Ma petite amie déprime...

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Anonyme
13/06/2019 à 22:45

Bonjour à tous,

Je vous prie de m'excuser pour le long pavé qui s'annonce...

Voilà, j'ai 21 ans, ma copine également. Nous nous sommes rencontrées cette année en master - tout s'est passé très vite entre nous, surtout qu'on était sur des fins de relation. Bref. Ça fait 5 mois qu'on est ensemble à présent.

L'an passé, ma copine, que je vais appeler Rachel pour l'anonymat, était en prépa de lettres (hypokhâgne, khâgne khûbe, pour les connaisseurs), afin d'entrer à l'ENS (École Normale Supérieure). Ces trois années lui ont demandé beaucop d'investissement, de travail, pour, finalement, ne pas avoir le concours. Elle a ressenti cela comme un échec, pour elle qui réussit brillamment en général.

Bien sûr, à ce moment nous ne nous connaissions pas, je le ressens juste comme cela depuis que je la fréquente.

Cette année, le rythme est léger, à raison de 12 heures de cours par semaine, mais avec un mémoire à rendre à la fin de l'année. Nous commençons à nous fréquenter à nos premiers examens -on trainait dans la même bande de potes avant. Tout se passe bien, sauf dans cette dernière ligne droite avant la soutenance de mémoire.

Elle a rédigé la quasi-totalité de son mémoire, actuellement, mais n'a pas fini, car elle doit rectifier certaines parties et doit rédiger de courts paragraphes pour introduire ses parties. Et je ne sais pas, elle n'y arrive pas...

Elle a l'impression de s'être surinvestie ces derniers mois, - il est vrai qu'elle avait à rendre 2 dossiers d'une dizaine de pages chacun, mais ce n'est pas la mort, surtout qu'elle a finalement écrit rapidement son mémoire.

Entre nous, dans notre couple, ça se passe plutôt bien... on se voit très régulièrement, même si notre vie sexuelle en prend un coup à cause de ces travaux à rendre, on arrive à faire face. Elle m'a assuré ne pas vouloir me quitter, qu'elle m'aimait. Nous arrivons à garder le cap. Pourtant, depuis 2 à 3 semaines, elle se met à pleurer le soir, elle n'a plus envie de travailler. Elle a l'impression de vouloir vomir plutôt que de travailler. Il y a 3 semaines, j'ai pris le temps de m'occuper d'elle, nous sommes sorties, avons fait des activités communes. On arrive à rire entre nous, à voir nos amis... Mais je ne sais pas, parfois elle devient mélancolique. On joue, par exemple, aux jeux vidéos, et cela semble comme une échappatoire pour elle. En jouant elle oublie son travail, mais après se sent coupable de n'avoir pas travaillé, puis se rappelle ne pas pouvoir le faire, ne pas avoir envie, Rachel se sent fatiguée. C'est un peu un cercle vicieux.

Après viennent des pensées négatives : "je suis nulle", "je n'y arrive pas / plus", "éduquée mais pas intelligente", "je suis bête", "je fais que de la merde". Parfois même elle s'excuse auprès de moi, à cause de sa tristesse, alors qu'elle n'a pas à être désolée, c'est moi qui le suis pour elle. Je vous rassure, elle n'a aucune idée suicidaire. Juste des pensées négatives qui ne lui permettent pas d'être heureuse. Et puis, par extension, elle se dit qu'elle ne va jamais rien faire de sa vie... Qu'elle n'est bonne à rien.

Elle se dit "bien avec moi", mais pas heureuse dans sa vie, car tout le reste ne va pas bien. J'ai peur (vous allez peut-être trouver ça présomptueux mais) qu'elle devienne dépendante de moi, pas dans un sens financier, mais affectif, que je sois la seule raison pour le moment pour laquelle elle se lève le matin. Je n'aimerais pas car je ne suis pas non plus sûre de moi. Quand elle est dans cet état mélancolique, car ce n'est pas tout le temps, j'essaye de l'encourager, de la féliciter, surtout si elle a écrit quelques lignes. J'essaye de l'aider, en faisant à manger (elle n'aime pas faire ça), ou en préparant la table, ranger le lit, ce genre de choses... Je lui ai conseillé d'aller voir une psychiatre (en raison du remboursement par la sécu) ou un médecin, mais elle n'a pas envie, et puis, toute sa famille voit déjà un psy... Ce qui ne la rassure pas des masses...

Par ailleurs, Rachel est une jeune femme intelligente et cultivée, qui a tout pour réussir à l'université, et ailleurs, vraiment. Elle n'est pas parfaite, a ses défauts comme tout le monde, mais je m'inquiète pour elle. Elle n'a pas tellement confiance en elle, et n'a pas une bonne estime d'elle-même. Je ne sais pas quoi faire. Je lui ai prêté Imparfaits, libres et heureux de Christophe André, que j'ai lu suite à TCC (thérapie cognitivo-comportementale), mais avec le mémoire, elle n'a pas pris le temps de le lire.

Je ne veux pas être la "sauveuse" de quoi que ce soit, j'aimerais juste l'aider. Je ne sais pas comment m'y prendre. Ça fait plusieurs semaines qu'elle est fatiguée et, parallèlement, son stress grandit. Je ne sais pas si c'est le signe de quelque chose, ou bien juste un tempérament...

Pour ce week-end, on essaye de travailler toutes les deux dans nos appartements respectifs, j'espère que ce sera fructueux...

Est-ce que vous auriez des "pistes", ou des idées de quelque chose, pour que j'essaye de la rassurer ? Je vous tiendrai au courant de la suite après la soutenance.

Je vous remercie d'avoir lu ces lignes. Merci beaucoup.

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Ancien membre
13/06/2019 à 23:26

Bonjour,

Ne t'excuse pas, tu fais bien de venir partager tout cela sur le forum. Ce n'est jamais simple d'expliquer des choses complexes simplement.

J'ai compris que tu étais une femme ( mais bon ce n'est pas important que tu sois son petit copain ou sa petite amie, c'est pareil).

Félicitations pour vos 5 mois ensemble :)

Effectivement les CPGE littéraires ou scientifiques demandent une certain investissement et infligent une grande pression avec la quantité de travail à faire. Ce n'est pas simple à gérer et il faut être aidé , pour surmonter tout ça. Faire des choses à côté... Voir ses amis, sa famille...

