Votre coming Out ?

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Ancien membre
02/03/2015 à 10:25

Hey ! Salut a tous j'aimerais beaucoup apprendre la manière dont chacun d'entre vous a avouer son homosexualité,Fille/mecs. Vos peurs, vos doutes, la peur des autres, comment vos parents ou amies on réagit. Quelle âge vous aviez, ci  possible même raconter votre premières amours avec vos chéri(e)s. Personnellement je ne les jamais fait je suis hétéro (enfin peut être je me cherche encore) donc...Voila mais merci a tout ce qui participeront, je vous fait pleins de gros bisous. 
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Ancien membre
02/03/2015 à 10:54

Coucou ! Je ne vois pas le mal à le dire alors.. C'est parti ! J'ai, comme beaucoup, attendu d'avoir une copine pour me lancer. Bien sûr, comme je connais bien ma famille, je savais à peu près quelles réactions j'allais provoquer, mais on ne peut jamais être sûr à 100%. Je voulais vraiment le dire, ça me mettait la pression, j'y pensais tous les jours. Un jour je me suis sentie vraiment mal et j'ai compris que ça m'angoissait, qu'il fallait que ça sorte, alors je l'ai dit. Ma soeur, qui s'en doutait, a fait quelque chose du genre hausser les épaules. Ma mère, qui a toujours été légèrement dégoûtée par les homos, s'est assise à côté de moi et m'a regardé sérieusement. Elle ne l'a pas mal prit. Il y a seulement des jours où elle a du mal à s'y faire. D'autant que je suis bi, donc si jamais je dis qu'un garçon est beau, elle veut me refaire pencher du côté hétéro. Je pense qu'elle ne s'en rend même pas compte. Mais je gère plutôt bien la situation, j'ai fini par décider que franchement, mes préférences sexuelles, ça ne regarde que moi.  Mon père m'a dit qu'il s'en moquait, je fais ce que je veux, il n'a pas été choqué, pas comme quelqu'un qui s'en doutait mais plutôt comme quelqu'un pour qui ça ne change rien. Il m'a quand même dit « mais tu sais, les mecs sont pas tous des cons. » En parler à ma famille, c'était l'étape la plus difficile, et ça s'est franchement bien passé. Quant à mes « amies » et les gens du lycée que je fréquentais à ce moment là  ( j'avais 17 ans ) je ne le leur cachais pas depuis que j'avais des doutes et je n'ai eu aucun retour négatif. Arrive un moment où on a juste envie de s'en foutre, de se dire qu'on est parfaitement normal et que c'est aux autres de faire avec. Il faut du temps à certaines personnes, mais honnêtement, l'humanité a légèrement monté dans mon estime avec toute cette histoire. J'espère que ça a été utile, et si c'était chiant à lire parce que c'est quand même ma vie et que osef, je m'en excuse.
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Ancien membre
02/03/2015 à 11:08

Non pas du tout , mais alors pas du tout j'ai adoré lire vraiment merci beaucoup d'avoir répondu :), j'ai adoré que tu précise ton ressenti par rapport a la situation :). Merci :)
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Ancien membre
02/03/2015 à 11:46

Pas de problèmes. Il y a une raison particulière à ce sujet ? C'est quelque chose qui te tiens à coeur ?
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Ancien membre
02/03/2015 à 12:33

comme je les préciser je me cherche :3 donc je réflechie sur plein de sujet. J'attend également d'avoir une première copine avant de faire mon "coming out", mais les hommes na m'attire plus vraiment.
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Ancien membre
02/03/2015 à 12:42

Tu n'as absolument aucune obligation. Tu peux choisir les hommes, les femmes, ou les deux. Elle est pas belle la vie ?  C'est vrai que le coming-out c'est plus simple quand on a quelqu'un, ça donne une bonne raison de le faire, et c'est un soutient assuré.
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Ancien membre
02/03/2015 à 14:03

J'ai une question à te poser : as-tu réellement besoin de faire ton coming out ? Pourquoi doit-on avouer son homosexualité, y a-t-il un risque de ne pas le faire ? J'ai fait moi aussi mon coming out, mais c'était parce que je suis transsexuelle. Mais lorsque je le dis, je dis aussi que je continue d'aimer les femmes, dans un sens c'est un double coming out. Si j'étais née fille, je ne sais pas si j'aurais fait mon coming out, quitte à mettre un éléphant dans un magasin de porcelaine. Tout ça pour dire, si tu n'en ressens pas le besoin, ne le fais pas, reste toi même, et lorsque tu as une copine, demande tout simplement à tes parents s'ils veulent la rencontrer.
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Ancien membre
02/03/2015 à 14:10

