hgd hsd gd shgd hh s

avatar ancien membre
Ancien membre
21/04/2018 à 20:59

gfd hg hgf hgd hgd hdg gsf g dfg df gs fd sg fd sg f

g sdf g vbib ijd idhshu uu fksgi hcbdsqf kkh sdhhfg djsqur oegs hfdbdkn jk ej suis dsfldsqffh eiq b uAFIYG giougs s g

re

g sd

g s

g fds gtyh tr h tr h t rh gd

h g dh g ds h gds

avatar contributeur de Skyquiver
Skyquiver
21/04/2018 à 21:30

Figure-toi que c'est pareil pour beaucoup de monde et à tous les niveaux sur lesquels tu as pu t'exprimer.

Bienvenue sur Betolerant, la Baie des Errants. Nous sommes pour certains dans l'attente de l'invisible prince charmant, mais c'est effectivement assez lassant et désespérant.

Quelques fois on pense l'avoir aperçu avant de se rendre compte que ce n'était qu'un mirage. Notre petit coeur frustré et tourmenté semble à nouveau faire naufrage.

On envie les amoureux qui goûtent au plus savoureux de tous les bonheurs. Et pensant qu'on le mérite tout autant, l'on se dit ma foi, quand viendra donc mon heure ?

avatar ancien membre
Ancien membre
21/04/2018 à 21:31

J'ai lu "je n'arrive pas à tromper quelqu'un", je suis fatigué, ahaha !

Ton sujet fait un peu écho dans ma tête.

Tu sais, je pense que c'est paradoxalement ton ouverture d'esprit qui rend ça plus difficile, en plus de ton âge. Bon, là je vais parler via ma propre (non)-expérience, et me baser sur des faits de ma vie.

On ne force pas l'attirance, tu pourras trouver quelqu'un beau, mais creux. Tu pourras trouver quelqu'un intéressant, mais pas physiquement attirant. Tu pourras essayer de t'intéresser à l'un, ou à l'autre sans y trouver le savant mélange des deux. Il t'en faut sans doute beaucoup pour t'impressionner ou te faire chavirer, et cela malgré ton ouverture d'esprit... Mais surtout "à cause" de ton ouverture d'esprit. C'est un plus, mais aussi un frein qui amène à avoir des standards un peu plus difficile à titiller. Des standards que les gens de ton âge ne possèdent pas systématiquement.

Pour un peu que tes expériences antérieures t'aient anesthésié le cœur (bon, là c'est plus mon cas) ou rendu plus exigeant.

Mais comme tu l'as dit, tu es jeune. Il faut se laisser le temps.

avatar ancien membre
Ancien membre
21/04/2018 à 21:32

Tu fais état d'une problématique très partagée dans la communauté gay. Rien d'anormal selon moi à constater ça (la situation générale n'est peut-être pas tout à fait normale néanmoins haha)

Pour ce qui est des gars que tu trouves si beau mais pas gay, je pars du principe que dès l'instant où on se pose la question de la sexualité de quelqu'un, c'est que le gaydar a repéré quelque chose haha

Pour ton idéalisme, j'ai envie de dire HEUREUSEMENT qu'à 18 ans tu es encore idéaliste ! Pourquoi devrais-tu rabaisser tes prétentions ? Du moment que tu es psychiquement disposé à rencontrer quelqu'un, il y a toute la place qu'il faut pour être séduit.

Après, tu as 18 ans comme tu as dit : j'ai envie de dire RELAX ! t'as plein de temps devant toi (sauf bus dans la tronche ou autre tragédie de la vie). Tu n'es pas obligé de te mettre d'urgence à te mettre en couple !

Pour ce qui est des plans cul, si cela ne correspond pas à tes envies, tes valeurs, etc, ben ne te forces pas. C'est un moyen de rencontre effectivement mais j'ai pu observer qu'il ne permet pas de quitter les sites de rencontre. Le nombre de mecs que j'ai vu célibataire sur des applis, et y rester une fois en couple pour des plans cul (seul ou à 2 voire plus), est assez déconcertant. Après je ne juge pas, ça peut être un mode de vie comme un autre, du moment qu'on s'y retrouve. Malheureusement, un couple basé sur (uniquement) le sexe ne me parait pas très sain ou stable. Il faudrait au moins une base solide avant de se lancer là dedans, selon ma propre opinion. Et puis ces sites recrutent justement une clientèle dont l'état d'esprit est plus dans un rapport déshumanisé de la rencontre, le performing sexuel, voir l'(les) addictions. Je dis ça sans volonté de stigmatisation, il existe parmis eux des gens très humains, mais faut gratter la carapace épaisse d'homophobie (à leur propre encontre et à l'encontre de leur pairs) dans laquelle ils se logent. Il y a quelques personnes recherchant des rencontres sérieuses, mais le nombre fait qu'effectivement, il y a toute les chance statistiques pour que l'un ne soit pas intéressé par l'autre XD