Il faut rappeller que le Concours de l'ENS est l'un des plus difficiles et encore pour les filières littéraires où il y a très peu de places comme pour la Philo. Bosser 3 ans à fond et rater le concours doit être plus que frustrant, elle peut être très mal en effet. Ressentir de la honte, de la colère. Mais tu devrais la rassurer. C'est juste un concours basé sur un programme et malheureusement parfois cela ne passe pas. Cela ne veut pas dire qu'elle n'est pas intelligente, loin de là. Les concours évaluent des connaissance d'un programme à un instant T. Cela ne la définit pas. L'ENS bien-sûr c'est le temple de la culture mais elle peut s'épanouir dans plein d'autres endroits. (Y retourner sur Dossier) ou aller à l'Université.

Ce n'est pas un échec en soi, les Concours sont difficiles et même si les CPGE préparent les étudiants on peut rajouter un Concours qui portent sur une partie qu'on connait moins, on peut faire les pédales. Mais cela ne change pas ce que nous sommes. Très peu réussisent ces concours et plein de bons étudiants l'ont raté. Elle peut continuer en Master à l'université et pourrait faire une thèse.

Oui le rythme est différent à l'Université.Parfois de simples amis on devient petit-ami.C'est toujours compliqué cette période où il faut tout boucler.

Mais normalement en CPGE elle a appris à s'organiser non ? J'espère qu'elle y arrivera. Elle peut toujours demander un délai à son Professeur si jamais. L'important c'est la qualité, pas la quantité.

Est-ce qu'elle à fait une pause après ces 3 ans de CPGE ? Se reposait-elle en CPGE ?

Ce n'est pas la mort pour toi peut-être mais ça peut-être beaucoup pour d'autres et peut-être justement qu'elle n'allait pas bien et que son état l'a empêché de tout finir à temps.

Vous vous voyez souvent c'est plutôt bon signe. Pour la vie sexuelle rassure toi on ne peut pas coucher tout le temps, parfois il y à d'autres priorités. Dans un couple c'est une union sentimentale, affective, sexuelle et spirituelle. Ces 4 pilliers sont autant importants.

Tu dois être fier d'elle et l'aimer énormément comme elle.

C'est bien ce que tu fais, d'essayer de t'occuper d'elle.

Je vais faire vite. D'abord ce n'est pas parce qu'elle ne dit pas "Je veux me suicider'" qu'elle n'est pas suicidiaire.

Mais généralement ce qui déclenche une phase suicidaire c'est 90% du temps une dépression. Qui fait que la personne n'a plus de controle. Elle n'aime plus les choses qu'elle aimait avant,elle a un ralentissement psycho-moteur, une humeur dépressive ,une baisse du sommeil et plein d'autres choses. Elle a une grosse fatigue aussi.

Avec tout ce que tu me dis je pense plutôt à un début de dépression.

Voilà les symptomes (Ils doivent se produir pendant une période de 2 semaines au moins)

:La tristesse intense signe de dépression

Une perte d'intérêt et de plaisir

Une grande fatigue

Une vie ralentie par la dépression

Troubles de la concentration et état dépressif

Insomnies et autres troubles du sommeil

Baisse de libido

Estime de soi, culpabilité et dépression

Une perte d'appétit

Manifestations somatiques et dépression )

Lien pour approfondir : http://www.info-depression.fr/spip.php?rubrique13

Pas du tout la dépendance affective est un problème --> https://www.psychologies.com/Couple/Vie-de-couple/Amour/Articles-et-Dossiers/Dependance-affective-les-signes-qui-ne-trompent-pas

Je ne te conseille pas de voir un psychiatre. Un Psychiatre va te donner des traitements médicamenteux et son approche est trop fonctionnel. Il y a plein de moyens de combattre la dépression. La psychothérapie et les antidépresseurs sont complémentaires.

Mais ce qu'il faut faire c'est de d'abord voir un Psychologue Clinicien. Il est formé et apte à aider ta petite amie. Pour l'Argent sache qu'A PARIS et dans chaque ville tu as des CMP (centre médico-psychologiques) où tu peux être recu gratuitement par un psychologue clinicien. Pareil dans chaque espace santé étudiant de ta fac. La Psychothérapie fonctionne très bien (pas tout le temps besoin d'antidépresseurs). Il y peut avoir d'autres problèmes qu'une simple dépression.

On va chez le médecin pour une grippe, il n'y a pas de honte à aller chez un Psychologue pour un problème Psychique. Ou même quand on va bien pour mieux se comprendre.

https://www.huffingtonpost.fr/samuel-dock/12-idees-recues-sur-les-psychologues_a_23260504/

Elle n'a pas envie mais elle pourrait aller mieux. Normal qu'elle n'a pas envie vu son état.

Sache que ce n'est pas parce qu'on est intelligent et cultivée qu'on ne peut pas tomber en dépression ou avoir un problème psychique. Les maladies mentales peuvent frapper tout le monde.

Si c'est bien un début de dépresion , c'est comme si un moment elle n'avait plus de volonté. Comme les détraqueurs qui aspirent l'âme.

Tu n'es pas Psychologue et oui tu n'as pas à supporter tout ça toute seule. Sinon tu vas tomber avec elle.

Ce que tu devrais faire c'est l'emmenner voir un Psy clinicien dans un CMP ( gratuit ) pour qu'on puisse savoir ce qu'elle, qu'elle suive une psychothérapie et si il faut , qu'elle prenne un antidépresseurs. Rien d'alarmant il y en a naturellement dans notre cerveau, seulement en dépression le niveau de l'un d'entre eux est plus bas. Un antidépresseur réajuste ce niveau.

Je pense que c'est le signe d'une dépression. Je te conseille de l'emmenner chez un psy clinicien. Toi continue de l'aimer, de l'encourager, d'être là pour elle. Mais elle doit se faire aider. TOI tu dois penser à toi. ne pas tout porter.

Enfin des articles sur le sujet :

https://www.huffingtonpost.fr/sarah-schuster/les-gens-ne-comprennent-pas-que-vous-faites-ces-30-choses-parce_a_21897428/ ( TRES IMPORTANT) (Les gens ne comprennent pas que vous faites ces 30 choses parce que vous êtes en dépression)

https://www.huffingtonpost.fr/2018/12/28/pour-ceux-qui-souffrent-de-depression-ces-10-petites-choses-comptent-beaucoup_a_23623641/ (PAREIL)

Bon courage !