Je n'en ressent pas le besoin :) merci de ta réponse, c'est vrai que dans  ton cas c'est particulier mais si tu t'assume c'est vraiment  super. Pour ma part je n'en ressent pas le besoins,mais j'aime avoirs la manière dont les personne font leurs "coming out". Mes parents ne sont pas homophobes dont même si  l'avenir ma penne dans les bras d'une fille, je l'assumerais. En tout cas merci beaucoup de ton conseils :)  une dernière chose  c'est quoi exactement transsexuel ? ( une fille qui devient garçon c'est sa ? ) .
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Ancien membre
02/03/2015 à 14:25

On doit avouer son homosexualité parce que ça n'est pas accepté par tout le monde. Quand les gens auront suffisamment évolué, ça ne sera peut-être plus nécessaire.
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Ancien membre
02/03/2015 à 14:33

( désolé des fautesmon correcteur   boude). So, je suis d'accord quelque part chaque personne est libre, être      homosexuelles ne devrait pas ce dire mais plutôt ce faire comme les hetero  s'embrasse ou ce balade, personne ne devrait avoir peur ou craindre le regards des gens mais bon  :3 c'est vrai :).
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Ancien membre
02/03/2015 à 14:46

Ce serait si bien si c'était le cas.. Mais il y a encore des pays où on peut être tué pour ça. Alors non les mentalités n'en sont pas encore là.
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Ancien membre
02/03/2015 à 15:26

Oui, c'est malheureusement toujours la cas dans certains pays, mais je pense qu'en France on a pas à le faire. Dire qu'on est homosexuel, c'est avouer qu'on a un mode de vie différent, presque s'excuser parfois. Mais de quoi ? D'aimer ? Alors oui, on risque des choses, mais on ne devrait pas se sentir différents pour ça, tout le monde l'est. Bon, après, je dis ça, mais lorsque je parle de mon homosexualité, je demande si ça ne choque pas ou dérange pas que j'en parle. Par contre, quand je parle à des personnes que je connais peu, avec qui je fais connaissance, ou qui sont présentes alors que je parle avec des personnes que je connais beaucoup (c'est plus souvent le troisième cas), et qu'on vient à parler d'histoire de couple, je m'abstiens pas de dire que j'aime les filles sans pour autant dire avant que je suis lesbienne. Je reste moi-même.
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Ancien membre
02/03/2015 à 15:33

Coucou! Alors... J'étais à l'époque quelqu'un de très réservé, timide et effacé. Je me suis toujours mieux exprimé à l'écrit ceci dit, du moins plus facilement. Alors c'est ce que j'ai fait, j'ai écrit un mot à ma mère. Vu le contexte, ce n'était pas quelque chose de doux et attristant, je venais de me disputer avec elle.  Alors j'ai tout déballé et je lui ai dit que je partirai si elle ne m'acceptait pas comme je suis. Evidemment, elle s'en doutait (parce que, dans mon cas, c'est écrit sur mon front) et elle m'a dit qu'elle s'en foutait. Ceci dit, je pense quand même qu'elle pense avoir raté quelque chose. Je n'ai jamais abordé le sujet avec elle, mais je le ferai. Concernant mes peurs... J'avais juste peur que les gens le prennent mal, or, ce fut un minorité. Tout le monde quasiment l'a bien pris et s'en indiffère totalement. Comme quoi, on est bien au 21e siècle pour une grande partie des français.
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Ancien membre
02/03/2015 à 16:22

Etrangement j'ai adopté la même démarche que Peeach car j'étais dans la même situation que lui. Je ne parlais plus à mes parents depuis plus d'un an, j'étais à l'époque ne couple avec une fille, et un jour j'ai craqué.  Alors je leur ai écrit chacun une lettre que je leur ai donné en mains propres devant la famille de ma soeur et ma copine. Personne n'a rien compris, sauf ma soeur qui le savait déjà. La réaction fut violente du côté paternel. Les mères comme souvent tempèrent les choses. Cela n'a rien changé à notre situation à l'époque mais je me suis senti soulagé, je n'avais plus honte d'aimer aussi les hommes. Le combat fut long et difficile pour moi, mais jamais je ne me suis laissé abattre. Et aujourd'hui tout est rentré dans l'ordre. Je suis retourné vivre chez mes parents, ils acceptent plutôt avec résignation, mais qu'importe.
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Ancien membre
02/03/2015 à 16:27