Bref, pour conclure mon monologue, je n'ai rien d'autre à dire que "sois patient" et "te mets pas la pression". Tout vient à point à qui sait attendre (attendre, pas rester dans sa tour, pensant que le prince charmant va arriver avec son beau cheval blanc).

avatar ancien membre
Ancien membre
21/04/2018 à 22:22

Je vais répéter ce que les garçons ont dit plus haut, mais rappelle toi que patience est mère de toutes les vertus. D'autant plus qu'à 18 ans tu entres dans une phase où tu vas encore beaucoup évoluer mentalement. Laisse toi le temps de trouver quelqu'un qui te convient, si ça se trouve il sera bien différent de ce à quoi tu t'attends. N'oublie pas aussi qu'avec les études ou le travail, les opportunités pour changer de ville sont nombreuses. En tous cas, agis selon tes envies et surtout ne te force pas à faire ce qui te déplaît, tu le regretterais sûrement. Mais tu dois le savoir tu as l'air déjà bien mature.

avatar contributeur Flaws
Flaws
22/04/2018 à 04:34

Alala effectivement l'achimie, ou non entre deux personnes et quelque chose de complexe et très frustrant parfois.

Si l'alchimie n'oppere pas des deux côtés malheuresement cela reste dans le dommaine des sentiments, et il est donc impossible de les controler... (bien qu'il se modifit avec le temps). Ainsi si tu aimes et pas de retour ou inversement, malheuresement seul la resignation serait une solution selon moi.

-Alors tu abordes la question du physique mais pour le cas des beaux mecs dans la rue, evidament que y en a un de potentielement attirer par les mecs. Simplement ça reste bloquer par le "cercle de la rue", j'entends par la le fais que tu ne vas pas vers un mec beaux de peur qu'il soit hétéro et que tu te prennes un homophobe enface, lui de même. La boucle est bouclée.

Donc dans toutes les personnes que l'on croise y a forcement des gays, des bis, des pans...etc parce que les gays ne sont pas un truc dont on parle en cours de sensibilisation sur la sexualité comme quoi il existe des gays sur une île au milieu de l'ocean Indien! Non les gays sont dans les rues et également des gays que tu trouveras attiran dans tes rues!

-Apres j'ai aussi envi de te dire, pourquoi bloquer sur le physique? Même sans emertre de finir avec un gars sans regarder son physique tu peux tout simplement parler aussi au sens photo :s

Même si tu mets (car ben... C'est habituellement ainsi) le physique en premiere impression. Echanger avec un sans photo (même si ils sont pas mis en avant et cathégoriser injustement) te permettra de parler en te detournant du physique en premier lieux. Mais sinon et surtout! Un sens photo peut tres bien être à ton goût (je parle d'experience j'ai parler à plein de sans photo très beau physiquement). Donc ne pas leur laisser leur chance parce que le physique n'est pas directement visible est selon moi une erreur

Concernant la confiance je suis totalement d'accord, envers les autres évitons parce que ça fini mal de faire confiance donc preserve toi. Cependant pour ta confiance en toi il faut que tu te reprennes, tu es très charmant physiquement et tu n'est pas plus bête qu'un autre et tu es unique! Alors quoi qu'en dise tes exs ou autres personnes voulant te faire souffrir tu n'es pas mauvais ni moche, ni mechant..etc toute les betises qu'ils ont pu te dire :)

La ville hadicappe un peu oui, c'est sur que les rencontres seront moindre comparer à un gay en plein Paris, mais ça ça peut s'arranger comme avec Beto ;p. Sinon attention, ne pas être draguer, ne pas être aborder ne veut pas dire ne pas plaire.