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Anonyme
14/06/2019 à 00:09

Merci AlexisT d’avoir répondu !

Merci de ton soutien :D

Ça me permet d’y voir plus clair, j’ai lu les articles que tu as mis à disposition. Je pourrais mieux l’aider.

Je vais voir ce que je vais faire pour aller dans une CMP... Je n’aimerais vraiment pas que ça dure...

Alors elle était en CPGE l’an passé, elle est en master cette année.

Elle n’a pas fait de coupure entre la CPGE et le master (elle a même travaillé pendant l’été).

En khâgne (année 2), elle s’est investi, mais moins qu’en khûbe (année 3), car lors de sa khâgne beaucoup ont été admis, donc elle a mis les bouchées double pour l’année qui a suivi. Je suis tout à fait d’accord avec toi. Il s’agit d’un concours exigent, à un instant T, sur un programme. Elle était sous-admissible les 2 années en plus...

Après, elle vivait avec son actuelle ex la 3e année, et elle avait des amis. Je ne sais pas exactement comment elle a géré ça. Mais l’an passé, elle s’est extrêmement investi je crois...

Pour le concours, j’essaye de la rassurer, et puis maintenant, c’est passé il y en a un (ça peut toujours être présent dans sa mémoire, surtout qu’elle a des amis qui ont passé le concours cette année). J’essaye de lui dire qu’elle a un bon dossier, qu’elle a quand même bien réussi, qu’elle était dans le haut du panier quoi... Je vais peut-être essayer de développer « l’épanouissement », car c’est vrai, elle arrive à faire de belles choses dans d’autres domaines.

Oui, elle a appris à s’organiser, et elle s’est organisée. Donc elle a rendu tous ses dossiers, a quasiment fini son mémoire, dans les temps, mais en attendant la correction de sa prof, elle s’est mise dans les jeux vidéos (ce n’est pas un reproche, je trouve ça chouette de pouvoir jouer avec elle, et qu’elle y prenne du plaisir)... Mais depuis, c’est son échappatoire -je le vois comme tel. Elle a vu sa directrice de mémoire, et depuis elle semble encore plus déprimée car elle doit rectifier des éléments.

Dans cette période où elle devait rendre 2 dossiers en même temps, elle était très stressée mais non pas déprimée, c’est pour ça... Entre temps, on a eu des examens, où elle a eu une moins bonne note que ce qu’elle pensait, et ça lui a aussi mis un coup de cafard...

On passe presque notre vie ensemble ahah... Nan, mais on ne le fait pas tous les jours, mais c’est juste que c’est l’un des symptômes de qqch, (peut-être tout simplement la routine ?), mais on ne le fait pas si « on n’est pas dedans » quoi... Tu as raison, ces 4 piliers sont importants.

Je suis fière, je l’encourage, je l’aime, j’essaye vraiment de la valoriser dans tout ce qu’elle fait.

Tu marques un point. Ça me stresse un peu, l’idée qu’elle soit seule chez elle.. mais bon. Après elle n’a pas d’idée suicidaire, elle ne m’en a jamais fait part, mais c’est vrai, ça ne veut rien dire.

Tu as raison, ça me fait peur aussi. J’aimerais qu’elle ait le contrôle sur elle-même. J’ai pensé à la dépression, mais je ne voulais pas faire de diagnostic dans le post, car je ne suis pas psy, j’ai suivi des thérapies, et ça me l’évoquait... ??Merci pour ces liens, à nouveau, je les ai consultés. Pour la dépendance affective, je pense qu’au niveau des symptômes ça va. C’est juste que je ne voudrais pas être le seul « pilier » sur lequel elle se repose, j’aimerais, métaphoriquement, qu’elle tienne sur ses deux jambes.

Merci de tous ces renseignements, j’irai voir dès la semaine prochaine, si elle veut bien qu’on y aille. je ne veux vraiment pas la laisser tomber, et surtout pas maintenant.

Tu as tout à fait raison.

Je voulais dire qu’elle était intelligente et cultivée pour la valoriser, bien sûr qu’une maladie peut arriver à n’importe qui, il n’y pas de concours d’entrée...

Je vais l’emmener et l’aider pour qu’elle se fasse aider.

Merci beaucoup, ça m’a remonté le moral... Ce n’est pas toujours évident...

Passe une belle soirée !

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Ancien membre
14/06/2019 à 00:36

De rien "Je ne sais pas comment tu t'appelles" ^^

Je ne sais pas si tu as vu mais j'ai modifié en bas et j'en ai rajouté deux qui sont importants. Le premier permet de comprendre certaines phrases anodines qui pourraient révêler un état dépressif et le second donne des conseils sur ce que peuvent faire les proches.

L'avantage des CMP comme les espaces santé étudiants c'est que c'est gratuit. Oui je te comprends...

En terme de durée de soin cela peut aller de quelques semaines/mois à plusieurs selon le type de dépressions et si il y a d'autres problèmes derrrères. Mais les antidépresseurs et les psychothérapies sont efficaces. C'est mieux d'aller voir un Psychologue Clinicien car les traitements médicamenteux ne sont pas toujours nécessaires et si c'est complémentaire le Psychologue t'orientera aussi vers un Psychiatre mais un psychologue clinicien lui est apte a faire des psychothérapie. ( Pas tous les Psychiatre) et son approche est plus globale. Ils sont complémentaires mais en France on a trop tendance à voir un Psychiatre pour tel problème alors qu'une psychothérapie peut régler les choses sans forcément prendre de médicament.

Tiens nous au courant :)

La CPGE c'est hard ^^

Peut-être qu'elle a trop travaillé justement et que son corps n'en peut plus**... Il y a le Burn out aussi. (Démotivation constante par rapport au travail

Irritabilité marquée, colères spontanées, pleurs fréquents

Attitude cynique et sentiment de frustration

Sentiment d’être incompétent

Goût de s’isoler

Sentiment d’échec

Baisse de confiance en soi

Anxiété, inquiétude et insécurité

Difficulté à se concentrer

Pertes de mémoire

Difficulté d’exercer un bon jugement

Indécision, confusion

Pensées suicidaires, dans les cas les plus grave,** UN ou plusieurs de ces symptomes).

