L'UE dénonce fortement les thérapies anti-homo

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Modération Wiloooo
06/03/2018 à 12:42

Les thérapies visant à soigner les gays et lesbiennes de leur homosexualité sont pratiquées en France, et partout en Europe. Le jeudi 1er mars 2018, l'Union Européenne à envoyer un signal important et incite grandement tous les pays membres à adopter des legislations en faveur de la cause LGBT+, en supprimant notamment toutes les thérapies anti-gay.

 

L'homosexualité n'est pas une maladie ni contre nature

Des thérapies complétement inutiles car jusqu'à aujourd'hui personne ne peut changer l'orientation sexuelle et amoureuse d'un individu. De plus l'homosexualité n'est pas une une maladie, elle n'est pas non plus contre nature (cf : l'homosexualité dans le règne animal).

Concrétement ces thérapies s'accompagnent :

  • de multiples de lavage de cerveau (visite chez des "psychologues" ou "professionnels de santé").
  • d' injection de testostérone.
  • mais aussi de pratiques religieuses très douteuses (voire même de l'exorcisme...).

La France n'est pas épargnée

Notre cher pays des droits de l'Homme, encore aujourd'hui, ne pénalise toujours pas les thérapies visant à "soigner" l'homosexualité. Depuis le 01 mars 2018, le Parlement européen a adopté avec 435 voix pour, 109 contre et 70 abstentionnistes (coucou Nadine Morano) un amendement afin d'inciter vivement les pays membres à lutter contre ce genre de thérapies.

USA : plus de 700.000 victimes

Les Etats-Unis ne sont pas en reste. On estime plus de 700.000 victimes des thérapies anti-homo. Seuls 9 états sur 50 ont interdit les thérapies. Un véritable fléau qui mêle religion, stupidité et ignorance. il est important que les pays occidentaux s'occupent de ce sujet afin de donner l'exemple aux autres pays moins avancés sur la cause LGBT+.


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Nina82
06/03/2018 à 13:16

Enfin bordel à queue ! Il était temps que les gens se réveillent !
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Ancien membre
06/03/2018 à 18:49

Alors de un, c'est très beau ça, c'est clair que ces "thérapies" sont complètement débiles donc c'est une bonne chose... Mais quand on lit que "l'UE incite à" il vaut mieux comprendre, "un jour on s'en occupera" car comme le glyphosate on a été incité à arrêter, mais on continue... Et je suis désolé mais quand on donne des résultats de votes, on n'est pas obligé de dire qui a voté quoi, car chacun vote en son âme et conscience et si ça les dérange ils ont le droit de d'exprimer en votant contre ou en s'abstenant.
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Ancien membre
07/03/2018 à 10:02

Au moins les mentalités évoluent de plus en plus et je pense que c'est de ça que l'on doit se souvenir de cet article 🙂
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Ancien membre
07/03/2018 à 10:29