Parlant en tant que gros timide, quand un beau mec est devant toi, même si tu le sais gay et célib et toute les infos pouvant te pousser vers lui ben... Toujours compliquer et pas pour ça que le garçon est pas "assez attirant"

Je ne te trouve pas trop idealiste, tu es pile au bonne endroit entre realiste et idealiste. Avec d'un coté ce que tu aimerais et ce qui est. Selon moi il faut simplement te dire que tu es dans le reel donc oui y a pas de prince charmant mais également garder en vue ton ideal, pas parce que il n'y a pas de prince que tu te dois de faire comme les gays que tu entends avoir mille plan cul. Tu veux de l'amour, pas du cul?Si oui ben alors te force aucunement pour satisfaire un devoir societal ou une pression ou autre, fait le seulement pour satisfaire tes propres idées de ce que tu veux en accord avec tes valeurs et désirs :)

Bon longue reponse j'espere pas totalement useless même si je suis parti un peu loin :s ahah

En esperant t'avoir aider un minimum, bonne chance pour la suite et ne desespere pas! ^^ :)

avatar ancien membre
Ancien membre
22/04/2018 à 04:53

coucou ben moi je suis aussi dans ton cas sauf que moi je plais pas ! j ai 36 ans et pourtant j arrive pas a trouvé quelqun je suis de nature timide et reservé je suis vreimen pas une grande dragueuse mais il faut se dire que chacun a un destin et de la chance aussi alors il faut tenir bon !!

avatar ancien membre
Ancien membre
22/04/2018 à 15:07

Salut kevigst,

Alors, à 18 ans, rechercher une relation amoureuse et stable, je ne vois absolument pas où est l'incohérence. Au contraire. =) Dire que tous les jeunes de ton âge veulent tous du sexe ou des plans, ce serait mettre tout le monde dans le même sac. Evidemment, tu n'es pas seul dans cet état. =) Trouver la bonne personne, c'est effectivement facile pour personne. Comme certains te l'ont dit et te le diront, il faut parfois savoir se montrer patient. Et ce n'est pas tout, c'est souvent lorsqu'on s'y attends le moins que ça nous tombe dessus.

Allez, courage... ne baisse pas les bras. Reste bien entouré de ceux que t'aimes et n"hésite pas à venir discuter sur le forum ou bien directement avec les gens.

avatar ancien membre
Ancien membre
22/04/2018 à 15:46

Mis à part ton problème de confiance en soi, le reste, ce sont des mathématiques. Il y a forcément au moins une personne avec qui tu auras une attirance réciproque. Le problème, c'est la détection, l'interaction entre cette personne et toi. Ce qui te gène, c'est l'énergie déployée par le bruit de fond, les "faux-négatifs" (ceux à qui tu plais mais qui ne te plaisent pas) et les "faux-positifs" (ceux qui te plaisent mais à qui tu ne plais pas). La solution, c'est qu'il faut changer de méthode et/ou de milieu. Le milieu, on va le partager en trois : le net, le milieu bar/boite/sauna/établissements et le milieu associatif (je mets le milieu "vie pro"/"vie sociale hétéro" de côté). Assure toi d'avoir fréquenté les trois milieux. Ne juge pas sur les comportements, ce sont des êtres humains comme toi qui fréquentent ces trois milieux, il y a juste des us et coutumes différents. Pour la méthode, je pense au net, faut simplement aller là où il y a le plus de monde, appliquer des filtres techniques (âge tout ça) comme comportementaux (ne pas mettre de photo si tu ne veux pas passer ton temps à claquer des portes aux nez des gens, faire l'effort de faire le premier pas, etc.). Y a des sites/applis plus propices que d'autres. Pour n'avoir que des contacts avec des attirances réciproques, il faut essayer Tinder et Happn, applis généralistes mais avec des réglages gay/bi. Là, tu ne verras que ce que tu veux voir. Et après, c'est à toi d'être perspicace et ne pas tomber amoureux d'une photo, de faire connaissance, etc. C'est comme si tu te baladais dans la rue et que seuls les mecs beaux n'avaient pas le visage flouté et réciproquement. Après faut être patient. Personnellement, je n'ai eu de bons contacts (locaux, je précise hein :D) que sur Tinder.