Elle doit avoir une sacrée pression....

Par rapport à ELLE et toi, je vous conseille de lire cet article : https://anti-deprime.com/2015/09/28/ils-sont-5-et-conditionnent-toute-votre-vie-presentation-des-drivers-analyse-transactionnelle-1/ ET celui-là

Cela vous permettra de comprendre quels sont vos "drivers" et changer vos schémas de pensée. Si c'est par exemple "sois parfaite". Ils sont pertinents dans son cas. Tu comprendras mieux en les lisant.

Quand on croit à fond en quelque chose et que tout s'arrête...

Oui parfois cela se joue à peu. Vraiment dommage mais déjà c'est DINGUE d'être sous admissible à l'ENS. Celle d'ULM , de Lyon ou des autres.

Peut-être trop investi....

On peut avoir des amis mais commencer à être dans une pente descendante. Je suis content que tu sois là pour elle.

C'est très bien ce que tu fais mais pour la remotiver fais lui lire les deux articles d'en haut sur ces drivers (Sois parfait ,Sois Fort,Fais (des) efforts Dépêche toi et Fais plaisir ) avec avantages, inconvénents et solutions.

Bravo à elle ! Oui ya un temps pour tout mais elle peut aller encore moins bien en ne prenant pas les bonnes décision pour son corps.

Il faudrait qu'elle travaille sa confiance en elle avec un Psychologue par exemple. Mais toi tu pourrais travailler avec les articles plus haut. En lui faisant comprendre que ce n'est pas grave, qu'elle a donné le meilleur d'elle même. Elle a le droit de se planter une fois. Ce n'est qu'une note. Etc.

C'est beau de passer autant de temps ensemble :) Si c'est la routine, essayer d'ajouter du piment des nouveauté, partez en Weekend...

Pose toi la question, est-ce qu'on a besoin vraiment d'être dedans pour le faire ? Peut-être que vous avez trop de choses à faire qui vous fatiguent et forcément la fatigue impacte sur cette partie de votre vie.

C'est très bien ce que tu fais !

Parfois la solitude aide. Sauf si elle s'isole plus et prend les mauvaises décisions. ( cercle vicieux )

Ce n'est pas le cas mais si jamais quelques articles :

https://sos-suicide-phenix.org/le-suicide-parlons-en

/

Elle peut les garder pour elle.

Moi non plus d'ailleurs ^^ Mais ça peut ressembler à un burn out ou une dépression.

En tout cas seul un Psychologue clinicien pourra te confirmer ce que c'est. Mais il ne faut pas le prendre à la légère car une simple déprime peut se transformer en dépression. Plus vite tu sauras ce qu'elle à, mieux elle pourra aller mieux.

Oui tu as raison. Elle a besoin de sa famille, ses amis , toi..

Enfin un bel article sur l'amour véritable : https://nospensees.fr/8-choses-devez-savoir-lamour-veritable/

De rien !

Non tu ne devrais pas car tu ne sais pas ce qu'elle a.

Tu as tout à fait raison.

Oui mais si c'est une dépression sa perception sera un peu déformée.

Ecoute là attentivement. Continue d'être là pour elle.

C'est avec plaisir, toi ausi :)

TOI, passe du temps avec d'autres amis, aussi ,ta famille, tes passions... Repose toi aussi.

bon courage !

c'est beau l'amour !

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Anonyme
14/06/2019 à 11:08

Merci de nouveau de ta réponse :)

Si, j’ai vu tes liens, et les ai consultés ;)

J’en prends note ;)

Oui c’est vrai, je vais voir si on peut aller dans une, histoire qu’elle aille mieux...

J’espère que ce n’est pas un état trop grave.. Je comprends e point de vue sur les psychiatres :) Une psychothérapie l’aiderait sûrement, mais entre son lieu d’études et son lieu d’habitation familiale, il y a une marge...

Je vous tiendrai au courant :)

Mais tellement !

Le burn out, oui aussi... Certains symptômes sont communs à la dépression... Elle est surtout fatiguée, elle peut se coucher tôt et se sentir fatiguée en se réveillant (elle rattrape aussi le sommeil qu’elle a en moins)..

J’ai lu les « drivers » ça a vraiment l’air intéressant ! Je vais voir avec elle si elle a l’impression d’avoir ça en tête ! Merci pour ce partage ! C’est très instructif ! :)

C’est ça, comment vivre l’échec ? Est une grande question aussi

C’est vrai, les amis, on ne leur dit pas forcément tout, surtout s’ils sont loin... Bon on verra ^^

Je vais essayer de mettre en pratique les solutions de ces drivers, avec des pensées alternatives :) Pour la remotiver !

Justement, en général je prends les décisions concernant la nourriture, et j’essaye de la sortir, on a essayé la piscine, et ça lui a plu.

Oui, une note ne la définit pas, elle n’est pas cette note, et puis ça ne va rien changer pour sa vie. C’est juste son ego qui en a pris un coup.

Ahah oui ! Partir en weekend est compromis, mais c’est une idée, après la soutenance !

Je me suis déjà posé la question, techniquement non, on peut avoir des rapports sans pour autant être dedans, mais ça minimise la chose, après on est sur la même longueur d’ondes là-dessus, c’est juste que c’est une période chargée aussi...

Oui, la laisser seule, reprendre ses marques, c’est cool. Mais si elle a de mauvaises décisions, il vaut mieux que je sois présente.

Merci pour tes articles !

Il faut qu’elle consulte pour que ce soit mis au net !

Il faut que j’agisse..

Elle va bientôt rentrer voir sa famille et ses amis, ça l’aidera sûrement.

Merci pour cet article sur l’amour véritable :)

Ecoute et disponibilité sont de mises :)

Tu as raison, il ne faut pas que je tombe avec elle...

Merci beaucoup !

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Ancien membre
14/06/2019 à 13:04

De rien :)

Tant mieux !