Waw a chacun sont histoire, merci encore et bravo d'avoir assumer.. par contre je voulait savoir j'ai lu sur internet que les lesbiennes était moins choquant que les Homosexuelle garçons. Personnellement je ne trouve pas je trouve sa mignion deux garçons vous pensez sa aussi ? Moi non   *-* Bref merci a vous, j'ai adorée lire vos coming out :).
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Ancien membre
02/03/2015 à 16:37

Alors pour simplifier la chose afin de ne pas avoir à écrire un pavé de dizaines de pages : Généralement les gays choquent plus que les lesbiennes car un certains nombres d'hétéros fantasment de voir l'acte sexuel entre 2 femmes. J'entends par là pas mal d'hétéros masculins. Je suis moins sûr de l'inverse en revanche. Ensuite, quoiqu'on en dise, les gays sont plus représentés "médiatiquement" que la population lesbienne. Et on associe facilement l'acte sexuel gay avec la pénétration alors que ce n'est pas si répandu que cela et la fréquence n'est pas aussi élevée que les hétéros peuvent le penser. Prenons un contre exemple avec le film : "La vie d'Adèle". Il a certes fait polémique, mais juste pour les scènes érotiques. Ils se sont arrêtés à ça et n'ont guère fait plus attention que cela au fait qu'ils s'agissent d'un couple lesbien. Imaginez l'inverse, un couple gay avec les mêmes scènes. Imaginez bien ! ^^
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Ancien membre
02/03/2015 à 16:43

Oui  je comprendrez jamais pourquoi peut être parce que je ne suis pas homophobe. J'adore ce film a part des seins et ok un "minou" oulala, on a tous la même chose ( enfin les filles)  oulalaala :') je ne trouve rien de choquant :) . Merci je comprend mieux avec ton explication .
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Ancien membre
02/03/2015 à 17:01

Pour le film, je l'ai détesté : je l'ai trouvé creux, c'est sensé être une histoire d'amour mais y'a aucun amour dans les scènes de sexe. J'avais plus l'impression que le réalisateur voulait se la secouer lorsqu'il faisait le film. Ce n'est que mon avis, mais beaucoup de mes amis pensent pareil. Pour en revenir aux gays, la plupart des hétéros ont comme fantasme de se taper une lesbienne, au même titre que pas mal de gays veulent se taper des hétéros, c'est un peu comme le Saint Graal. Après, tout n'est qu'affaire d'ouverture d'esprit et d'attirance. Je sais, pour ma part, que les garçons ne m'attirent pas du tout, et le sexe sans amour non plus.
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Ancien membre
02/03/2015 à 18:13

Bonsoir, alors pour ma part il n'y a que ma cousine, ma mère et certains de mes amis qui le savent. Je sortais d'une période très compliquée, je venais de sortir d'une dépression et j'avais besoin de tout sortir, de dire la vérité car je savais que si ça ne sortait pas j'allais replongée rapidement. J'en ai parlé à mon père, sans mentionner que c'était pas rapport à ma sexualité, et il m'a conseillé d'écrire si je n'avais pas le courage de le dire en face. Je l'avais déjà dit à mes amis au moins 6 mois auparavant, mais je savais qu'ils le prendraient bien donc je ne stressais pas trop. J'ai parmi mes amies une bisexuelle comme moi et tout le monde le savaient et n'avaient rien contre donc je me suis lancée pendant une soirée et cela s'est super bien passé. Pour ma cousine je lui ai dit pendant Noel, on était seule dans une chambre elle était en train de me coiffer et de me maquiller et je lui ai dit : "je préfère les filles. T'en penses quoi ?". Elle m'a regardé et m'a dit qu'elle s'en fichait de ça et que quand j'aurai une copine il fallait que je la lui présente en premier. Pour ma mère, c'était le plus compliquer, je savais qu'elle était cool par rapport à ça, mais j'avais peur de la décevoir, qu'elle me traite différemment à partir du moment ou elle serai au courant. Alors avant de partir en week end chez mon père (mes parents sont divorcés depuis mes 10 ans), je lui ai laissé une lettre ou je lui expliquai tout. Elle n'a pas abordé le sujet tout de suite mais au bout de 2, 3 jours elle m'a dit qu'il fallait qu'on en parle. J'avais très peur qu'elle me rejette mais elle m'a dit que ça ne changeait rien et qu'elle m'aimerai toujours. Par contre quand je lui parle de garçons, elle essaye de me reconvertir à l'hétérosexualité, c'est un peu énervant mais je ne peux pas lui en vouloir. En ce qui concerne mon père et mon frère je vais attendre un peu, car je sais qu'ils ne sont pas vraiment cools sur le sujet. Ils sont plutôt du genre à dire : "tarlouze", "pédale", "gouine",... Donc je ne sais pas trop quoi faire pour l'instant.
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Ancien membre
02/03/2015 à 23:00

