altéré dans un futur proche ou lointain, un déclic ? Est-ce que si la personne avait été prête qu'on lui tende la main pour l'aider elle aurait vu la vie sous un angle différent et appris à vouloir vivre à nouveau ? Ce sont les questions que je me pose quand j'apprends qu'une personne s'est suicidée...


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