Pour nuancer c'est vrai que parfois avant d'entreprendre une psychothérapie pour stabiliser l'état de la personne dépressive ( ou si elle à par exemple un trouble anxieux généralisé ou un trouble du stress traumatique/Phobie) un psychiatre peut lui donner des antidépresseurs ou autre traitement médicamenteux pour la stabiliser, réduire son état de "panique" mais les antidépresseurs ne vont pas régler la cause du problème, et derrière une phobie peut se cacher bien d'autres choses. Les deux sont complémentaires mais c'est mieux de commencer par un Psychologue Clinicien car comme dit il n'y a pas toujours besoin de prendre un traitement médicamenteux. Si cela est nécessaire le Psychologue Clinicien te le dira. De toute façon dans les CMP ils travaillent tous ensemble : "Médecins psychiatres,Psychologues,Secrétaire médicale,Cadre de santé,Infirmier(e)s, Educateurs spécialisés."

Les CMP sont parfois dans les Universités aussi.

Elle aura donc un suivi vraiment complet.

On ne sait pas justement mais même si c'était "grave" du moment où elle à un suivi, elle pourra aller mieux. L'important est de faire la démarche.

Oui les psychothérapies (Que ce soit Gestalt,TCC, psychodynamique,humaniste,ACT....) fonctionnent bien et un bon psychologue clinicien adapte le type de "courant" à chaque patient.

Sa famille lui manque ? Cela peut-être un élément aussi. Mais normalement il y a un CMP (ou structure similaire) dans chaque ville, elle devrait en trouver un dans la vie où vous étudiez.

Peut-être que c'est une simple déprime mais peut-être que c'est plus grave c'est pour cela qu'il vaut mieux prévenir que guérir.

La qualité du sommeil est importante pour la mémoire est plein de choses. C'est important d'essayer de dormir au moins (7-9h en fonction de ce qui nous faut) , de se lever à une régulière. Le manque de sommei impacte beaucoup la vie quotidienne.

Tant mieux, ils peuvent à changer sa façon de voir les choses fasse au stress. Moi c'était notamment "dépêche-toi" , depuis je prends vraiment mon temps et je fais mieux les choses.

C’est ça, comment vivre l’échec ? Est une grande question aussi

C'est une question existentielle haha. Déjà je pense qu'on le vit très mal tous. Mais qu'il faudrait essayer de prendre de recul, se poser différentes questions. Comme par exemple : Pourquoi j'ai raté ? Est-ce de ma faute ? Est-ce que le sujet était trop difficile ? Est-ce qu'il y a des alternatives ? Est-ce qu'on a tout donné ? Se rappeller que cet échec ne nous définit pas. Même si il avait de grands enjeux. Qu'on reste ce que nous sommes. On peut se planter. Mais qu'il faut savoir rebondir. Si on peut pas avoir cette école si prestigieuse, est-ce qu'on ne peut pas avoir en avoir une autre ?

Pour ta copine , ne peut-elle pas entrer sur dossier à l'ENS ? ( Ulm, Lyon, Rennes...) ou aller dans une très bonne Université ? Fin elle y es déjà^^

Se rappeller l'essentiel si elle veut faire un doctorat par exemple bien que l'ENS est le temple de la connaissance avec le salaire et tout, c'est classe. Mais si son rêve est de faire une thèse de doctorat elle peut toujours en faire dans une autre Université. Je sais que ça fait mal à soi de rater un tel concours qu'on a bossé comme une dingue pendant 3 ans. Mais ne pas trop idéaliser cet école non plus. On peut très bien réussir avec d'autres alternatives. C'est mieux que d'abandonner non ? Lui rappeller comme tu le fait qu'elle reste intelligente et que ce concours sélectionne sur des parties très précises et un concours à la base ce n'est pas vraiment juste car ya plein de paramètres. Surtout que pour l'ENS entre les CPGE, tu sais sûrement que certaines CPGE préparent beaucoup mieux que d'autres.

Après je crois que la définition d'un couple c'est que vous êtes la meilleure amie de l'autre + sexe (en gros) mais bien-sûr que c'est important d'avoir des amis dans un couple. Et ils peuvent vous réconforter aussi. Même de loin ( appel skype par exemple).

Cool !

**Une autre astuce différente pour la remotiver : Justement sur la MOTIVATION intrinsèque et extrasèque :

**

http://alain.battandier.free.fr/spip.php?article19

https://atmanco.com/fr/blog/capital-humain/motivation-intrinseque-et-extrinseque/

Très bonne idée ! Dans les cas de déprime/Dépression (si c'estle cas) le fait de sortir même si elle n'en a pas envie, ça permet de bouger et d'améliorer à force, à long terme son état. JUSTEMENT il ne faut pas qu'elle reste sans rien faire à broyer du noir dans son lit.

Oui mais quand les attentes sont trop grandes (certains élèves de CPGE "Je veux l'ENS à tout prix"" et quand ils ne l'ont pas ils peuvent disjoncter ). C'est pour cela que dans la mesure du possible essayons de relativiser. Elle est super intelligente et elle sera épanouie. Même si elle ne fait pas l'ENS.

Partir en weekend en France, à Londres, en Allemagne... Cela permet de changer d'air. D'ailleurs le fait de marcher ou de courrir pendant 20 minutes cela augmente la sérotonine dans le cerveau (améliore le sentiment de bonheur). Si possible essaye de courrir avec elle ou de marcher un peu.

Tant mieux alors, tu vas me dire c'est mieux d'en faire un peu sans être dedans que pas du tout.

**

**"c’est juste que c’est une période chargée aussi..."***

Je comprends... Mais accordez vous quand même des temps de pause.

UNE DERNIERE ASTUCE par rapport à tout ce que vous faites : Différrence entre urgent et important et comment mieux s'organiser, gérer sa vie

-->

Tout à fait. Qu'elle ne s'isole pas encore plus dans la déprime.

Oui c'est important le soutien de ses proches.

Passe une belle journée !

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Anonyme
14/06/2019 à 13:54

Merci :)

Je pense qu’il vaut mieux chercher le problème en profondeur, car les médicaments aident mais ne résolvent pas le problème au final. L’idée du psychiatre m’était venue à cause du remboursement, mais pas pour les médicaments. C’était plutôt pour avoir une personne à l’écoute, qui puisse l’aider, et la rediriger si besoin, en fonction de son cas. Je pense que ça peut être bien pour elle d’aller dans une structure où elle peut trouver de tout. A l’université, on trouve une psychologue, mais elle rouvre en septembre...

La démarche est toujours la plus importante.