Alors, je vais l'écrire, parce que quand je le raconte ç fait souvent rigoler mais en bref.. Soirée Rentré bourré Parents pas contents " Asseyez vous, j'ai un truc à raconter " " J'aime beaucoup les garçons " *tombe en pleurs sur le canapé* *s'endort sur le canapé* THE END. ( Je précise que je n'en ai quasiment aucun souvenir et que ceux ci dessus m'ont été raconté par ma mère le lendemain )
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Ancien membre
03/03/2015 à 11:05

Haaaaa ton coming out ma fait rire :'), vraiment très originale.
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Ancien membre
03/03/2015 à 11:08

Merci a tous de vos réponse chaque histoire est différente j'adore vraiment les lires, je te souhaite bon courage Shiningstars.
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Ancien membre
03/03/2015 à 14:04

Welkinn   C'est énorme ton coming-out x) Moi cela s'est fait par lettres. D'autres trouvent ça lâche, d'autres courageux, mais la plupart s'en fichent complètement. J'ai d'abord écrit à mon père (étrangement car c'est celui dont j'avais le plus peur) et puis à ma mère ensuite. Mon père m'a dit qu'il s'en fichait du moment que j'étais  heureux, puis  ma mère m'a dit qu'elle s'en doutait ;) Je savais que j'aurai dû effacer l'historique x) L'idée de la lettre m'a été offerte par un twitto (utilisateur de Twitter) et je l'en remercie énormément. Sinon je trouve dommage que l'on soit obligé de le dire ce genre de truc: à ,propos     cela fait partie de notre identité sexuelle qui est privée... Normalement...
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Ancien membre
03/03/2015 à 15:41

1er Avril au moment du dîner + parents encore bloqués en enfance = 15 min de galère pour leur faire comprendre que c'était pas une blague !
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Ancien membre
03/03/2015 à 16:03

Si vous faites vos coming out à des moments inopportuns aussi, pas étonnant qu'ils ne comprennent pas tout de suite ! ^^ De mon côté, j'attendais que les moments de fêtes ou les voyages soient passés, je voulais pas leur gâcher ces moments (Noël, 2 semaines  de vacances balnéaires...). Je n'étais pas très confiante que je l'ai fait, mais j'en avais vraiment besoin, je le vivais vraiment très mal. Et comme je le disais, lorsque je le fais, je dis à chaque fois que je continue d'aimer les filles, que les garçons ne m'intéressent pas (je ne sais pas pourquoi, mais pour beaucoup, changer de sexe = être avec le sexe opposer). Ma mère et mon frère ont dit qu'ils auraient préféré que je reste garçon et que je dise que j'aime les garçons. Après, ce fut mon coming out le plus difficile, j'en ai fait plusieurs, toujours le même mais à des personnes différentes, et les réactions sont à chaque fois différentes. Lorsque je l'ai avoué à mes grands parents maternels, vu comment ça s'était passé avec mes parents, ma mère en particulier, j'avais très peur, mais ironiquement, c'est celui qui s'est le mieux passé. Comme quoi, on ne sait jamais comment ça va se passer, il suffit de se lancer et c'est tout.
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Ancien membre
03/03/2015 à 16:21