Tout ça, c'est des probabilités, de l'optimisation : avant que tu ne fasses connaissance avec lui, ton futur chum n'est qu'un chiffre ^^

avatar ancien membre
Ancien membre
22/04/2018 à 16:06

je suis assez d'accord sur cette dernière reflexion concernant les milieux. Cependant, sur le net, interviennent souvent les mêmes personnes que l'ont voit tourner sur les sites comme tindr etc depuis DES ANNEES haha le tour est vite fait , parceque l'on a éconduit une bonne partie de la masse, qu'on a été éconduit par les autres, et que ceux qui sont sortis du lot, ben on les a déjà rencontré IRL ! Soit, il faut être adepte du recyclage (pas trop mon truc l'écologie sociale), soit il faut attendre l'arrivée des quelques clampins qui arrivent dans la région ou qui viennent de retrouver les joies du célibat (les "de nouveau sur le marché"). De mon côté, je suis assez mal à l'aise avec le milieu "bar/boite/sauna/établissement". Le milieu associatif me parait intéressant en complément du net, sorte de bon combo pour rencontres amicales/sérieuses. A explorer pour ma part.

avatar contributeur de Skyquiver
Skyquiver
22/04/2018 à 16:19

Ce n'est pas croyable qu'on soit si peu effectivement, et il reste très difficile de trouver des personnes intéressantes et de créer des relations de qualité.

Je me vois également pas du tout fréquenter les milieux gays quels qu'ils soient, à la fois parce que ce genre de lieux me repoussent,

et parce que justement je me vois mal faire confiance à quelqu'un qui s'y rend régulièrement.

avatar ancien membre
Ancien membre
22/04/2018 à 16:24

Isolement, solitude, communauté éclatée, méfiance entre gays, sont autant de problèmes d'actualité...

Les quelques sujets auxquels j'ai participé ces derniers jours rentrent en résonnance avec un article que j'ai lu et qui me semble faire un bel état des lieux de la situation. C'est un article bien mené, assez littéraire, appuyé de témoignages mais aussi de données épidémiologiques très intéressantes. Je le propose ici en lecture, car selon moi, comprendre un problème est la première étape avant d'y remédier !

https://l.facebook.com/l.php?u=https://projects.huffingtonpost.ca/epidemie-solitude-gay/&h=ATMSs6j3BPDPakQVoNyvuCCYenK84ouhIPCjqN_xulIN0CzfhxZCrFTZf5MK7c_mHG4qGImkJRHz08_YNT_lxGhvmiPV_8gr3A5WE8ap_iz4d0d-iDzFmg

avatar ancien membre
Ancien membre
22/04/2018 à 16:25

Faut se dire que ce petit monde n'est pas éternellement lié à un seul milieu, y a de la porosité entre les milieux, il y a aussi des évolutions personnelles (se cherche soi-même, cherche tout court, en couple, recherche tout court, etc.). Les gens qui se cherchent sexuellement et qui ne se trouvent pas, y en a des tonnes et c'est probablement eux qu'on voit le plus souvent jeter un regard discret dans le tram ou dans la rue. Ceux là, faut se faire une raison, on n'est pas leurs psys : si quelqu'un vient ici balancer une bouteille à la mer, on répond mais on ne va pas poser des affiches Betolerant pour convertir/fixer les indécis. Faut leur laisser le temps, celui qui jette un regard discret à 17 ans, une fois en couple à 20 ans et qui mate des vidéos de mecs pendant que sa copine est chez ses parents, crée un profil discret sur Grindr à 22 ans sans passer à l'acte ou "que pour du soft", sera peut-être celui qui s'assumera ici ou ailleurs à 25 ans (ou ne s'assumera peut-être jamais). Tout ça, ça vient brouiller les cartes et donner l'impression qu'on est entourés de mecs open mais pas pour soi. @Kevlgst, être sûr de sa sexualité à 18 ans, c'est pas si courant, c'est une force que d'autres n'ont pas ou n'ont pas eu (comme moi). Tu fais partie d'une certaine élite :D et c'est souvent associé à une certaine solitude.

avatar ancien membre
Ancien membre
22/04/2018 à 17:16

Fregegui, c'est un coup de massue ton lien . Bon, c'est quand même un concentré de souffrance, je me reconnais mais pas dans la majorité de cet éventail de problèmes. A vrai dire, quand on est casé, on survole tout ça (de haut !).

avatar ancien membre
Ancien membre
22/04/2018 à 17:20

A 18 ans on croit encore au grand amour, celui qu'on rencontrera "bientôt" et avec qui on va passer le restant de ses jours

Vers 20 ans on se rend compte que le marché de l'amour est un marché concurrentiel où il faut se vendre en ayant le physique adapté (sportif), les goûts musicaux du milieu (techno et pop)...