Après, je ne sais pas si dans ce type de structure on peut choisir son psy, -et ça m’inquiète car elle est plus à l’aise avec les femmes en général. Dès que nous serons ensemble je lui en parlerai en tout cas :)

Sa famille lui manque un peu, oui, et puis elle ne sait pas quand elle va rentrer.

Oui, il y a plusieurs CMP dans la ville, mais le souci est pour le suivi, si jamais, car elle travaille cet été là où résident ses parents, et ne retournera pas dans la ville, sauf à la rentrée.. Donc à voir si c’est vraiment une dépression, si c’en est pas une, elle pourra toujours consulté ailleurs, pour aller un peu mieux.

-J’ai un peu l’impression de faire du bla bla pour rien car je n’ai rien fait encore, on travaille chacune de notre côté là... -

Manque de régularité sûrement. Je ne sais pas. Après, être fatigué tout le temps même au réveil est un problème.

Je vais relire cet article, ces drivers semblent essentiels ! C’est important :) C’est cool pour toi :D

Et oui, question existentielle, réponse existentielle. Le cheminement que tu proposes est tout à fait constructif ! Je note, je répondrai mieux la prochaine fois :) Elle a fait la demande, mais n’a pas été acceptée. Sa prépa était très bonne, mais rien n’y fait. Elle a eu des échos de personnes prises par dossier à l’ENS, il y a un certain harcèlement... Après je ne sais pas;. La question ne se pose plus, car elle a choisi une très bonne université pour étudier.

Si elle reste positive et qu’elle se donne les moyens elle peut aller loin, en effet. Mais si ça devient trop insoutenable, l’abandon apparait comme une issue. Je ne sais pas si ce sera bon. Il faut déjà finir le master pour voir. Après si elle préfère devenir enseignante ou non, c’est à elle de choisir, ou continuer en doctorat. Je pense qu’elle a du mal à se projeter aussi, et qu’elle angoisse de ne pas savoir, quand ses parents lui demandent...

Je ne sais pas si on peut définir notre couple aussi simplement que ça (rires). Peut-être me suis-je mal exprimée plus haut. Ça m’est déjà arriver de ne « pas être dedans », mais pas avec elle. Jamais. Avec elle tout est whaow, que ce soit dans nos rapports, ou dans notre vie de tous les jours, on se répartit tout. C’est vraiment agréable.. Et puis, elle est présente pour moi, quand ça ne va pas non plus.

Organiser une sortie avec des amis communs pourrait aider peut-être, je regarderai !

ahah la motivation ! C’est gentil, merci, j’ai ouvert les liens, -mais c’est un peu long pour le moment, je prendrai le temps ce soir ! ^^

C’est vrai, peut-être qu’elle ne va pas rester chez elle tout le weekend finalement haha

La chute a plus de conséquences quand les attentes sont trop grandes. Relativiser. C’est le mot !

Être dépayser pourrait faire du bien, c’est vrai ! Trop drôle, la sérotonine, elle lit le livre d’Houellebecq d’ailleurs ! C’est une bonne idée ! :) Merci ! Je l’envisage !

Il faut ménager ses efforts :)

Je te remercie de tous tes conseils ! Bonne journée à toi aussi ! ;)

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Ancien membre
14/06/2019 à 14:51

Tu as absolument raison. En profondeur. Et oui les médicaments aident mais ne résolvent pas le problème et on n'en a pas toujours besoin. Le problème c'est certain prescrivent tout de suite des Antidépresseurs par exemple (sans forcément redigirer vers un Psychologue Clinicien), en France nous sommes le pays qui consomme le plus de psychotropes... Je ne dis pas que ce n'est pas utile mais ce n'est pas toujours utile.

Oui avoir un suivi complet (infirmirère, psychiatre,psychologue...) c'est forcément plus efficace.

Je crois qu'il y en a plusieurs dans chaque CMP donc par chance elle devrait trouver une psychologue clinicienne si elle se sent plus à l'aise avec les femmes. Je pense qu'entre les CMP où résident ses parents et ceux de sa villle étudiante elle devrait au moins en trouver une (psychologue clinicienne).

Si jamais il y a des psychologues clinicienne en libéral qui propose des tarifs étudiants mais cela reste cher alors j'espère qu'elle trouvera UNE psychologue dans un des CMP.

Absolument c'est de savoir ce qu'elle à.

Tout ce que tu fais là, demander, échanger, tout ce que tu fais pour elle c'est franchement beau et génial ! Cela montre que vous vous aimez vraiment.

Haha oui être fatigué tout le temps est sûrement un signe d'un problème physique ou psychique.

Oui cela nous aide à mieux rebondir face à certaines situations.

Ah mince. Elle a tout fait au moins. Oui elle est une très bonne université. Quand elle comprendra la différence entre motivation intrinsèque et extrasèque elle comprendra qu'elle sera heureuse pour telles choses et que c'est indépendant du fait qu'elle soit à l'ENS ou dans une autre Université.

C'est une question complexe. Je dirais que certaines personnes souffrant de troubles mentaux peuvent réussir et continuer leurs études avec une Psychothérapie. D'autres qui par exemple ont de cas de dépressions plus sérieuses doivent arrêter leurs études car ils ne sont pas en capacité d'apprendre correctement. Mais pas d'inquiétède on ne sait pas ce qu'elle à encore.

Oui avec de la motivation on peut beaucoup mais si c'est une dépression ça rend la motivation invisible. Peut-être qu'elle devra faire une petite pause.

Encore une fois perdre 6 mois ou un 1 an ce n'est rien dans une vie , la priorité c'est sa santé physique et mentale.

Mais rassure toi si ça se trouve avec l'aide d'une Psychologue elle arrivera à gérer les deux.Cela vous verrez plus tard.

Oui elle décidera ce qu'elle veut faire. Ce n'est pas un choix facile. Sachant que les Maitres de Conférences enseignent aussi mais ils n'ont pas la même pédagogie et en France cela devient compliqué de devenir enseignant-chercheur à la Fac. Il y a la recherche privée aussi.

Je pense qu’elle a du mal à se projeter aussi, et qu’elle angoisse de ne pas savoir, quand ses parents lui demandent...