Je ne suis pas si sur que cela que les mentalité évoluent. Chez les humains c’est toujours un peu la même Histoire, il ne leur est jamais agréable de perdre du pouvoir à cause de plus d’égalité, ils peuvent toujours espérer reconquérir ce pouvoir, mais ils sont jamais à l’abri d’en être victimes. Chez les humains la vraie égalité est dans l’impermanence du pouvoir ^^ Le rapport en question, qui n’est apparemment pas à jour de cet amendement : http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+REPORT+A8-2018-0025+0+DOC+XML+V0//FR 49.  reconnaît que la laïcité, du point de vue de la stricte séparation entre l’Église et l’État, et la neutralité de l’État sont indispensables à la protection de la liberté de religion ou de conviction, en garantissant un traitement égal de toutes les religions et convictions et en luttant contre la discrimination fondée sur la religion ou les convictions; 62.  condamne toutes les formes de discrimination à l'égard des personnes LGBTI; encourage les États membres à adopter des lois et des mesures pour lutter contre l’homophobie et la transphobie; 64.  déplore que les personnes transgenres soient toujours considérées comme souffrant d’une maladie mentale dans la majorité des États membres et invite ces États à réviser leurs répertoires nationaux des maladies mentales et à élaborer d’autres modèles d’accès dépourvus de stigmatisation, tout en garantissant que les traitements médicaux nécessaires restent disponibles pour toutes les personnes transgenres; déplore que plusieurs États membres imposent toujours à l’heure actuelle aux personnes transgenres des exigences telles qu’une intervention médicale pour que leur changement de sexe soit reconnu (sur les passeports et les documents officiels d’identité, par exemple) et la stérilisation forcée pour qu’elles puissent changer de sexe; note que de telles exigences constituent d’évidentes violations des droits de l’homme; invite la Commission à donner des orientations aux États membres concernant les meilleurs modèles de reconnaissance juridique de l’identité de genre en Europe; invite les États membres à reconnaître le changement de sexe et à permettre l’accès à des procédures rapides, accessibles et transparentes de reconnaissance juridique de l’identité de genre sans conditions médicales telles que l’intervention chirurgicale, la stérilisation ou le consentement d’autorités psychiatriques; 66.  invite la Commission à récolter des données concernant les violations des droits de l’homme subies par les personnes intersexuées dans tous les aspects de la vie et à donner aux États membres des orientations concernant les meilleures pratiques en matière de protection des droits fondamentaux des personnes intersexuées; regrette que les interventions chirurgicales de «normalisation» des organes génitaux des enfants intersexués soient toujours pratiquées dans des États membres de l'Union européenne bien qu'elles ne soient pas nécessaires d'un point de vue médical et que les traitements médicaux provoquent des traumatismes psychologiques à long terme sur les enfants qui les subissent; mais... 50.  constate que la proposition de directive de 2008 sur l’égalité de traitement est toujours en attente de l’approbation du Conseil; invite une nouvelle fois le Conseil à adopter au plus vite sa position sur ladite proposition; Apparemment deux amendements adoptés n’ont pas encore été mis à jour dans le rapport public : - Am 7 garantissant la libre circulations des familles homoparentales et de leurs enfants - Am 8 condamnant les thérapies dites de conversion. Apparemment Malte avait déjà adopté l'interdiction des thérapies de conversion. Mais Malte met aussi depuis de l'eau dans son vin, les progressiste ne pouvant se passer du conservatisme de la population.. Les thérapies dites de conversion sont actuellement principalement soutenues ou mises en œuvre par des fondamentalistes chrétiens, les chrétiens moyens étant plutôt pour le respect de la personne mais la condamnation de la sexualité LGBTI et des associations de défense qu’ils appellent des lobbies. Au sein des religions ils se sentent plutôt confortables moralement, entre des religions plus permissives et d’autres soutenant ou mettant en œuvre des méthodes plus répressives dans des pays extérieurs à l’UE (brutalité policière et prison) voire plus expéditives. Mais depuis la séparation de la religion et de l’état en France, et souhaitée au sein de l’UE dont le parlement souligne le caractère indispensable pour une égalité de traitement (et pour les protéger des concurrences religieuses, point 49 ci-dessus), ils perdent progressivement du pouvoir et leurs convictions homosceptiques voire carrément homophobes sont de plus en plus sérieusement inquiétées.
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Yotuelle
17/03/2018 à 23:13

Ces thérapies de conversion sont en pleine expansion aux Etats-Unis (ça vient de ce pays encore une fois) et dans le reste du continent américain. Certains Etats des Etats-Unis ont interdit ces thérapies pour les mineurs (avec l'accord de la cour suprême américaine). Je crois que d'un point de vue constitutionnel, ça va être compliqué de les interdire pour les adultes au vu de l'état de la société américaine actuellement.

En Europe, ces thérapies (et donc l'éventuelle interdiction) sont encore à ses balbutiements. En France, il y a une polémique récemment avec l'évêque de Bayonne qui a invité dans son diocèse un prêtre de l'association homophobe "Courage" qui pratique ces thérapies de conversion. Devant la polémique, l'évêque a décidé de programmer ses réunions plus tard d'une manière plus discrète.

Ceci dit les thérapies de conversion n'ont rien de nouveau. Au siècle dernier, il y a eu pas mal de gays qui ont été de fait torturé pour les "transformer" en hétéro. On a le témoignage de plusieurs gays encore vivants qui ont été victime de sévices physique et/ou moraux pendant leur jeunesse dans les années 50 et 60 par exemple pour les "soigner".

On peut prendre aussi l'exemple des thérapies de conversion en Equateur qui sont ultra-violentes.



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