Vers 26 ans, après avoir essayé quelques histoires éphémères avec des individus avec qui on ne partage pas forcément énormément de points en commun mais uniquement pour "combler le vide", on se rend compte que finalement, quitte à être en couple, autant l'être avec quelqu'un avec qui on partage des affinités.

Vers 28 ans, on se dit, qu'on ne va peut être jamais rencontré "l'homme de sa vie" mais qu'on peut essayer d'être heureux autrement - carrière, paternité, épanouissement personnel dans le célibat - en laissant une ptite porte ouverte.

Que ce soit le milieu associatif ou les sites de rencontres, on finit toujours par tomber sur les mêmes personnes et constater que globalement, malgré tout ce qu'on peut lire ici, tout le monde ou presque a les mêmes goûts physiques voire de personnalités.

Sans oublier que l'amour est souvent un luxe de bourgeois. Quand t'es étudiant salarié travaillant 45 heures par semaine et vivant en colocation ou chez l'habitant, tu peux difficilement construire quelque chose avec quelqu'un. Fréquenter les boites gays nécessite un investissement financier et du temps que quelqu'un qui vend des sandwichs le samedi soir pour payer son loyer d'étudiant prolétaire ne pourra jamais se permettre.

Après on finit par s'habituer à vivre seul et à se rendre compte avec horreur, que si maintenant on devait admettre quelqu'un dans notre vie, il l'intégréra comme un tiers qui vient se greffer à notre vie de solitaire avec nos habitudes, notre façon de faire et nos galères.

La majorité des hommes homosexuels n'ont aucunement l'intention de se poser dans le cadre d'un couple classique. Soit ils veulent continuer à enchainer les plans culs pour se rendre compte à 50 ans qu'ils n'ont personne à leur côté soit ils forment des couples libres, polyamoureux etc. fragiles qui ne durent que le temps du "délire".

Il y a évidemment cette petite minorité de couples sérieux et durables fondés sur des bases solides qui nous font rêver et garder espoir mais à un moment donné faut avancer dans la vie en se disant que si quelqu'un doit bien partager la nôtre alors ça se fera au hasard mais que ça ne sert à rien de quémander de l'affection sur tous les portails gays.

avatar ancien membre
Ancien membre
22/04/2018 à 17:26

Fuong : oui, bon c'est un état des lieux dramatique, heureusement tout le monde ne vit pas cela au même niveau. mais je trouve cet article assez éclairant sur certains sujet, surtout la mise en lumière de patterns communs dans chaque type de parcours

Manish : j'entends de l'amertume dans tes mots, que je comprends bien. après je pense qu'il y a suffisamment de gens qui partagent ton point de vue pour laisser tomber ce genre d'émotions ;)

avatar ancien membre
Ancien membre
22/04/2018 à 17:50

Manish, je te raconte la suite. A 40 ans, dans la vie sentimentale (ou professionnelle), tu es fatigué à force de te vendre et tu ne le fais plus. Voici mon profil, voici mon histoire (mon CV) : à prendre tel quel ou à laisser. Mécontents, passez votre chemin. Et apparement, ça plait. Pas à tout le monde mais ça plait suffisamment. Pour la vie de couple, c'est effectivement une vie de compromis je confirme amplement mais c'est partout pareil, chez les pauvres comme les riches, les gays comme les hétéros. Mais ça me va, c'est un prix à payer tout à fait satisfaisant pour partager une vie.

avatar ancien membre
Ancien membre
22/04/2018 à 18:01

Je vais arrêter de me vendre bien avant mes quarante ans.

La paternité est plus importante à mes yeux que le couple. Si je deviens père avant d'avoir rencontré l'homme de ma vie, tout homme que je rencontrerai par la suite et qui n'aura pas partagé et vécu avec moi ce moment crucial, sera vu comme un intrus qui s'immisce dans une vie qui n'est pas la sienne et qui ne le sera jamais. Il aura raté le coche.

Le je-m'en-foutisme que tu décris consiste à vouloir plaire par ses défauts. C'est souvent le cas chez les hétéros mais j'en ai rarement vu chez les homos où il faut à tout prix cumuler des qualités.