Il y a des conseillers d'orientations mais je vais te conseiller un livre que j'ai lu et qui m'a beaucoup aidé à trouver ma voie car je suis intéressé par beaucoup de choses. -->

"Fais ce qu'il te plaît ! " de Maud Simon Lien Amazon :

(Résumé : Le livre présente un programme en 12 semaines permettant de faire coïncider ses passions, son style de vie et ses goûts avec ses activités professionnelles. Il repose sur une méthode mise au point par l'auteur, psychologue du travail, coach, spécialiste du conseil en orientation. Il montre comment se mettre l écoute de ses rêves et de ses passions et construire sa vie à partir d'eux. Pour vivre une vie enthousiasmante et pleine de sens. Une vie où vous pouvez faire ce qu il vous plaît. )

Il n'est pas cher du tout.

C'est vrai il y a 10000 conceptions différentes mais j'aime bien celle-là. Pardon je t'ai mal compris. Vous formez vraiment un beau couple,cela va dans les deux sens je suis très content pour vous ! On voit ton sourire et ta joie quand tu en parles.

Oui prend le temps ce soir. Je vais aussi partir là ^^ Mais la motivation est liée à plein de choses et notamment nos actions.

Ouais, se concentrer sur l'essentiel.Ce qu'on veut.

Ha génial ce bouquin ! Bonne continuation !

J'espère qu'elle ira mieux :)

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Ancien membre
14/06/2019 à 16:43

Bonjour,

Elle a beaucoup de chance de t´avoir. De mon regard extérieur, je vois juste un petit coup de blues après 3 années de prépa + un échec au concours. Son égo d´élève élite en a pris un coup, un peu désorientée d´être dans une fac. Tout ira mieux avec le temps.

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Ancien membre
14/06/2019 à 22:04

Je partage l'analyse de AlexisT.

Car les symptomes que tu décris assez précisément évoquent un état dépressif (donc déjà chronique), qui ne daterait pas d'aujourd'hui, visiblement non soigné, probablement déjà sévère (seul un spécialiste pourra le mesurer, ou savoir si cette dépression est un symptome d'une maladie plus compliquée), augmentant avec le stress, mais dont la sévérité chronique pourrait encore empirer, augmentant d'autant sa fragilité future.

"Je n’aimerais vraiment pas que ça dure..."

Il y a une marche arrière, vraiment, AlexisT a évoqué des méthodes, il y en a d'autres. Mais il ne faut pas se leurer, LA méthode unique, miraculeuse et rapide n'existe pas, il faut souvent combiner des méthodes, médicales et personnelles. Et un état dépressif si confirmé, surtout un peu ancien, est comme une usure accidentelle, style blessure de sportif : il nécessite du temps de récupération, et peut laisser un peu fragile. Mais est généralement surmontable, comme pour une blessure de sportif.

"je ne voudrais pas être le seul « pilier » sur lequel elle se repose, j’aimerais, métaphoriquement, qu’elle tienne sur ses deux jambes."

Ton jugement apparaissant très affuté, tu te doutes sans doute que tu risques de lui servir de béquille secondaire pendant quelques temps.

Le tout étant de trouver la ou plutot les béquilles principales, probablement médicales mais pas que, sachant qu'il est assez probable que tu ne pourrais l'être toi toute seule, ce que tu expérimentes actuellement...

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Ancien membre
15/06/2019 à 00:26

Bonsoir à tous ,

Pour avoir lu les interventions dans la journée , je me pose une seule question (à l'auteure) : en as-tu discuté avec elle ? J'entends bien tout ce qui est suggéré par chacun . Déprime , dépression , burn out ? . Ce qui est sûr , c'est la saturation . Au point d'être fatiguée en permanence , de chercher refuge par l'oubli dans des jeux vidéos , de n'avoir envie de rien . Des études intenses sur plusieurs années (si j'ai bien compris) avec aussi des changements dans la vie personnelle . Il en faut bien moins pour arriver à saturation jusqu'à l'épuisement . Parfois faire un break pendant une année en faisant tout autre chose suffit à reprendre sa respiration , mettre de l'ordre dans sa tête , retrouver des envies perdues . Se détacher de la rigueur que l'on a du s'imposer , mettre son cerveau au repos en somme . Même le coeur , et le corps , d'un athlète a besoin de repos . Faire le choix de prendre du temps pour soi au détriment d'un cap que l'on s'était fixé n'est jamais simple . Pourtant c'est parfois plus efficace que n'importe quel traitement . Oser prendre une année sabbatique , ce n'est ni plus ni moins que remettre à un peu plus tard ce que l'on a cru impératif pendant longtemps . Il n'y a pas de honte à modifier ses priorités pour un temps , encore moins quand c'est nécessaire . Bon courage à vous deux ^^

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Ancien membre
15/06/2019 à 10:46

Prendre une année sabbatique est efficace si on fait autre chose de moins stressant certe, mais surtout d'utile et structurant, et qui ne laisse pas plus bas après qu'avant. Il y a une forte composante comportementale dans une dépression, pas uniquement biologique. Entre faire tomber la pression et se perdre dans un encéphalogramme plat qui va se faire coloniser par les addictions, il y a des vies qui correspondent plus au rythme biologique, et dont la satisfaction est plus immédiate et moins égoiste. Faire de l'humanitaire est une option habituelle, sauf qu'il faut être soi même suffisamment solide pour supporter la misère des autres et la violence de la survie. Se soigner reste un bon préalable...

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Anonyme
15/06/2019 à 11:33

Merci de toutes vos réponses ! :D

@AlexisT

Je ne dis pas que ce n'est pas utile mais ce n'est pas toujours utile.

C’est exactement ça ! Tout dépend du cas !

Merci de ce renseignement ! -Je prends note, elle sera beaucoup plus à l’aise je crois ^^ -

Ahah oui, d’une certaine façon !

La motivation est quelque chose de complexe mine de rien en lisant les documents. On peut être heureux partout, c’est une question d’état d’esprit, mais en l’occurence, ce n’est pas son état d’esprit actuel :/ Après là où on est ça se passe bien. D’ailleurs elle passe sa soutenance dans 10 jours...

Oui, suivre une psychothérapie se fait très bien en même temps que l’université, après comme tu le dis, tout dépend le degré...

« une petite pause », ouais, je crois qu’elle en a vraiment besoin... Et puis, l’été dernier, elle avait enchainé, donc pas de repos entre, ça l’a bouffée...