Bonsoir, Comme Peeach et d'autres personnes j'ai tout balancé à ma mère après une dispute familiale.  Comme toutes les mamans sur cette Terre, elle s'en doutait, elle m'a dit : "Penses-tu que je n'étais pas au courant Stéphane ? Tu es mon fils, je te connais par cœur et malgré tes efforts tu pourrais rien me cacher. Sache que ça ne me fait rien que tu sois homo, tu resteras mon fils quand même." A présent me voilà rassuré. Un jour, ma mère m'a demandé si mon père était au courant (car tout deux ont divorcés il y a quelques années), évidemment que non, mon père n'était pas au courant. Ce n'est qu'une année après que j'ai osé le dire à mon père. Mon coming-out envers mon père fut des plus douloureux. Il ne se doutait de rien car d'après mes parents et mon entourage "ça ne se voit pas, comme certaines personnes". Ces quelques mots sortant de la bouche de mon père me marqueront à vie : "Je pensais que tu aurais eu une femme et des enfants Stéphane. Je ne vais pas te dire que je suis heureux que tu sois homo, mais c'est la vie et je n'y peux rien. Tu resteras mon fils et je t'aime comme tu es." tout cela en l'entendant pleurer au téléphone. Je m'en suis voulu de l'avoir fait pleurer. Ce n'est que quelques mois plus tard qu'il a rencontré mon ex compagnon. A présent, toute ma famille est au courant de mon homosexualité, je me sens tellement mieux et libre. Bonne soirée à vous et bon coming-out ! ;-)
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Ancien membre
03/03/2015 à 18:41

J'aime vraiment vos "coming ou" on ce rend compte qu'énormement de personnes gère sa pareils. En tout cas vous assumez tous est c'est super :)...
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Ancien membre
03/03/2015 à 19:53

Pour ma part, je n'ai toujours pas fait mon coming-out à tous le monde.  Il y a trois ans, j'avais un copain qui venait dormir chez moi et on passait beaucoup de temps ensemble. Un jour je suis allé avec des camarades de classes à une épreuve du bac pour une option, et ma mère a senti que j'étais stréssé car mes amis le savaient et  mon copain était avec nous, j'avais peur qu'ils fassent une gaffe devant ma mère. Et quelque jours plus tard, elle m'a écrit une lettre pour me dire qu'elle avait deviné que ce garçon était mon copain et que ça ne changait rien... Ce fut un soulagement, j'étais tellement térrifié à l'idée de lui dire même si je savais qu'elle l'accepterait.  Sinon mes amis le savent et en général cela se déroule très bien, dans ma famille il n'y a que mes cousins qui ont ma tranche d'âge qui le savent. J'avais compris que ma cousine, par exemple, s'en doutait car elle m'avait parlé des sentiments qu'elle éprouvait pour une personne et j'avais trouvé ça étrange car nous n'avions pas l'habitude de parler de ces sujets. Donc j'ai senti qu'elle voulait que je lui dise et c'est ce que j'ai fait. Pour le reste de ma famille  je ne pense pas que je vais le dire à tous, du coté de mon père ils sont plus homophobes donc c'est dur à concevoir. Après du coté de ma mère je pense que je le dirai lorsque j'aurai un copain à présenter. Pour certains cela sera plus compliqué que pour d'autre mais au final cela ne changera pas grand chose. 
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Ancien membre
04/03/2015 à 10:01

Original que ta maman est fait le premier pas :). Le plus important c'est que tu soit soulager et après que tu soit heureux :)
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Ancien membre
04/03/2015 à 12:58

Personnellement, c'est la prise de conscience et l'acceptation personnelle de mon orientation sexuelle qui a été la plus difficile. J'ai toujours été indépendant donc quand on m'a conseillé de le dire à ma famille (histoire de terminer ce boulot d'acceptation), alors que j'en voyais pas l'intérêt, j'me suis pas cassé la tête (ça a dû être un truc du genre "Au fait, je suis gay" xD). Voilà, j'me suis dit avant tout "ça passe ou ça casse", les conséquences je m'en foutais un peu. Globalement, mon "coming-out" complet et entier s'est fait en trois semaines, le temps que ça fasse un peu le tour, et j'ai adapté la version selon le "public" concerné mais toujours sans me prendre la tête. Je ne trouvais pas ça indispensable à l'époque (en 2008), et c'est encore plus le cas aujourd'hui mais c'est vrai que ça peut être agréable de partager ça avec ses intimes. Après, y est pas écrit "pédé" ou "lesbienne" sur notre front, donc désormais je n'en parle que quand on aborde le sujet.


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