J'ai jamais vu un homme gay dire je t'aime à une grande gueule mais souvent le quitter pour ça.

avatar ancien membre
Ancien membre
22/04/2018 à 18:14

Manish : je vais essayer de trouver des mots diplomatiques. J'entends très bien ton point de vue et il me semble honorable. Après, j'espère que tu ne conçois pas un enfant comme un substitut dont le rôle serait de combler/reparer une dette d'amour. un enfant conçu comme un pansement vient au monde avec une dette inexorable qui le suit toute sa vie, et dont cet enfant n'aurait nullement pu exprimé son souhait quant à un tel héritage

en somme, avoir un enfant est un projet de vie dont la responsabilité doit être évaluée en dehors d'affects douloureux et de problématiques personnelles non résolues

ceci est mon point de vue, un parmis d'autres, et j'espère que tu sauras le lire avec autant de respect que j'ai lu le tien

avatar ancien membre
Ancien membre
24/04/2018 à 14:19

tu as déjà eu pas mal de réponses. Je dirais que ton analyse est juste. Essaye ceci étant de ne pas trop mettre d'aspect négatif dedans. Profite et tente discrètement des contacts dans la vraie vie avec des gars qui te plaisent

avatar ancien membre
Ancien membre
24/04/2018 à 17:41

Bonjour,

Il est vrai, l'amour est complexe, et nos amis ci-dessus ont su plus ou moins apprécié la problématique.

Malheureusement, cette quête de l'amour engagée peut se révéler destructrice ; la réalisation ne doit évidemment se faire dans l'attente.

Nous ne pouvons pas nous confondre dans nos idéaux respectifs, car la fonction est le temps. Lorsque nous sommes dans l'attente, nous ne pouvons vivre pleinement, les minutes deviennent pénibles.

La solution n'est pas de passer outre cet idéal, il faut simplement éviter l'obstination.


L'approche des sentiments amoureux aux mathématiques me paraît réductrice, néanmoins, elle est controversée.

avatar ancien membre
Ancien membre
24/04/2018 à 21:12

J'ai bien aimé le témoignage de Manish.

J'ai souvent les mêmes impressions sur le côté utopique de l'amour.

Que ce soit sur le net ou dans le milieu, ça revient au même.

Je n'ai pas l'impression que le fait de vouloir devenir papa serait déclenché par un éventuel manque d'amour.

L'amour partagé entre un père et son enfant n'est pas du tout le même que celui en couple.

Une de mes proches avait très envie de devenir maman, je crois que c'était son plus grand souhait.

Elle s'est mise en couple avec une fille mais semble vraiment heureuse par sa maternité car c'était sa priorité.

D'ailleurs, elle m'avait dit qu'elle aurait un enfant bientôt, qu'elle soit en couple ou non.

On vit dans une société où le couple reflète également une sorte de statut social. Au final pour beaucoup de personnes il vaut mieux être mal accompagnées que seules car être mal acompagnées c'est tout de même être en couple. C'est mieux vu.

avatar ancien membre
Ancien membre
28/04/2018 à 20:08

@Fregegui

Uniquement pour te dire que t'as mal compris.

J'ai toujours souhaité avoir des enfants dans le cadre d'une vie à deux, maritale pour être exacte. Mais si le couple ne se concrétise pas, alors le désir d'enfant sera comblé avant.

Il n'y a aucun rapport entre ma vie sentimentale et mon désir d'enfants. Aucun.

Tu devrais éviter la psychologie de comptoir, ça ne te réussit pas trop.

@Lunik:

Merci. Je suis exactement dans le même état d'esprit que ton ami!

avatar ancien membre
Ancien membre
28/04/2018 à 21:00

Manish :

Merci de m'avoir corrigé, je trouve toujours cela intéressant de pointer ce qui n'a pas été bien compris et qui fut sujet à erreur d'inteprêtation.

D'autre part, ce qui est bien conçu s'énonce aisément comme le dit l'adage, parfois certaines formulations sont sujettes à confusion.

Néanmoins, "Tu devrais éviter la psychologie de comptoir, ça ne te réussit pas trop." est une formulation condescendante et inappropriée. Elle ne te sied guère.

Cordialement



Suivez-nous
Téléchargez l'application
Application android
conçu avec par Carbonell Wilfried
© Copyright 2024, betolerant.fr