La santé, c’est tout ce qui compte...

Je pense qu’elle a encore un peu le temps pour savoir ce qu’elle veut faire. Si elle fait une année de césure, ou non. Ou bien si après le M2, elle veut faire une prépa à l’agrégation.... Je ne sais pas ^^’

Je ne connaissais pas cet ouvrage ! Merci du partage ! :) Je verrais pour le trouver en bibliothèque ^^ Il a l’air très intéressant, et à la portée de tous ^^

Merci ! Bon après, je m’étais mal exprimée aussi ^^’

Mais la motivation est liée à plein de choses et notamment nos actions.

C’est exactement ça. Il faut prendre le temps, et puis agir à son rythme en vrai.

Je l’espère aussi ^^

@Dimancche Hello, merci de ta réponse ^^

Je ne sais pas si c’est de la « chance », mais -j’avoue- ça fait plaisir à lire. C’est sûr que c’est un coup... Et que la période n’est pas propice, comme elle se remémore la fin des concours de l’an passé.

J’aimerais vraiment que ça aille mieux aussi !

@Lindos Merci de ta participation !

Ton point de vue me permet de compléter ce qu’a écrit AlexisT.

En effet, peut-être que déjà avant qu’on soit ensemble, elle n’allait pas bien... Mais, comme dit, je ne la connaissais pas trop avant. Peut-être que l’engouement du début de relation lui a donné un brin de fraîcheur, mais que son état profond n’a pas changé...

C’est sûr qu’il n’y a pas une méthode, mais je crois que j’essaye de mettre qqch en place pour qu’elle aille mieux, mais sur un long terme -même si ça peut toujours revenir. J’aime bien ton image de la blessure de sportif, je trouve ça très évocateur ! Merci.

C’est exactement ça, je n’aimerais pas être son unique maintien. Un médecin, un spécialiste saura la soigner, moi je ne peux que lui tendre la main.

@Jeanne00 Bonjour ! Merci, déjà de ta réponse !

Pour te répondre, oui j’en ai discuté. Je lui ai demandé si elle savait ce qu’elle avait, si elle pensait que c’était qqch comme la dépression, mais elle me répond « je ne sais pas », ou bien simplement « je suis déprimée ». Puis quand je lui demande si elle est heureuse, sa réponse est catégorique « non je ne peux pas l’être, le bonheur n’existe pas ». Bien sûr, sa conception du bonheur participe de cette réponse, mais après tout, je me dis qu’il y a un problème quelque part. Après elle réfléchit énormément, tout le temps, sur ce qu’elle fait, ce qui l’entoure, sur ses sources de plaisir...

Ton résumé est très efficace je trouve, il reprend, dans les grandes lignes ce que chacun a dit. C’est vrai, la saturation. Elle amène à l’épuisement.

Comme on revient sur le sujet de l’année de césure, c’est drôle car j’en ai parlé à Rachel, depuis le début de ce post. Ça avait l’air de lui faire envie. Mais elle ne saurait pas quoi faire. Peut-être un service civique lui apporterait qqch ? Je ne sais pas. Mais si ça peut lui permettre de s’aérer l’esprit... Ou peut-être même un semestre, si elle ne veut pas prendre une année, ça ferait du bien j’imagine !

@Lindos

utile et structurant C’est ça. Ça rejoint ce que disait Jeanne00 !

Il faut faire tomber la pression, c’est certain.

Je te remercie, alors après faire de l’humanitaire, ça peut être un bon moyen de se re.prendre en conscience et reconsidérer ce qui nous entoure.

Je pense quand même qu’il faudrait faire les choses dans l’ordre, peut-être, commencer par aller voir qqn, une fois ou deux, avec elle, je l’accompagnerait, dans une CMP. Puis, voir s’il y a des possibilités pour qu’elle s’aère l’esprit, que ce soit partir un weekend pour prendre un bol d’air, ou bien un semestre voire une année de césure pour que ça lui soit profitable.

Je vous remercie d’avoir répondu ! Je vous tiens au courant. Passez une belle journée !

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Ancien membre
16/06/2019 à 01:20

J'ai lu vos interventions , merci à tous . Juste pour revenir à la question "oui ,mais quoi faire ?" ... Dans ce genre de circonstance , on pense à partir voyager , voir d'autres horizons , rencontrer d'autres gens . Pour des causes humanitaires (telles qu'on les suppose généralement) , il faut "avoir les épaules pour" ce qui , en cas de fragilité , est loin d'être recommandé . (avis tout personnel) . Pour voyager , il faut avoir les moyens pour le faire ce qui en général est rarement le cas aussi . Il y a une autre possibilité pour conjuguer le dépaysement , les rencontres , avec une nouvelle façon de vivre son quotidien : les chantiers participatifs (recherche très facile) . En échange d'une aide apportée pour (par exemple) retaper une maison ou autre (à la mesure de ses possibilités , il va de soi) , les propriétaires ou associations de ces chantiers proposent le gîte et le couvert . Les modalités pour l'hébergement peuvent variées , à voir sur les annonces (au pire une place pour camper) avec toujours malgré tout le couvert . Un dépaysement à moindre frais pour le temps qui convient à chacun . C'est une piste comme une autre . Tous ceux partant , même juste le temps de leurs vacances , sont généralement toujours les bienvenus : un échange de bons procédés . Même sans expérience , les bonnes volontés sont accueillies et apprennent sur le tas^^(avec les conseils d'autres plus expérimentés) . Ces chantiers sont aussi propices à une saine fatigue qui permet de se recentrer , d'où le fait d'en parler particulièrement ici . Des vacances à la ferme existent sur le même principe , en échange de quelques heures de son temps pour participer aux travaux (principalement l'été) . Voilà , je crois avoir fait le tour^^

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Ancien membre
05/07/2019 à 22:17

Bonsoir,

Je ne t'apprends rien en te disant que ton amie a un trop plein. Elle.a besoin de faire le tri, de filtrer les informations. C'est nécessaire mais elle ne prend visiblement pas le temps de le faire parce que jusqu'ici tout reussissait mais là elle n'y parvient plus.

C'est à elle de savoir comment s'y prendre.

J'imagine que je n'aide pas en disant ce que ru sais déjà.

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